Prise en main du Sony SmartBand Talk (SWR30)

Sony compte actuellement deux coachs électroniques, ou bracelets connectés, à son catalogue. Le SmartBand Talk (SWR30) est le modèle le plus abouti et il vient de débarquer dans ma boite aux letttres. Le moment est donc venu de déballer la bête et de voir ce qu’elle propose.

Je préfère mettre les choses au point tout de suite. Cet article n’est qu’une simple prise en main et il ne détaille pas le fonctionnement de l’appareil. Un article plus complet sera publié dans quelques semaines, vers la rentrée, lorsque j’aurai un peu plus de recul sur l’appareil.

Sony SmartBand Talk : image 8
Le Talk en place, à mon poignet gauche. On le sent à peine.

En attendant, si vous avez des questions, il ne faut surtout pas hésiter à publier un petit commentaire à la suite de cet article. Je tiens également à remercier Maison du GSM qui m’a fourni le bracelet.

Caractéristiques Techniques

On attaque tout de suite avec les caractéristiques techniques de la bête. Elles ne veulent pas dire grand chose, bien sûr, mais elles vous permettront de comparer le Talk aux autres bracelets connectés du marché.

L’écran de l’appareil, pour commencer, offre une diagonale de 1,4 pouces et il est capable d’afficher une définition en 296×128, ce qui donne une densité de pixels tournant autour des 192 ppp. Sony a opté pour de l’encre électronique afin de réduire sa consommation électrique.

Conséquence directe, l’écran est très lisible en plein soleil. Le constructeur n’a malheureusement pas intégré de rétro-éclairage et il sera donc impossible de lire les infos affichées la nuit ou dans la pénombre.

Pas de détails sur le processeur en revanche, ni même sur la quantité de mémoire vive embarquée.

La batterie ne dépasse pas les 70 mAh et l’autonomie (théorique) annoncée est de trois jours. Le SWR30 s’en sortira donc mieux que la plupart des coachs électroniques du marché. Enfin, pour ceux qui sont équipés d’un écran, bien sûr. Derrière, on aura aussi droit à un accéléromètre et à une puce Bluetooth 3.0, avec un connecteur micro USB pour la recharge.

Le SmartBand Talk est aussi certifié IP68. Il ne craindra ni la poussière, ni l’eau et il pourra même descendre à 1,5 mètre de profondeur. Vous n’aurez donc pas besoin de le retirer pour piquer une tête dans la piscine.

Sony SmartBand Talk : image 2
Le Talk hors de sa boite.
Sony SmartBand Talk : image 1
Le Talk et tous ses accessoires.

Design & Ergonomie

Le SmartBand Talk est vendu dans une boite transparente.

L’oeil est tout de suite attiré par le coach. A l’intérieur, nous allons retrouver pas mal de choses, et notamment :

  • Le tracker et son bracelet.
  • Un bracelet additionnel, plus court.
  • Deux attaches supplémentaires.
  • Un câble de recharge.
  • La documentation habituelle.

Sony a fait le choix de ne pas inclure de bloc secteur, mais vous pourrez toujours vous rabattre sur celui de votre smartphone. La recharge se fera effectivement par micro USB et c’est plutôt une bonne chose si vous voulez mon avis.

A la base, le SWR30 se présente sous la forme d’un module accroché à un bracelet en silicone avec un système d’attaches en plastique. Si vous le voulez, vous pourrez donc acheter des bracelets supplémentaires dans le commerce pour personnaliser son apparence.

Le constructeur propose six coloris au choix : noir, blanc, bleu, orange, rose et vert.

Le module est assez compact, mais il est tout de même un peu plus long et un peu plus large que le SWR10. En contrepartie, il est équipé d’un écran et de trois boutons placés sur la tranche droite. Ils nous permettront de naviguer au sein de nos applications et d’accéder à toutes les fonctions proposées par l’appareil.

Le port micro USB est placé sur la gauche, dissimulé sous une languette en plastique. Elle n’est pas facile à retirer. Il faudra d’ailleurs vérifier qu’elle est bien en place avant de piquer une tête dans la piscine, sous peine de cramer le tracker.

L’ensemble a l’air plutôt solide, et les finitions sont exemplaires. Tout le monde ne sera pas forcément de mon avis mais je trouve le SWR30 plutôt joli à regarder.

Sony SmartBand Talk : image 4
Sony a placé trois boutons sur la tranche droite.
Sony SmartBand Talk : image 3
L’écran du Talk joue la carte de l’encre électronique. Astucieux.

Premières Impressions

Le Talk ressemble beaucoup au SWR10, c’est vrai, mais il ne joue pas non plus dans la même catégorie et il va en réalité nettement plus loin que ce dernier.

Grâce à son écran, par exemple, il sera possible de l’utiliser comme une montre. Mieux, nous n’aurons pas besoin de prendre le téléphone en main pour suivre notre activité ou même pour lire nos messages. Mine de rien, c’est très pratique.

Mais la vraie force du bracelet, c’est son écosystème. L’utilisateur va effectivement pouvoir le personnaliser en installant des applications tierces. Le choix ne manque pas et on trouve ainsi une horloge mondiale, un minuteur, une télécommande pour l’appareil photo de son téléphone ou même un outil permettant de créer des notes audio sur Evernote.

J’ai aussi eu l’occasion de tester la fonction relative aux appels et mes contacts n’ont pas vu la différence.

Bref, sur le papier, c’est pas mal, mais il manque tout de même quelque chose pour que l’offre soit complète. Quoi ? Un moniteur de fréquence cardiaque, bien sûr ! Là, au moins, on aurait pu avoir un suivi plus complet.

Je vais m’arrêter là pour le moment. Je vous laisse avec ma vidéo de prise en main. Si l’aventure vous tente, sachez que le bracelet est disponible à 99,99 euros chez Maison du GSM en ce moment.

YouTube video

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