Entre la Chine et les États-Unis, c’est clairement loin d’être l’amour fou. Au centre des actualités récentes, le retrait des troupes américaines en Afghanistan conduisant à la prise de contrôle des talibans n’est pas passé inaperçu auprès des journalistes chinois. D’ailleurs, l’un d’eux est même allé jusqu’à se moquer de la situation actuelle.
Dimanche dernier, Hu Xijin, le rédacteur en chef du Global Times, un média chinois, s’est exprimé avec dérision à ce sujet sur Twitter. Dans son tweet, il a ainsi comparé la victoire des talibans à l’attaque du Capitole.

Xijin n’est d’ailleurs pas le seul chinois à se payer la tête des États-Unis. En effet, alors que la situation en Afghanistan est devenues dramatique, sur Weibo, les propos de même acabit fusent. Et bien sûr, les Chinois n’ont pas manqué Donald Trump et Joe Biden.
La Chine ravie de ce qui se passe actuellement en Afghanistan ?
Depuis quelques jours, l’Afghanistan est officiellement entre les mains des talibans. Une situation à mettre sur le compte du retrait des troupes américaines et de la fuite du président afghan Ashraf Ghani.
En marge de cette situation, les moqueries venant des Chinois fusent sur Weibo. Et parmi les auteurs de telles railleries, nous avons Hu Xijin. Ce dernier a ainsi comparé la victoire des talibans et l’émeute qui a eu lieu au Capitole le 6 janvier 2021.
Selon le journaliste, la prise de contrôle de l’Afghanistan par les talibans fut « largement plus pacifique » que l’incident du Capitole, qui fut orchestré par les partisans de Donald Trump.
Biden et Trump sont au centre des moqueries des Chinois
En plus de se moquer de la situation actuelle, les Chinois blâment également Trump et Biden.
Selon les utilisateurs de Weibo, Trump et Biden devraient prendre leurs responsabilités, face à l’occupation de l’Afghanistan par les talibans, au lieu de se rejeter la faute sur les autres, comme ils en ont l’habitude.
Pour information, si la victoire des talibans était aussi aisée, c’est en partie dû à Ghani, qui a préféré s’enfuir dimanche dernier, plutôt que d’engager les combats. Depuis, les talibans occupent donc fièrement le palais présidentiel. Et actuellement, les Afghans en panique tentent désespérément de quitter le pays.