Snapchat s’est retrouvé mêlé à un fait divers particulièrement sordide l’année dernière. Une femme a effectivement publié une vidéo de son viol sur la plateforme pour confondre son agresseur. L’homme a plaidé coupable et il a été condamné à cinq ans de prison fermes.
L’affaire remonte à l’été dernier, et plus précisément au mois d’août. L’agresseur, un homme de soixante-dix-sept ans du nom de James D. Allen se trouvait en compagnie de la petite-fille de sa femme au moment des faits.
L’alcool coulait à flots et Allen a commencé à faire des avances à la jeune fille.
Snapchat mêlé à une affaire sordide
Cette dernière a tenté de le repousser, sans succès. Le ton est rapidement monté et la femme a alors envoyé un message à un de ses amis. Ce dernier a immédiatement prévenu la police locale et cette dernière a envoyé une patrouille sur place pour procéder aux vérifications d’usage.
La jeune fille semblait en bonne santé et la patrouille a donc repris la route.
James Allen n’en est malheureusement pas resté là et l’homme a fait boire sa petite-belle-fille avant de la violer. Cette dernière a tout tenté pour le repousser, mais elle n’a pas réussi à se défaire de son étreinte.
Faute de mieux, elle a donc attrapé son téléphone et elle a filmé toute la scène avant d’envoyer les vidéos à son ami. Ce dernier a appelé une nouvelle fois la police et une nouvelle équipe est intervenue à son domicile. La femme a été conduite à l’hôpital le plus proche afin de subir des examens et ces derniers ont confirmé le rapport sexuel.
Face aux vidéos publiées sur la plateforme, l’homme a fini par reconnaître les faits
James Allen a été immédiatement placé en détention. Après avoir décuvé, ce dernier a commencé par nier les faits, mais les enquêteurs lui ont présenté les vidéos tournées par sa victime.
En octobre, durant son procès, l’homme a commencé par plaider non coupable avant de changer de stratégie. Il a fini par reconnaître les faits.
Le jugement a été rendu au début du mois et Allen a ainsi été condamné à cinq ans de prison fermes. Il a également été inscrit au registre des délinquants sexuels et il le restera jusqu’à la fin de sa vie, et ce même s’il parvient à obtenir une libération anticipée.