Vous le connaissez certainement et vous l’avez peut-être eu : Le MacBook 13,3’’, modèle emblématique de la pomme, sorti en 2006. Présenté comme le remplaçant de l’iBook et du PowerBook, il présentait des caractéristiques attractives dans un design novateur.
Un design novateur pour un modèle qui a rafraichi la gamme en 2006
Même si un joli noir mat était proposé, c’est la couleur blanche laquée qui est restée LA couleur officielle de ce modèle. Le blanc comme arme de pureté face aux couleurs noires classiques des PC.
Quel design magnifique, accompagné d’un clavier chiclet confortable et d’un trackpad agréable à utiliser. Tout y était : Lecteur superdrive, USB, FireWire, port charge MagSafe aimanté…
Il pesait 2,4 kg pour un format contenu qui faisait de lui le roi de la mobilité.
L’ouverture magnétique de l’écran était révolutionnaire face aux classiques ouvertures à « crochets » fragiles et moins esthétiques. L’écran était globalement de bonne qualité, mais l’angle de vision n’était pas excellent. Il fallait attendre que le rétroéclairage « chauffe » quelques secondes avant d’illuminer parfaitement l’écran.
Je me souviens du bruit fréquent de son ventilateur qui s’agitait à la moindre utilisation. Aujourd’hui, je me demande à la limite s’il y a réellement un ventilateur dans mon MacBook Pro tellement il sait se faire discret.
Ce modèle était assez solide mais il vieillissait mal le plus souvent. La plupart du temps, les dégâts se situaient au niveau de la coque qui entoure le clavier : elle jaunissait avec le temps et il est fréquent de retrouver encore aujourd’hui des modèles avec des parties de plastique manquantes sur le bord de la tranche du MacBook.
C’était également l’époque des batteries remplaçables qui possédaient en plus un indicateur visuel de charge. Pas besoin d’allumer l’ordinateur pour connaitre sa charge. D’ailleurs, l’autonomie était record pour l’époque, il était possible de travailler 8 heures avec sans avoir à le recharger.
Il était également très facile de remplacer le disque dur et la RAM de l’ordinateur. Ère regrettée par beaucoup de bidouilleurs qui ne peuvent plus upgrader eux-mêmes leurs modèles au profit des constructeurs.
Une petite télécommande était fournie pour l’utilisation de Frontrow, l’ancien média center d’Apple. Un atout supplémentaire.
L’excellent utilitaire bootcamp était de la partie, il permettait d’installer très facilement Windows en plus du système Mac natif, et de pouvoir utiliser les deux OS à sa guise. Le prix du MacBook était élevé par rapport à la concurrence, mais le jeu en valait la chandelle.
Une icone de la Pomme
Je venais de l’univers Windows et c’était une sorte de choc pour moi, pour caricaturer je rentrais chez Apple un peu comme on rentre dans les ordres. Les Apple addicts se reconnaitront. Il faut dire que la découverte de la marque et de la qualité de ses produits a bouleversé ma vision de l’informatique et mes utilisations par la suite.
C’était encore l’époque où l’on pouvait entendre une réponse négative à la question « tu connais le MacBook d’Apple ? » et par la suite, j’ai rapidement vu autour de moi la démocratisation de la firme et de ses excellents Mac. Les Mac étaient considérés comme des « ovnis » auprès du public, avec une mauvaise réputation de complexité basée sur des préjugés qui se sont estompés au fil du temps. Vous vous souvenez certainement des « Apple c’est trop compliqué, j’y comprends rien… », à tort.
La mise à jour de ce modèle phare en 2009 nous a donné un modèle encore plus solide et encore plus joli grâce à sa coque unibody faite d’un seul tenant, qui prenait le relais du polycarbonate. Il a laissé la place à l’aluminium par la suite, mais l’excellent format 13,3’’ est heureusement toujours présent. Avec encore plus de variantes par la suite : 11’’, 12’’, MacBook Air…
Le premier MacBook a été une référence qui a permis à Apple de démocratiser leur savoir-faire. Un succès incontestable. Et vous, quel a été votre premier Mac ?
Coucou,
Mon premier macbook était la version 2006, j’ai dû changer à cause du ventilateur qui faisait un énorme bruit. Il fallait démonter en enlevant tous les vis. Je n’ai pas le courage de le faire.
Mon deuxième et dernier macbook est un macbook blanc unibody late 2009, je l’utilise encore.
Si le macbook pro est de la dernière génération, il n’y a plus de ventilo ^^ D’ou l’impression de “discrétion” de celui-ci. Ça fait partie de la phase “moins y’en a plus c’est Cher” d’Apple. C’est bête, les macbook sont de supers ordis
Si mes souvenirs sont bons tu avais fait un test video de ce macbook (en 2008?), et a ce moment la je cherchais un pc portable et c’est ta video qui m’a convaincue a acheter un macbook (c’est aussi a ce moment que je me suis abonné a ton flux rss) justement parce que je me trouvais dans la même situation que toi. J’avais opté pour le modele black 2,4 ghz avec disque dur de 240 go. Figurez vous que je l’ai revendu pas plus tard que hier après 9 ans de bons et loyaux services. En remplaçant le disque dur par un ssd et en ajoutant 4 go de RAM, cette machine était très très rapide. Les gros problèmes après 9 ans ce sont les mises a jours logiciel, le ventilateur qui est au max des qu’on visionne une video youtube, et l’autonomie même après un remplacement de batterie même c’était normal car typiquement Youtube consomme beaucoup sur ces vieilles machines. Le magsafe, quelle invention de dingue !! Le scroll a 2 doigts quel bonheur pour l’époque alors que sur les machines windows c’était un calvaire. Bon j’oublie certainement des choses mais c’était mon premier portable et quel portable!!!
La j’ai craqué pour le MacBook Pro 13 (sans touch bar que je ne supporte pas) j’espère que je pourrais l’utiliser aussi longtemps que ce macbook black.