La série D des trottinettes électrique Segway Ninebot a été annoncée en Mars comme étant une série économique d’entrée de gamme. Trois modèles sont depuis sortis : La D18E, la D28E et la D38E, allant du moins cher au plus couteux. Aujourd’hui je teste la D18E, le modèle le moins puissant, au prix le plus bas, et tout l’enjeu de mon test va être de répondre à cette question :
Est-ce qu’elle est encore assez performante pour valoir le prix de 359€ auquel on peut la trouver ? Commençons par le commencement, voici la fiche technique de l’appareil.
Caractéristiques de la trotinette électrique Segway Ninebot D18E
- Cadre en alliage de magnésium et d’aluminium
- Panneau LED à une couleur
- Moteur de 250W
- Autonomie de 18 km
- Angle de montée maximum de 10%.
- 4 modes de conduite (écologique, normal, sport et piéton)
- Poids de l’utilisateur de 100 kg
- Frein à tambour arrière et frein électronique ABS avant
- Feux avant et arrière avec réflecteurs E-Mark
- Certification IPX5 pour la résistance à l’eau
- Batterie de 183Wh (5100 mAh)
- Temps de charge de 3,5 heures
- Poids : 14,82 kg
Tour complet de la Segway Ninebot série D
Les trois modèles Segway Ninebot série D ont en commun un design attrayant, combinant des tons noirs et rouges pour attirer l’attention et être vus de loin. Ils partagent également l’utilisation de pneus de 10 pouces avec une chambre à air, une grande taille idéale pour garantir la sécurité sur la plupart des surfaces, qu’il s’agisse d’asphalte ou de routes sablonneuses, en évitant les fissures et les nids de poule qui apparaissent sur nos routes.
C’est une différence avec les modèles Segway précédents qui disposaient de pneus pleins, increvables, mais au détriment du confort puisque les vibrations ressenties étaient très importantes. Il n’y a toutefois pas de suspensions sur les roues du D18E ou de tout autre modèle de la série D, il faudra pour cela vous tourner vers les autres modèles de Ninebot, notamment la gamme KicksSooter GT avec suspension et amortissement hydraulique sur les deux roues.
Un autre aspect pour lequel vous devriez choisir l’un des modèles supérieurs et non le D18E est le poids maximal recommandé. La D18E, supporte jusqu’à 100 kg, alors que les deux autres peuvent porter 120 kg. Les plus performantes D28E et D38E sont aussi plus lourdes de 1 ou 2 kg respectivement, et j’imagine que lors d’une montée ou descente d’escaliers avec la trottinette dans les bras, cette petite différence se fera sentir.
Mais s’il y a bien quelque chose qui distingue cette nouvelle série D, c’est le nombre d’éléments lumineux et réfléchissants introduits sur toute la gamme. En plus des couleurs rouges visibles, les feux avant et arrière vous permettront de rouler la nuit et d’être vu. Nous avons également des éléments réfléchissants E-Mark partout, à la fois sur les roues avant et arrière, répartis sur les deux côtés. Le feu avant de 2,1W, stratégiquement placé en haut du guidon, éclaire le parcours tant que vous ne faites pas de virages serrés.
Premières impressions de la D18E
La première utilisation que je vois pour la D18E c’est évidemment l’alternance transport en commun / trottinette. Utilisation classique de la plupart des trottinettes du marché, mais dans ce modèle on sent que c’était au centre du cahier des charges. Le poids est vraiment léger, le pliage est rapide et facile, elle est relativement petite tout en conservant une plateforme assez large.
C’est dans ces situations que le D18E devient un grand allié, puisqu’il s’agit du modèle le plus léger (14,8 Kg) sans renoncer à une vitesse maximale de 25 Km/h avec la capacité de parcourir jusqu’à 18 km. C’est une trottinette électrique polyvalente, à utiliser au quotidien lors de vos déplacements professionnels quotidiens. La plate-forme du D18E est suffisamment large pour poser les deux pieds confortablement.
Elle offre aussi une bonne adhérence grâce à la surface en caoutchouc de la base. J’ai pu (à mon grand regret) la tester sous une pluie battante, l’adhérence est très bonne ! Le guidon est également de qualité et offre des poignées confortables tout en étant facile à nettoyer. En parlant de pluie, la trottinette offre une résistance à l’eau certifiée IPX5, donc si un jour vous êtes pris dans un orage sur le chemin du retour (comme moi), vous n’aurez rien à craindre pour votre trottinette.
Cela dit, faites toutefois attention, rouler sous la pluie, quel que soit le modèle de ce type de véhicule, n’est jamais une bonne idée ! Pour le freinage du D18E, j’ai testé le frein à tambour arrière et le frein électronique ABS avant, qui sont activés par une seule commande située sur le guidon. Si vous respectez les vitesses maximales autorisées, cela sera amplement suffisant.
Une conduite confortable
J’ai testé les 3 modes de conduite : “Ecologique, Normal et Sport” et n’ai constaté que peu de différences entre eux, une petite augmentation des accélérations mais vraiment pas de quoi s’ébahir. Mais c’est le quatrième mode qui me paraît le plus intéressant : le mode de conduite piéton ou le but est de pousser la trottinette à la main.
La trottinette active alors les feux et les fait clignoter pour gagner en visibilité, le moteur s’active également pour faciliter la poussée à une main. Le moteur du D18E est de 250 W contre 300 et 350 W pour les autres modèles. La batterie de 5100 mAh nous permet de couvrir des distances allant jusqu’à 18 km (d’où le modèle tire son nom).
Le D28E dispose d’une batterie de 7650 mAh pour couvrir 28 km et le D38E d’une batterie de 10 200 mAh pour dépasser 38 km d’autonomie avant d’être rechargé. L’engin est pensé pour une recharge quotidienne, lors de mes tests j’ai pu charger complètement la batterie en 3,5 heures, ce qui est tout à fait convenable pour du quotidien.
L’application mobile offre quelques informations intéressantes
Tous ces objets connectés aujourd’hui viennent tous avec leur application mobile. Ici nous pouvons consulter des données telles que la charge et l’autonomie restantes, les kilomètres parcourus et encore bien d’autres choses.
Il est également possible de sauvegarder son itinéraire en utilisant pour cela le GPS du smartphone. Toujours dans le domaine de la sécurité, l’application permet d’activer un verrouillage électronique qui déclenche une alarme si quelqu’un touche la trottinette.