Revolve accusé à tort de verser dans la grossophobie

Revolve n’est plus à présenter aux utilisateurs d’Instagram. C’est l’une des marques les plus célèbres du réseau social. La plateforme de commerce en ligne a fait fortune en mettant en vente des vêtements de petits créateurs ou de marques qui débutent.

Revolve a même réussi à conquérir le cœur d’influenceuses populaires comme Emily Ratajkowski, les sœurs Kardashian et Camila Coelho qui portent toutes la marque.

Malheureusement, Revolve se trouve aujourd’hui dans le creux de la vague et fait face à de nombreuses critiques après avoir mis en vente des sweat-shirts aux messages controversés qui prônent selon certains observateurs la grossophobie.

Sur les vêtements, on peut lire « Being fat is not beautiful. It’s an excuse -. Paloma Elsesser » soit « Être gros ce n’est pas beau. C’est une excuse -. Paloma Elsesser. »

Une communication ratée

Ce que les fans de la marque n’ont pas compris c’est que ces vêtements font en fait partie d’une collection de cinq sweat-shirts qui ont été créés par Pia Arrobio, la fondatrice du label LPA, en collaboration avec cinq célébrités pour dénoncer « les commentaires abusifs » qu’on peut lire sur la toile. Pour cette collection, Pia Arrobio a travaillé avec Lena Dunham, Cara Delevingne, Suki Waterhouse et Paloma Elsesser.

Chacune d’entre elles a utilisé le commentaire le plus rabaissant dont elle a pu faire l’objet pour le mettre sur les sweats. Par exemple, Lena Dunham a été traitée « d’horrible résultat du féminisme moderne. » Cara Delevingne quant à elle a été jugée « trop maigre pour être baisée. » Hélas, à cause d’un manque de communication, le public a compris les choses de travers.

Un flop retentissant

Revolve doit actuellement s’en mordre les doigts. Faute d’avoir pris le temps d’expliquer le concept, la marque s’est attiré les foudres des internautes. Comme on aurait pu s’en douter, la collection a fait un énorme flop.

Certaines célébrités ont même réagi face aux sweat-shirts de l’enseigne. Le mannequin plus-size Tess Holliday a traité l’enseigne « d’épave » en ajoutant : « Revolve est suivi par de très jeunes femmes et cela perpétue l’idée toxique que notre valeur est liée à notre poids. Ils n’ont jamais dû me voir parce que je suis grosse et belle. »

Les sweat-shirts qui étaient vendus à 162 livres, soit 180 euros, ont depuis été retirés du site.

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