
Pourquoi le James Bond campé par Daniel Craig n’a pas de répliques choc
Daniel Craig, que l’on retrouve à l’affiche de Mourir peut attendre, le 25e film James Bond, explique pourquoi son personnage n’est pas un spécialiste des répliques choc.
On peut demander à James Bond de rester classe en quasiment toutes circonstances, ou encore de se sortir de situations dont l’issue semble a priori dramatique. Mais ce serait visiblement mettre les pieds dans le plat que d’attendre de son incarnation actuelle une mitraille de bons mots.

Actuellement en promotion de Mourir peut attendre, soit la vingt-cinquième aventure de James Bond au cinéma, Daniel Craig a déclaré à Empire qu’il ne pouvait pas totalement être le même 007 que ses prédécesseurs.
Craig reconnaît que les James Bond étaient plus drôles avec Moore
Celui qui vient de porter le smoking pour la cinquième et vraisemblable dernière fois considère qu’il ne fallait pas attendre de lui des répliques courtes et percutantes. Parce que ne cadrant à la fois pas avec sa manière de camper l’agent 007 et la façon de tourner les films :
“Beaucoup de gens parlent de l’humour dans les films, et il y avait beaucoup plus d’humour et de gags quand Roger [Moore] le faisait. J’ai toujours dit que j’adorerais faire des gags, mais vu la façon dont nous avons tourné les films, on ne peut pas écrire de gags. Les répliques choc sembleraient sortir de nulle part. J’ai toujours dit que si je commençais à essayer de faire des blagues en une seule phrase, les gens allaient dire ‘non’.”
Daniel Craig assure toutefois n’avoir été restreint d’aucun façon dans son interprétation du personnage. On aurait pu penser qu’avec ce qui se dessine comme son ultime participation à la saga James Bond au cinéma, une tentative de réplique choc aurait pu être glissée dans Mourir peut attendre. Il n’est d’ailleurs pas acquis que son successeur dans le rôle soit plus à même de faire retrouver 007 ce côté humoristique. Dans tous les cas, il ne sera pas évident de convaincre le public habitué à Daniel Craig depuis 2006 et Casino Royale. Tout comme il avait pu être craint que les spectateurs des années 1990 refusent un autre Bond que celui de Pierce Brosnan.