Récemment, l’entreprise Rolls-Royce a dévoilé le premier design de son futur réacteur nucléaire spatial miniature. Maintenant, on sait que l’U.K Space Agency a décidé de continuer à financer le développement du réacteur. Ce dernier pourrait être utilisé comme source d’énergie à long terme pour les futures bases lunaires.
En 2022, l’agence spatiale du Royaume-Uni avait déjà alloué une somme de 284 614 euros pour le développement de l’engin nucléaire de Rolls-Royce. Avec le nouveau financement, l’entreprise espère pouvoir fabriquer un modèle de démonstration d’un micro-réacteur qui sera envoyé sur la Lune d’ici 2029.

Dans un communiqué publié le 17 mars dernier, Rolls-Royce et l’U.K. Space Agency ont indiqué que le programme de micro-réacteur aidera à « développer la technologie qui fournira l’énergie nécessaire pour vivre et travailler sur la Lune ».
Ce qui reste encore à faire
Selon les informations, les recherches qui seront entreprises à partir de maintenant seront focalisées sur trois aspects critiques du micro-réacteur. Les chercheurs de Rolls-Royce vont travailler sur la production de chaleur, le transfert de la chaleur, puis la conversion de cette chaleur en une énergie utilisable.
A part cela, il faudra aussi parvenir à adapter l’appareil pour qu’il puisse être utilisé dans l’environnement lunaire. Mais si tout se passe bien, les missions qui se serviront du réacteur miniature auront à disposition une plus grande polyvalence comparées à celles qui produisent l’énergie à partir de panneaux solaires.
Pour Paul Bate, directeur général de l’U.K. Space Agency, cette recherche innovante par Rolls-Royce pourrait jeter les bases de l’alimentation en énergie d’une présence humaine continue sur la Lune.
Travailler avec des partenaires
Pour ce projet, Rolls-Royce ne travaille pas seule. L’entreprise a en effet créé des partenariats avec d’autres institutions pour aider ses scientifiques et ingénieurs. Parmi les partenaires de Rolls-Royce, il y a l’Université d’Oxford, l’Université de Bangor, l’Université de Brighton, ainsi que l’Advanced Manufacturing Research Center (AMRC) et le Nuclear AMRC de l’Université de Sheffield.
George Freeman, ministre adjoint au Département de la science, de l’innovation et de la technologie, a donné son avis par rapport aux partenariats de Rolls-Royce. Selon lui, ce genre de partenariat, entre les entreprises britanniques, l’U.K. Space Agency et le gouvernement, contribue à créer des emplois dans le secteur des technologies spatiales qui pèse environ 18,29 milliards d’euros. Cela permet aussi au Royaume-Uni de continuer à être une force majeure dans le domaine des sciences d’avant-garde.
SOURCE: Space.com