Square Enix estime que les développeurs japonais ne devraient pas tenter d’imiter les Occidentaux

Pour le président de Square Enix, il serait contreproductif pour les développeurs japonais d’essayer d’imiter les studios occidentaux. Et depuis le succès mondial de Final Fantasy VII, il serait en effet temps de comprendre que l’Europe et les États-Unis apprécient particulièrement la vision nippone du jeu vidéo.

Avec les moyens nécessaires aujourd’hui pour faire connaître ses produits, se limiter à un seul territoire n’est généralement pas le plan à adopter. Pendant longtemps, l’Occident, et en particulier l’Europe, n’a pas été grandement considéré par les éditeurs de jeux vidéo japonais. Nombre de productions n’ont ainsi pas été exportées sur le Vieux continent, et pendant longtemps, les États-Unis ont pu se targuer de jouer officiellement et dans une langue populaire à Final Fantasy VI et Chrono Trigger. Car c’est bien de Squaresoft, devenu Square Enix, dont nous allons parler plus bas.

Square Enix

L’actuel président de Square Enix Yosuke Matsuda a récemment accordé un entretien à Yahoo Japan. Dans cet échange, le PDG a réaffirmé la nécessité de viser large dans la distribution de ses productions : “De nos jours, le marché des jeux est mondialisé. Le marché national était autrefois important, mais il est maintenant derrière la Chine et les États-Unis. Si vous n’êtes pas reconnu mondialement, vous n’êtes pas en affaires.”

Le patron de Square Enix aussi intéressé par des jeux basés sur la blockchain

M. Matsuda estime qu’il n’est pas besoin de mimer ce qui se fait en Occident pour séduire les Occidentaux.

“Mais il est intéressant de noter que si les développeurs japonais essaient d’imiter les jeux occidentaux, ils ne peuvent pas en faire de bons. Le design des monstres, les effets visuels et sonores, tout cela a encore une patte japonaise. Et les joueurs du monde entier savent que c’est ce qui fait la qualité des jeux japonais.”

Et d’ajouter :

“Les marchés étrangers sont importants, mais il ne suffit pas de développer uniquement pour eux.”

Plus bas, le patron de Square Enix fait bien savoir que se limiter à développer des jeux de type traditionnel n’était “pas suffisant” pour l’éditeur, et qu’il entendait donc concevoir des titres basés sur la blockchain. Le même homme avait d’ailleurs précédemment évoqué la possibilité que Square Enix crée sa propre crypto-monnaie.

Source : Yahoo Japan (via VGC)

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