Selon des médecins, ajouter du sel à table augmenterait les risques de mort prématurée

Beaucoup de personnes ont l’habitude d’ajouter un peu de sel sur un plat déjà salé avant de le consommer. Mais sachez qu’il s’agit d’un geste dangereux, comme l’expliquent des médecins américains et suisses dans leur article publié dans la revue European Heart Journal.

D’après l’étude, les personnes qui ajoutent du sel à leur nourriture après la cuisson sont plus susceptibles de mourir prématurément. Les résultats ont montré que ceux qui mettaient du sel dans leur plat voyaient leur risque de mourir de façon prématurée augmenté de 28%.

Ajouter du sel
Crédits 123RF.com

Selon le Professeur Lu Qi de l’Université Tulane, à sa connaissance, il s’agit de la première étude à se concentrer sur la relation entre l’ajout de sel et la mort prématurée. Il explique que même une petite réduction de la consommation de sodium, en ajoutant juste un peu de sel ou pas du tout lorsqu’on est à table, peut apporter des avantages pour la santé.

Une étude élargie

L’étude menée par les chercheurs consistait à demander à des personnes de répondre à un questionnaire concernant leurs habitudes alimentaires. Il leur a aussi été demandé d’indiquer s’ils avaient l’habitude d’ajouter du sel lorsqu’ils mangeaient. Plus de 500 000 personnes du Royaume-Uni ont participé à l’enquête.

Au cours d’un suivi qui a duré environ neuf ans, les médecins ont enregistré 18 474 morts prématurées parmi les participants.

Une protection naturelle

Pour ceux qui ne peuvent pas se passer du sel lorsqu’ils sont à table, il y a quand même une solution, comme l’expliquent les médecins. Les fruits et les légumes représenteraient un moyen de minimiser les effets du sel grâce à leur teneur élevée en potassium.

Les résultats de l’étude ne montrent pas d’avantages statistiquement significatifs, toutefois, le Professeur Qi indique que les fruits et les légumes ont des vertus qui leur permettent de réduire les risques de mort prématurée.

Quoi qu’il en soit, le Professeur Qi a déclaré qu’il fallait encore mener des études plus approfondies pour mieux comprendre les habitudes alimentaires et comment elles affectent l’organisme.

En attendant, on ne perd rien à réduire la quantité de sel qu’on met dans son assiette.

SOURCE: Futurism

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