Refroidir la température en ville avec la végétation : ce n’est pas aussi simple !

Actuellement, les scientifiques peuvent utiliser les nouvelles technologies pour repérer facilement les zones climatiques favorables pour y planter de la végétation. Des satellites et des capteurs de température aident à choisir les plantes efficaces pour optimiser le refroidissement de l’air des environs. L’imagerie obtenue par compilation des données est très utile pour combattre le réchauffement climatique.

Les données pourraient servir à la planification urbaine, afin d’aménager la ville et les infrastructures en incluant de la verdure et des arbres entre les constructions immobilières. Grâce à un couvert végétal, les gens marchant dans les rues pourraient bénéficier de l’ombre, même si la chaleur est écrasante.

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Les urbanistes devraient troquer les espaces synthétiques contre une flore adaptée, mais il faut aussi une bonne stratégie pour éviter la sécheresse.

L’importance de l’emplacement des arbres

Dans tous les cas, la végétation est le meilleur moyen de faire baisser la température dans les zones urbaines. La présence de grands arbres est bénéfique pour protéger la terre de la brûlure des rayons de soleil, tandis qu’un sol recouvert de gazon retient un peu plus l’humidité.

Cette combinaison permet de faire chuter la température de manière considérable pour les riverains.

Cependant, il faut soigneusement choisir l’emplacement des arbres, car s’ils sont trop rapprochés, le feuillage emprisonne la chaleur près du sol. Par contre, si ceux-ci sont trop espacés, l’humidité contenue dans la pelouse s’échappe trop vite. Les paysagistes et les urbanistes doivent trouver le juste milieu, pour éviter à la fois l’effet de serre causée par une « forêt » trop dense, et l’évaporation rapide de l’eau dans le sol.

Planter tout en prenant en compte les ressources en eau

D’après Carolina Gomez-Navarro, chercheuse de l’Université de l’Utah il est primordial de considérer les avantages et les coûts de l’aménagement des espaces verts en ville. Si on veut planter plus de végétaux dans un milieu avec une faible pluviométrie, cela nécessiterait de puiser dans les réserves d’eau de la population. Il est donc nécessaire de bien choisir des espèces végétales ayant des besoins d’humidité moindre, pour ne pas gaspiller les ressources.

La ville de Salt Lake Valley possède un climat semi-aride, avec seulement 462.7 mm de précipitations annuelles en moyenne et une population de plus d’un million d’individus, a constitué un cas d’étude parfait pour les scientifiques. De l’herbe et des arbres ont été rajoutés dans le paysage urbain, et les températures ont été mesurées avec les capteurs thermiques placés dans différents endroits de la ville.

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