Quand un cadavre abandonné depuis 30 ans est retrouvé dans un manoir à Paris

Le 23 janvier 2020, un hôtel particulier, situé au 12 rue Oudinot, dans le 7e arrondissement de Paris a été vendu à plus de 35 millions d’euros. Ce bâtiment abandonné de 1592 mètres carrés a été acheté par Jean-Bernard Lafonta, ancien président du directoire de Wendel.

Le 26 février 2020, alors que des techniciens s’étaient rendus sur place pour sécuriser les lieux avant le début des travaux de réhabilitation, ils ont fait une découverte macabre. Sous les planches et les gravats du bâtiment, ils ont trouvé un corps momifié.

Un jeune homme triste
Crédits Pixabay

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D’après les médias, ce cadavre aurait été abandonné sur place il y a 30 ans de cela.

Un corps qui présente des traces de blessures à l’arme blanche

Après cette découverte sordide, les techniciens ont immédiatement contacté les autorités compétentes. Les policiers de la brigade criminelle n’ont pas tardé à ouvrir une enquête pour connaître le fin mot de l’histoire.

D’après leur constatation, il s’agirait d’un homicide volontaire. En effet, des traces de fractures et de blessures à l’arme blanche ont été retrouvées sur le cadavre. Les enquêteurs ont également pu déterminer l’identité du défunt grâce à des papiers qui se trouvaient sur les lieux du crime. La personne décédée répondait au nom de Jean-Pierre Renaud.

Une bagarre qui a mal tourné ?

Le parquet de Paris s’est saisi de l’affaire et a ouvert une enquête préliminaire. Une source au sein de la police a révélé au micro du journal Le Monde que cette personne a trouvé la mort à la suite d’une bagarre qui a mal tourné.

« Il s’agirait d’un homme qu’on peut classer dans les SDF, avec des problèmes d’alcool. Il semblerait que ce soit une baston entre marginaux. C’était un peu un squat, à ce moment-là » a déclaré cette source.

Malheureusement, cette découverte ternit l’image de cette vieille bâtisse qui sera bientôt rénovée pour accueillir le siège social d’une société internationale. Cet ancien hôtel particulier s’élève sur trois étages et possède un jardin immense qui lui donne des airs de maison de campagne. Il est à noter que cette demeure est protégée par un plan de sauvegarde et mise en valeur (PSMV). Cela signifie qu’elle devra être rénovée à l’identique et ne devra faire l’objet d’aucune extension.

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