Les lignes ou géoplyphes de Nazca ont été tracés il y a près de 2000 ans dans le désert péruvien. Ces imposantes figures, visibles uniquement depuis le ciel, comptent parmi les mystères les plus célèbres au monde.
Elles ont en effet intrigué bon nombre de spécialistes depuis leur découverte, mais pas que. Un retraité messin s’est lui aussi épris des géoglyphes de Nazca qu’il étudie depuis des années, en utilisant google Earth depuis chez lui.

Pas besoin d’aller au Pérou pour étudier les géoglyphes de Nazca
Les lignes de Nazca ont été découvertes en 1927 par l’archéologue Toribio Mejia Xesspe alors qu’il explorait une région située dans la plaine côtière et désertique du Pérou, à environ 400 km au sud de Lima. Alors normalement lorsqu’on veut explorer et étudier les lignes de Nazca, c’est à cet endroit qu’il faut se rendre. Pourtant, comme le rapporte France TV Info, Jacky Galvez, un ingénieur en Prévention en Santé et Sécurité au travail à la retraite, a trouvé le moyen d’étudier les géoglyphes de Nazca sans bouger de chez lui.
Jacky Galvez n’est pas archéologue, pourtant depuis près de trente ans il se passionne pour les lignes et géoglyphes de Nazca. Et à défaut de se rendre au Pérou comme les archéologues professionnels qui étudient les fameuses lignes, Galvez fait ses observations grâce à Google Earth. “C’est fabuleux pour mes recherches, depuis la sortie de l’application j’y passe des heures et c’est comme si vous survoliez à 100 mètres d’altitude, ça permet de zoomer en 3D et on peut voir des détails de 15 à 20 cm.”, a-t-il déclaré.
Galvez dit avoir découvert depuis novembre 2018 plus d’une vingtaine de nouvelles formes dans le désert de Nazca, sans drone et sans Lidar, uniquement grâce à Google Earth. Des formes qui font jusqu’à 114 mètres de diamètre, précise t-il. En 2010 il a même rédigé un rapport de plus de 350 pages sur ses observations et ses analyses des géoglyphes et leur lien avec l’eau.
Les lignes de Nazca tracées pour suivre le ruissellement de l’eau ?
Pour l’archéologue amateur, le lien entre les géoglyphes de Nazca et l’eau ne fait aucun doute. Pour lui, ces lignes ont été tracées pour suivre le ruissellement de l’eau. Galvez base son affirmation sur une découverte qu’il a faite en observant les lignes sur Google Earth : les figures réalisées à flanc de colline sont reliées à des bassins versants, ou des puits. Reste à ce que sa découverte soit confirmée par des spécialistes.
Quoi qu’il en soit, Galvez a eu pour habitude de partager ses recherches avec des archéologues du monde entier, même s’ils sont rares à lui répondre. L’italien Giuseppé Orefici particulièrement s’intéresse aux travaux du retraité et l’encourage. “Quand je fais une découverte, je le contacte, et l’archéologue italien qui étudie la civilisation Nazca se dit toujours très intéressé par mes trouvailles, des découvertes précieuses pour la communauté scientifique”, explique-t-il.
En dépit de sa passion pour les géoglyphes, Galvez avoue “n’avoir jamais mis les pieds à Nazca”. Il espère aller là-bas très rapidement, mais n’est pas sûr de revenir de si tôt une fois qu’il y sera !