Quand les actionnaires de Facebook essaient de limiter le pouvoir de Mark  Zuckerberg… mais sans succès

Le boss de Facebook, Mark Zuckerberg, ne cesse de recevoir des appels de ses actionnaires, appels qui sont devenus de plus en plus nombreux ces derniers temps. Les associés du milliardaire ont exprimé le souhait que les pouvoirs du jeune PDG au sein de l’entreprise soient davantage limités.

Les actionnaires de Facebook ont vraiment envie que certaines choses changent au sein de la société.

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Crédits Pixabay

C’est ainsi que plusieurs ont avancé quelques propositions dans le but de convaincre Zuckerberg qu’il devrait céder une partie de son pouvoir actuel. Les propositions ont été présentées ce jeudi 30 mai, durant lequel le boss a été débordé d’appels exigeant la restriction de son pouvoir.

Quatre propositions au menu

Une des premières propositions soumises par les actionnaires de Facebook serait de leur donner plus de pouvoir dans le but d’équilibrer la balance.

Ils ont aussi demandé la mise en place d’un poste de présidence qui soit indépendant du conseil d’administration… et qui ne soit pas occupé par Zuckerberg.

Pour la troisième proposition, les actionnaires ont demandé à pouvoir participer aux élections au conseil d’administration de manière à pouvoir contrecarrer le contrôle total qu’exercerait actuellement Zuckerberg sur la société. Enfin, la dernière proposition invite à l’exploration d’« alternatives stratégiques », dont une possible scission de Facebook en plusieurs sociétés distinctes.

Zuckerberg n’est pas inquiet

Alors que les actionnaires de sa société ne cachent plus leur envie de le voir quitter son « trône », Mark Zuckerberg n’est pas du tout inquiet. Cela s’explique en partie par le fait que l’homme d’affaires de 35 ans possède la majorité des actions les plus puissantes de l’entreprise.

Le jeune milliardaire peut également compter sur le soutien de son conseil d’administration qui se range fidèlement de son côté. Durant la réunion, un actionnaire avait proposé à Susan Desmond-Hellmann, la directrice principale indépendante de Facebook, d’utiliser son pouvoir pour convoquer une réunion du conseil d’administration dans le dos de Zuckerberg dans le but de l’évincer. Desmond-Hellmann a tout simplement répondu par la négative, arguant que ce n’est pas la direction qu’ils souhaitaient prendre pour la société ou le conseil d’administration.

De son côté, Mark Zuckerberg a admis « qu’il y a des limites à ce qu’une entreprise individuelle devrait décider », mais en éludant les questionnements sur le plein pouvoir qu’il semble exercer sur l’empire Facebook. Comme quoi, il est clair que l’homme d’affaires ne compte pas abandonner sa place de sitôt.

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