Pour endiguer la propagation du virus responsable de la pandémie de Covid-19, le gouvernement britannique a décrété un « sex ban ». Il s’agit d’une règle qui interdit à une personne d’avoir des relations sexuelles avec un individu en dehors de sa bulle sociale.
Figurant parmi les pays les plus durement touchés par la pandémie de Covid-19, le Royaume-Uni a instauré diverses réglementations dans l’espoir de casser les chaînes de transmission du virus. En plus des gestes arrière que les Britanniques doivent respecter au quotidien, des mesures peu communes ont été mises en place. C’est le cas d’une interdiction qui vise à restreindre les activités sexuelles. Concrètement, les autorités interdisent à un individu d’avoir des rapports sexuels avec une personne qui ne fait pas partie de son foyer ou de sa bulle de soutien.
La bulle de soutien ou bulle sociale est un cercle qui regroupe des personnes qui dépendent les unes des autres : collègues directs, amis proches, etc. Le gouvernement britannique la définit de son côté comme un réseau entre un foyer et un autre ménage.
Un sex ban pour freiner la propagation de la Covid-19
Cette mesure, baptisée « sex ban » (ou interdiction du sexe en français), concerne spécialement les zones d’alerte de niveau 2 et 3 telles que Liverpool, Lancaster, Nottingham, Manchester ou encore St Helens. Le dispositif prévoit que seules les personnes qui font partie de la même bulle sociale peuvent avoir un contact physique proche.
En raison de cette réglementation, les couples vivant séparément au sein de zones à haut risque ne peuvent plus donc désormais passer du temps ensemble. Ceux-ci ne sont pas bien entendu les seuls à en être concernés. On pense aux couples non institués et aux célibataires à la recherche d’une âme sœur.
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Une interdiction critiquée
Certains Britanniques voient d’un mauvais œil cette interdiction qu’ils considèrent comme une mesure portant atteinte à leur intimité. Les messages de contestation sont nombreux. En tout cas, le sex ban, associé aux autres règles instaurées, devrait selon les autorités permettre d’améliorer la situation.
Certes, le Royaume-Uni est moins affecté par la deuxième vague de l’épidémie par rapport à la France, mais sachez tout de même que 23 254 individus y ont été diagnostiqués positifs à la Covid-19 en 24 h le 1er novembre.
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