On ne peut le nier, Donald Trump et son administration ont fait tout leur possible pour nuire à Huawei sous prétexte que les agissements du géant chinois constituent une menace pour la sécurité nationale. Mais depuis les élections présidentielles américaines, plus précisément peu de temps avant les scrutins, l’administration Trump a un peu lâché du lest, ce qui a permis à Huawei de reprendre un peu son souffle.
Nouveau rebondissement fin de la semaine dernière dans le conflit qui oppose les deux entités. On a en effet appris que malgré la directive interdisant toute collaboration entre une société américaine ou étrangère et Huawei, l’administration américaine a revu sa position.

Ainsi, certaines entreprises, dont Qualcomm, peuvent à nouveau travailler avec la firme chinoise. Selon les informations partagées, depuis vendredi, grâce à une licence fournie par le département américain du Commerce, Qualcomm est en effet de nouveau autorisé à vendre des puces 4G pour appareils mobiles à Huawei.
L’administration Trump a mené la vie dure à Huawei
Depuis qu’Huawei était dans le viseur de l’administration Trump, les coups durs n’ont cessé de se succéder, la firme voyant peu à peu ses fournisseurs le lâcher.
Le coup de grâce a d’ailleurs été porté en août, lorsque l’administration Trump a interdit à toutes les entreprises, qu’elles soient américaines ou non du moment qu’elles veulent rester dans ses bonnes grâces, de vendre à Huawei ou de lui fournir technologies, composants, ou logiciels.
Mais récemment, l’administration Trump a donc de nouveau autorisé quelques firmes à vendre des composants à Huawei. Toutefois, cela ne devra pas lui servir pour le développement de sa technologie 5G.
Un revirement qui sauve le constructeur chinois
Ainsi, Samsung peut à présent l’approvisionner en écrans OLED, Intel en processeurs et Sony en puces d’appareils photo. Quant à Qualcomm, elle peut maintenant vendre des puces 4G à Huawei, grâce à cette récente licence.
Néanmoins, pour ce qui est des composants 4G désormais autorisés à la vente, Qualcomm n’a pas communiqué plus de détails.
Suite aux sanctions de l’administration Trump, comme le souligne Richard Yu, le président de la division « produits grand public » d’Huawei, la firme ne pouvait plus fabriquer de smartphones, à défaut de puces. De ce fait, cette nouvelle situation devrait grandement changer la donne pour Huawei.