Après 8 ans absence Alan Wake finirait-il enfin par refaire parler de lui ? S’il faudra évidemment éviter de tomber dans l’optimisme béat, il semblerait en tout cas que la chose soit dans les cœurs et dans les pensées du côté de Remedy : le studio qui accouchait de cette exclusivité Xbox en 2010 et d’une suite moins réussie, vendue sous forme de Spin-off deux ans plus tard.
Interrogé par Dualshockers sur la possibilité de voir un jour débarquer un nouvel éventuel Alan Wake 2, Mikael Kasurinen (réalisateur chez Remedy) s’est montré finalement assez clair. Officiellement, rien n’est en chantier pour l’heure, mais la licence est “très chère” au studio finlandais. Une porte est donc laissée grande ouverte, d’autant que la franchise appartient désormais intégralement au studio.
“Nous possédons la licence Alan Wake, oui. Je souhaite préciser d’emblée qu’elle nous est très chère. Tout le monde adore Alan Wake chez Remedy et je pense que nous aimerions tous travailler sur un nouvel épisode. Je tiens à être clair là-dessus, mais je ne peux malheureusement pas m’étendre plus que ça sur la question. Nous verrons bien ce qui se passe par la suite avec Alan Wake, mais tout le monde en a envie. Absolument”, explique Kasurinen. Ceci étant Remedy à d’autres chats à fouetter dans l’immédiat, notamment avec le développement de Control, mais pas seulement.
Remedy : un studio qui tourne à plein régime
Toute nouvelle franchise dévoilée pour la première fois lors de l’E3, Control est attendu pour l’année prochaine sur PC, Xbox One et PlayStation 4. Ce n’est toutefois pas le seul projet sur lequel planche Remedy actuellement. Le studio basé à Espoo apporte en effet sa pierre à l’édifice CrossFire 2 en se chargeant de son mode solo, et travaillerait par ailleurs sur d’autres jeux qui restent pour l’heure inconnus au bataillon.
Une fois tout ce beau monde annoncé et lancé, en partie ou en totalité, nul doute que Remedy s’attellera au développement d’un Alan Wake 2. A moins que le titre ne soit déjà dans les tuyaux pour une sortie d’ici deux ou trois ans. Compte tenu des déclarations de Mikael Kasurinen, le doute est permis.