Le relativement faible nombre de PlayStation 5 mises en vente conduirait désormais des gangs à se servir directement dans les camons de livraison au Royaume-Uni. On soulignera que les consoles ne sont pas les seuls biens de valeur dérobés, même si l’on peut s’imaginer qu’elles sont davantage ciblées que le reste.
À bien y regarder, la PlayStation 5 constitue une source continuelle de stress. Pour commencer, il faut parvenir à réunir l’argent pour se procurer une console. Ensuite, réussir à trouver un exemplaire en vente et à le commander. Et au final, prier pour ne pas être tombé(e) sur un modèle plus ou moins défectueux. Mais il y a une étape qu’il convient de considérer au même titre que les autres : la livraison.
The Times (article complet réservé aux abonnés) écrit qu’en cette période de fêtes de fin d’année, des gangs sont à l’œuvre au Royaume-Uni pour forcer des camions de livraison et en récupérer le contenu. La plupart du temps sont ciblés des PlayStation 5, des téléphones haut de gamme ou encore des téléviseurs.
Braquage de camions de livraison : le “rollover” observé 27 fois cette année au Royaume-Uni
La manœuvre utilisée par ces gangs est celle dite du “rollover”, ou “roulement” si l’on se risque à une traduction. Déjà observée à au moins vingt-sept reprises cette année au Royaume-Uni, elle consiste à rassembler trois véhicules près d’un camion, puis à faire sortir un braqueur du toit ouvrant d’une voiture et ensuite à faire ouvrir la porte du camion par ce même individu. Lequel n’a plus qu’à se servir et à déplacer les biens du camion vers les voitures.
Précision dangereuse tant elle peut inciter à davantage d’incidents de ce genre, celle de chauffeurs de camion insuffisamment formés pour parer à ce genre d’agressions. Ces conducteurs sont en effet engagés sur des périodes occasionnelles. La mise en lumière de ces pillages pourra toutefois inciter à de nouvelles mesures de sécurité de la part des entreprises de livraison concernées, afin de garantir l’arrivée à bon port des marchandises sans pour autant que les intermédiaires n’y risquent leur intégrité physique. Et on ne parle pas seulement de la Covid-19 ici.