Quakebot a créé la panique à Los Angeles en annonçant par erreur un séisme

Quakebot a fait une grosse boulette la semaine dernière en annonçant par erreur un séisme à Los Angeles. La mise en garde a créé un véritable vent de panique à travers la ville.

Les robots sont de plus en plus présents dans notre société et cette tendance n’est sans doute pas près de s’inverser. Ces derniers ont en effet de nombreux avantages et ils permettent notamment d’automatiser certaines tâches pour libérer du temps aux individus faits de chair et de sang.

Quakebot

Leur intérêt ne se limite d’ailleurs pas au secteur du tertiaire et les robots ont aussi trouvé leur place dans les médias.

Quakebot, un robot-journaliste qui vous veut du bien

Le Los Angeles Time utilise ainsi un robot-journaliste pour couvrir tous les thèmes en lien avec les secousses sismiques. Quakebot, c’est son nom, est ainsi capable de se connecter à la base de données de l’USGS (Institut d’études géologiques des États-Unis) pour détecter chaque écart relevé par les sismographes installés à travers l’état.

Lorsqu’une variation se produit, le robot rédige automatiquement un tweet et il le publie dans la foulée sur le compte du groupe pour prévenir les habitants de la région.

Toutefois, lorsqu’une secousse plus importante est détectée, le robot reçoit un email d’alerte et il écrit alors un article complet pour ses employeurs. Le rédacteur en chef n’a ensuite plus qu’à le relire et le corriger avant de le publier.

La semaine dernière, Quakebot a reçu une information de ce type, une information portant sur un séisme de magnitude de 6,8 sur l’échelle de Richter. Il a donc publié un tweet et écrit un article dans la foulée pour prévenir les habitants de la région. Des habitants qui n’ont pas accueilli la nouvelle avec calme et sérénité, bien entendu. Le message du robot a été massivement retweeté dans les heures qui ont suivi sa publication et un vent de panique a commencé à souffler à travers l’état.

Un bug à l’origine de la fausse alerte

Mais voilà, l’alerte émise par le système – automatisé lui aussi – de l’USGS concernait en réalité un ancien séisme survenu en 1925.

Ken Schwenke, le développeur du robot, s’est rapidement rendu compte du problème et il a immédiatement ouvert les hostilités en remettant en cause la fiabilité des données de l’USGS. Sur le principe, il n’a évidemment pas tort, mais le Los Angeles Time aurait facilement pu éviter le problème si les messages du robot étaient validés avant leur publication. Une fois encore, cette histoire prouve donc que l’automatisation des tâches a aussi ses limites, et encore plus lorsqu’elle a trait à un système d’alerte aussi sensible que celui-ci.

L’USGS a bien évidemment ouvert une enquête pour déterminer les causes du bug. L’institut a alors réalisé que la date de l’événement avait été changée suite à un bug technique, générant du même coup une nouvelle alerte.

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