À l’époque où sa carrière ne demandait qu’à décoller, Sylvester Stallone a pu compter sur l’aide d’un autre acteur pour proposer son scénario de Rocky à ABC : Henry Winkler, qui campait alors Fonzie dans la série Happy Days.
Des petits riens qui font tout. Voilà comment certaines aventures peuvent être résumées, et en particulier celle du film iconique Rocky. Un camarade de Sylvester Stallone a ainsi récemment raconté comment quelques efforts de sa part ont probablement évité à Rocky pire traitement qu’un K.O. en une poignée de secondes.

C’est auprès de Jimmy Fallon qu’Henry Winkler, rendu célèbre par son personnage de Fonzie dans la série Happy Days, a confié comment il avait rendu service à Sylvester Stallone dans le projet Rocky.
Le scénario de Rocky avait été vendu à ABC, qui voulait le changer
Avant que chacun d’eux n’accède à la notoriété, Sylvester Stallone et Henry Winkler étaient amis. Un jour, le premier a demandé au second de transmettre à ABC un scénario qu’il avait écrit. La chaîne diffusait Happy Days, et Sylvester s’est dit qu’il serait relativement facile pour son camarade d’accéder à sa requête.
“ABC a aimé le scénario, alors je leur ai vendu le scénario”, raconte Henry. Sauf que la chaîne a ensuite fait savoir son intention de changer de scénariste. Henry a transmis l’information à Sylvester, qui lui a alors répondu : “Henry, ne les laisse pas me faire ça !”
Henry est reparti voir la chaîne et a demandé à récupérer le scénario en échange de l’argent de la transaction. ABC a indiqué que ce n’était pas de cette manière que les choses se passaient habituellement, mais à force de supplications, Henry Winkler a pu récupérer le scénario et le rendre à Sylvester Stallone. Il est à souligner que dans son anecdote, Henry ne précise qu’à la toute fin que le scénario était celui de Rocky, soufflant ainsi l’assistance dans sa conclusion.
Cette histoire remonte à 1975. L’année suivante, Rocky premier du nom sortait dans les salles obscures. Probablement l’histoire d’amour la plus “punchy” jamais écrite et réalisée, et dont les suites auront à chaque fois réussi l’exploit de ne pas lui faire honte.