Selon cette étude, moins votre portefeuille est fourni, plus vous encourriez un risque de défaillance cardiaque

Les résultats d’une nouvelle étude établissent une relation possible entre la situation économique d’une personne et les risques pour elle de s’exposer aux maladies cardiovasculaires (MCV).

Selon les chercheurs, les personnes à faible revenu seraient ainsi plus susceptibles d’être victimes d’insuffisance cardiaque, et la principale raison n’est autre que le manque de sommeil et l’état de stress permanent qui y est associé.

Crédits Pixabay

Outre les tracas du quotidien, les personnes pauvres sont, en effet, obligées de travailler dans des conditions incommodes, voire même obligées d’avoir plusieurs emplois en même temps, ce qui les oblige à empiéter sur le temps de repos nécessaire à l’organisme.

Une étude menée sur plus de dix mille personnes

Cette nouvelle recherche est basée sur l’analyse des données et des résultats d’études antérieures, qui ont vu la participation d’un total d’environ 10.000 personnes. Et il a été démontré que 13,4% de cette population présentent un lien entre le manque de, la profession de la personne et les MCV.

« Étude après étude, nous avons associé le sommeil à toutes sortes de domaines du bien-être, tels que le risque de dépression et de perte de mémoire . Un repos adéquat est essentiel pour restaurer et recharger le corps. Si nous ne dormons pas suffisamment, nous commençons rapidement à le ressentir » a déclaré un des chercheurs.

Quoi qu’il en soit, « la relation entre sommeil, revenu et trouble cardiovasculaire n’est pas encore très bien comprise » selon toujours ces chercheurs.

Si vous voulez mieux vivre, dormez plus

Les scientifiques restent cependant sceptiques à l’idée de confirmer le lien entre la pauvreté d’une personne et les MCV en regard de la complexité de la récolte et de l’analyse des données des études précédentes.

Toutefois, l’étude préconise des solutions pouvant aider à avoir une vie plus calme et moins stressante. Ainsi, selon Dusan Petrovic du Centre universitaire de médecine générale et de santé publique (Suisse) : « Des réformes structurelles sont nécessaires à tous les niveaux de la société pour permettre aux gens de dormir plus. Par exemple, tenter de réduire le bruit, qui est une source importante de troubles du sommeil, avec des fenêtres à double vitrage ; limiter la circulation ; ou ne pas construire de maisons à proximité des aéroports ou des autoroutes. »

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