Revenge Porn : une nouvelle condamnation en France

Le « revenge porn » ou la vengeance par le porno est un phénomène plus ou moins courant chez les Anglo-saxons. Il semble que cela a passé les frontières et débarque en France. Un cas de revenge porn a été justement tranché dans la Gironde. Cela concerne un étudiant de la faculté des Sciences Po Paris qui a posté sur internet des photos intimes d’une autre étudiante pour se venger.

Il a tout de suite été condamné à un an de prison avec sursis.

Revenge Porn

Il a fréquenté la victime pendant deux ans avant que celle-ci ne décide de rompre sur Skype. Pour montrer sa rage, il a publié des photos intimes remontant à l’année 2015. Selon Caroline Baret, présidente au tribunal, ce phénomène fait partie de l’univers de la « génération connectée. »

L’étudiant alors âgé de 24 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel de Bordeaux avec plusieurs inculpations à son encontre.

Les chefs d’accusation

Selon Sud-Ouest, les accusations qui pèsent sur le jeune homme sont nombreuses. Elles lui ont donc valu douze mois d’emprisonnement avec sursis. Une peine qui semble être trop lourde pour l’avocat de l’accusé.

L’accusé est poursuivi en justice pour « accès frauduleux à tout un système de traitement informatisé. » Il est aussi jugé coupable pour « atteinte à l’intimité de la vie privée par fixation, enregistrement ou transmission de l’image d’une personne sans son consentement » ainsi qu’une « divulgation illégale volontaire de données à caractère personnel nuisible. »

De plus en plus de victimes

Pour diverses raisons, des personnes utilisent des données intimes d’autres personnes et les postent sur des sites internet ou des plateformes à usage public comme les réseaux sociaux. Elles peuvent divulguer des images, des vidéos ou encore des contenus textuels érotiques dans lesquels on peut voir le visage ou reconnaitre une personne sans son consentement.

Le but de cette vengeance est de détruire la réputation de la victime. On peut voir les contenus en faisant des recherches utilisant le nom de la personne. Pour le cas du jeune girondin, ce sont ses amis qui ont vu les contenus en premier. Ces derniers ont alerté la victime. Elle a tout de suite porté plainte et s’est constituée partie civile. Devant la barre, l’accusé a avoué avoir posté les contenus une fois. Il n’admet pas être responsable de la propagation qui s’en est suivie.

Cette histoire n’est pas un cas isolé. Il y a d’autres victimes de ce phénomène qui n’osent pas se montrer.

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