Quand un YouTubeur se fait passer pour un policier pour faire le buzz, ça finit forcément mal

Un YouTubeur se retrouve dans une bien mauvaise posture après avoir organisé ce week-end une blague qui aurait pu très mal tourner.

La scène s’est déroulée, rapporte le Parisien, samedi après-midi à Parly 2, un centre commercial situé dans le département ds Yvelines. En fin d’après-midi, des agents de sécurité travaillant pour le centre ont repéré un homme avec un comportement suspect.

Prison Facebook
Crédits Pixabay

Ils sont immédiatement intervenus pour le déplacer ensuite dans les locaux sécurisés du centre.

Un YouTubeur s’est fait passer pour un policier à Parly 2

Mais alors qu’il était en train de traverser sa galerie marchande, un homme s’est présenté à eux, se faisant passer pour un policier de la BAC.

Avec le plus grand sérieux du monde, l’homme en question leur a alors expliqué que leur suspect était en réalité un islamiste fiché S. Il a ensuite exigé qu’il soit placé sous son autorité, pour le bien d’une enquête.

Les agents de sécurité ne se sont cependant pas laissés berner.

Peu convaincus par la performance scénique de l’homme, ils ont en effet contacté le commissariat. Ils ont alors appris que le policier en question n’en était pas réellement un. La police est alors intervenue sur place pour demander des comptes à l’usurpateur. Ce dernier a fini par craquer et par avouer qu’il s’agissait d’une mise en scène.

Âgé de vingt-huit ans, le faux policier était en réalité un YouTubeur en quête de célébrité. Suffisamment en tout cas pour organiser ce coup monté. Un coup monté qui risque par ailleurs de lui coûter cher. La police l’a en effet immédiatement emmené au commissariat de Versailles pour être entendu et l’homme fait face à des poursuites.

Un simple malentendu selon l’usurpateur

En France, depuis la loi LOPPSI du 14 mars 2011, toute personne usurpant l’identité d’un tiers est passible d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende. Bien sûr, il existe des facteurs aggravants. Comme d’usurper une identité pour monter une escroquerie ou encore d’usurper une fonction, ce qui semble justement être le cas ici.

De son côté, l’usurpateur a affirmé que les agents de sécurité l’ont mal compris et qu’il n’avait à aucun moment déclaré être de la BAC. Il leur aurait simplement dit “play back” et ces derniers auraient mal compris.

Reste maintenant à savoir si la justice sera sensible à ces explications.

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