Samsung Q7, Q8 et Q9 : Cap sur les Quantum Dots !

On n’arrête pas le progrès et Samsung semble l’avoir bien compris. Toutefois, au lieu de suivre le courant et de se ruer sur l’OLED – à l’instar de plusieurs de ses concurrents directs – le constructeur coréen a fait le pari de braquer ses projecteurs sur une autre technologie, non moins prometteuse, le QLED.

Inutile de détailler de nouveau ce qui se cache derrière cette fameuse dénomination, et ce tout simplement parce que nous en avons déjà parlé dans un autre article que vous trouverez ici.

Au lieu de jouer les perroquets, tâchons plutôt de revenir en douceur sur la gamme de Samsung en la matière. Une gamme composée de trois lignées distinctes de téléviseurs, lancées il y a quelques mois : les Q7, Q8 et Q9 (proposées en versions F pour «flat» et C pour «curved» – soit plats ou incurvés). Et avant toute remarque rigolarde, non, il ne s’agit pas de SUV allemands…

Samsung Q7F : le modèle « abordable » de la portée

Décliné en trois tailles différentes (49, 55 et 65 pouces) le Q7 pourrait bien – toutes proportions gardées – être l’ami de votre compte en banque. Vendu à partir de 1700 euros en version 49’’, le téléviseur dispose d’une dalle VA 10 bits / 100 Hz, capable d’afficher une résolution Ultra HD.

Rien de renversant pour l’instant, sauf que QLED oblige, le téléviseur embarque un filtre à boites quantiques (Quantum Dots) permettant notamment des prouesses en termes de colorimétrie et de luminosité – Samsung évoquant la couverture intégrale de l’espace colorimétrique du cinéma numérique (DCI-P3), ainsi qu’une luminosité atteignant les 1500 cd/m² sur ce modèle en particulier.

Autre point important, celui de la fluidité. La firme dévoile – dans le cas des Q7 – un indice PQI 2300 ; pour une fluidité déjà confortable, mais nettement moins bonne que celle des autres TV QLED du constructeur.

Samsung Q8C – Q8F / Q9F : le prix du raffinement

Les deux modèles qui suivent restent fatalement dans la même veine que leur petit frère, du moins à quelques différences près.

Montée en gamme oblige, ces deux téléviseurs pourront notamment compter sur une fluidité supérieure (calée cette fois à un indice PQI 3200), ainsi que sur des dalles incurvées ou plates pour le Q8 (Samsung a profité de sa conférence de presse tenue en amont de l’IFA pour justement présenter la déclinaison «flat» du Q8, qui n’était jusqu’à présent disponible qu’en version «curved»), et seulement plates pour le véritable vaisseau amiral de la gamme QLED : le Q9, qui reste malheureusement assez difficile à trouver dans le commerce – Samsung préférant mettre ses Q7 et Q8 en première ligne sur le marché.

Pour le reste, les deux acolytes profitent des mêmes caractéristiques principales que le Q7 (dalle VA / 100 Hz / UHD…), mais avec un indice de luminosité pouvant atteindre les 2000 nits sur le Q9 et des diagonales cette fois plus imposantes.

Le Q8 est ainsi proposé en versions 55, 65 et 75 pouces, tandis que son grand frère le Q9 se dote de dalles 65 et 75 pouces. Côté prix enfin, Samsung cale le tout entre 3200 et 6500 euros (prix catalogue) pour le Q8, suivant ses dimensions, et à près de 5000 euros pour le Q9 en version 65 pouces.

Notons qu’aux dernières nouvelles, la firme n’a pas encore annoncé de tarif clair en ce qui concerne la dernière déclinaison du Q8 en date (Q8F). Nous mettrons cet article à jour lorsque l’on en saura plus.

Des accessoires et fonctionnalités commun(e)s aux trois lignées…

Histoire d’uniformiser un peu plus le tout, Samsung a mis en avant un certain nombre de fonctionnalités et d’accessoires qui profiteront aux trois variantes de téléviseurs QLED.

En ce qui concerne les « accessoires », on pensera en premier lieu au boîtier OneConnect. Fourni de base avec les TV QLED. Ce dernier regroupe toute la connectique que l’on s’attend à voir sur une télévision et se trouve connecté à l’écran en lui-même par un seul et unique câble optique translucide.

Concrètement cela permet d’éviter d’avoir un paquet de fils branchés à l’arrière de son téléviseur. Ici tout est déporté sur le OneConnect, à l’exception du cordon d’alimentation qui reste naturellement raccordé directement à la dalle (n’ayez pas peur ce dernier reste discret) et de ce fameux câble optique transparent.

La marque souhaite par ce biais faire de ses téléviseurs des objets véritablement esthétiques, et il est pour le coup difficile de leur reprocher quoi que ce soit sur leurs intentions en la matière.

Autre spécificité, la possibilité d’investir dans des pieds nettement plus design que ceux équipant par défaut les téléviseurs de Samsung. La marque en propose 2 (baptisés Studio et Tower), proposés respectivement à 600 et 700 euros.

Des tarifs prohibitifs, pour des pieds qui pourraient toutefois intéresser les esthètes fortunés.

Notons en outre qu’un support mural est également proposé, cette fois contre la modique somme de 150 euros. Ce dernier propose notamment un système d’accroche plutôt chiadé, permettant de plaquer littéralement son téléviseur au mur, et ce en deux coups de tournevis.

Gardons le meilleur pour (presque) la fin : la marque coréenne continue de dispenser la bonne parole Tizen sur ses téléviseurs. Ici le système Made in Samsung embarque bon nombre d’applications courantes et largement appréciées (Molotov, Netflix, Deezer, Spotify, Shazam, Pluzz…), et se paye le luxe d’intégrer la box Canal+ (plus besoin de décodeur donc) ainsi qu’un SteamLink.

Bien connu des joueurs PC, cet outil permet de streamer en local ses jeux de son PC, vers son téléviseur. Il ne reste alors plus qu’à connecter une manette compatible au dispositif pour retrouver toute sa bibliothèque de jeux Steam directement sur sa télé – et dans le cas présent sans qu’un boîtier supplémentaire ne soit nécessaire.

Terminons cette présentation en évoquant la télécommande que Samsung a conçu pour ses téléviseurs QLED. Toujours dans une vision très Life Style (décidément chère à la marque), cette dernière a été pensée pour coller au mieux aux besoins des utilisateurs. La phrase peut paraître cliché (elle l’est sûrement un peu), mais force est de constater qu’une fois en main cette dernière fait ses preuves.

Au delà du simple fait qu’elle a de la gueule, et que son gabarit est des plus appréciables, cette dernière se pose comme une sorte de télécommande universelle permettant de contrôler la majorité des appareils branchés à la télévision. Une bien belle idée qui n’est d’ailleurs pas la seule que Samsung a eu pour sa zapette, puisque on y trouve un système de commandes vocales plutôt efficace… et qu’on y cherche les chiffres traditionnellement présent sur les télécommandes.

Le fait est qu’il n’y en a tout simplement pas, Samsung ayant fait le ménage pour ne garder que l’indispensable. Enfin cela dit, rassurez-vous, une touche permettra quand même de faire apparaître ces fameuses commandes sur l’écran de son téléviseur.

Seul bémol à notre avis, l’absence de pavé tactile sur la télécommande. Le concept s’y prêtait bien, mais la marque coréenne n’a pas souhaité prendre le risque cette année.

Interrogé à ce sujet, un chef de produit nous a toutefois rassurés : le tactile devrait bien faire son entrée sur les télécommandes Samsung d’ici quelques années, le temps que le public soit à même d’apprécier pleinement le concept. Il faut dire que la firme avait effectivement déjà lancé ce genre de features par le passé, sans que la chose ne soit reconnue à sa juste valeur par les utilisateurs.

Bigre, il nous faudra donc attendre !

https://www.fredzone.org/red-by-sfr-un-forfait-30-go-pour-10-e-par-mois-993