Quand une IA aide un espion à se connecter à des sources sur LinkedIn

Un espion aurait utilisé une photo de profil générée par l’IA pour se connecter à des membres de LinkedIn. Un évènement qui, selon les experts, témoigne encore une fois du fait que cette technologie pourrait être utilisée à des fins malintentionnées.

Alors que de plus en plus de constructeurs optent de nos jours pour l’intelligence artificielle afin d’accroître l’utilité de leurs produits, certains s’en servent pour d’autres finalités. En effet, cette technologie de dernière génération offre une très large possibilité d’utilisation. Il est par exemple possible de s’en servir pour créer une photo d’une personne qui n’existe pas dans la vraie vie.

espion
Crédits Pixabay

Certes, cette technique peut s’avérer très utile, notamment pour les entreprises oeuvrant dans le secteur de la communication, mais constitue aussi une menace en ce temps où les réseaux sociaux occupent une place importante dans notre quotidien.

Et pour preuve, comme l’indique The Verge, un individu se serait servi d’une photo de profil créée à partir d’une IA pour tromper des membres de LinkedIn.

Un rapport alarmant de l’Associated Press

Les experts en sécurité informatique s’inquiètent déjà de l’utilisation de l’intelligence artificielle à des fins néfastes depuis plusieurs années, notamment pour répandre de fausses informations sur internet, mais c’est la première fois qu’un cas aussi  alarmant a été rapporté.

Selon l’Associated Press, l’espion a utilisé la photo pour créer un faux profil, nommé Katie Jones, sur le réseau social professionnel.

Le plus inquiétant, c’est que le compte était associé à de hautes personnalités américaines. Parmi ses contacts figuraient des politiciens, notamment un secrétaire d’État adjoint, ainsi que Paul Winfree, un économiste actuellement en candidature pour un poste au sein de la Federal Reserve. Certes, ce genre d’espionnage est considéré comme moins dangereux par rapport à d’autres formes de pistage, mais s’avère plus facile à mettre en œuvre.

Une technique avancée

Ce qui rend toutefois le cas de « Katie Jones » unique selon notre source, c’est le fait que la personne derrière le profil a utilisé une méthode d’IA connue sous le nom de réseau accusatoire génératif (GAN) pour créer la fausse image.

Une méthode dont la mise en œuvre est rendue de plus en plus facile par l’existence de sites web permettant de créer de faux visages sur internet.

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