En Suède, il sera bientôt possible de “parler” avec des morts

En Suède, une agence funéraire s’est lancée dans un projet très ambitieux. Elle souhaite en effet utiliser l’intelligence artificielle pour créer des copies numériques des personnes décédées et nous permettre ainsi de parler avec nos morts.

Faire son deuil est toujours difficile. Il faut en effet être capable de surmonter l’angoisse de sa propre disparition tout en acceptant de renoncer à l’être cher.

Mort

À la mort d’un proche, les individus passent généralement par plusieurs étapes bien distinctes. La séparation donne lieu à une certaine forme de détachement et à un sentiment d’abandon découlant le plus souvent sur une impression de solitude.

Une copie numérique pour rester en contact avec les défunts

Chacun gère la chose à sa façon, mais dans les cas les plus difficiles cette impression de solitude peut déboucher sur des troubles psychologiques ou même sur une profonde dépression.

Les thérapeutes ne voient pas tous les choses de la même manière, mais la plupart d’entre eux s’accordent à dire que le processus de deuil passe avant tout par l’acceptation de la perte de l’autre. Le plus difficile étant bien entendu de reconstruire sa vie sans la personne chère.

Charlotte Runius, la femme à la tête de l’agence funéraire Fenix, ne l’entend visiblement pas de cette oreille et elle a ainsi demandé à ses équipes de travailler sur une technique visant à créer des copies numériques des défunts au travers d’une intelligence artificielle et d’un réseau neuronal complexe.

L’idée est relativement simple à la base et il s’agit ainsi d’utiliser ce réseau neuronal pour reproduire l’identité d’une personne et générer ensuite un bot conversationnel autonome.

La technologie existe déjà

Grâce à ce système, il serait donc possible d’échanger des messages avec une personne disparue et de maintenir ainsi le lien avec elle.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, cette idée n’a rien de fantaisiste et Charlotte Runius pense ainsi que la technologie nécessaire à l’élaboration de tels agents conversationnels existe déjà. Elle a bien entendu conscience que son initiative ne plaira pas à tout le monde, mais elle estime que ces bots pourraient être d’un grand réconfort aux personnes les plus isolées et fragiles.

Toutefois, pour mener à bien son projet, l’agence a besoin d’entraîner son intelligence artificielle et elle recherche ainsi dix volontaires pour créer ses premières copies numériques.

8 réflexions au sujet de “En Suède, il sera bientôt possible de “parler” avec des morts”

  1. “Faire son deuil est toujours difficile. Il faut en effet être capable de surmonter l’angoisse de sa propre disparition tout en acceptant de renoncer à l’être cher.”

    Et c’est en parlant avec un avatar virtuel d’un individu disparu qu’on va s’en remettre ?

    Mais bien-sur…

    On peut faire la même chose pour Gini ma défunte chienne ? elle me manque j’arrive pas à faire le deuil je suis trop idiot pour ça…

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  2. “Contrairement à ce que l’on pourrait croire, cette idée n’a rien de fantaisiste et Charlotte Runius pense ainsi que la technologie nécessaire à l’élaboration de tels agents conversationnels existe déjà”

    Ba la Charlotte ferait bien de se pencher sur les “vrais” projet d’IA et de réseaux neuronales, et elle se rendrait compte que son projet n’existe que pour faire de l’argent…

    Il faudrait qu’un journaliste sérieux s’occupe du sujet important qu’est “l’IA” de nos jours,

    Actuellement, une “IA” ne peut être “programmé” que dans un “environnement/contexte” restreint,

    Une IA qui bat le champion du monde au jeu de Go, n’est pas adapter pour faire un jeu d’échec…
    Il faut la reprogrammer, il faut adapter les “entrés et les sorties”…

    En programmation, “les entrées” sont les informations donnés aux “programmes/IA”, et “les sorties” sont les informations donnés par “le programme/IA” après traitement des “entrées” selon son algorythme…

    Pour recréer une entité virtuelle d’un être humain, il faudrait donc “maitriser” toutes les “entrés et sorties” analogique (donc pas “binaire”, différent de 1/0) que l’humain traite dans toute une vie, pour l’adapter au fameux système binaire…

    Pour faire cela, il faudrait connaitre et comprendre à 100% le fonctionnement de notre cerveau…la belle blague…

    Une fois l’avoir compris, il faudra l’adapter et le stocker sur un système ayant les même critères de traitement qu’un cerveau humain, les plus basiques à comprendre étant : l’ordre, la vitesse, les interrelations, les corrélations, les associations, et les ressentis propres à chaque opérations précédemment effectuées…….etc

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  3. La psychologie (du grec psukhê, âme, et logos, parole, discours), est l’étude et le corpus des connaissances sur les faits psychiques, des comportements et des processus mentaux. La psychologie est la connaissance empirique ou intuitive des sentiments, des idées, des comportements d’une personne et des manières de penser, de sentir, d’agir qui caractérisent un individu ou un groupe1. Il est commun de définir aussi la psychologie comme l’étude scientifique des comportements2.

    Est vraiment loin de rencontrer :

    L’informatique est un domaine d’activité scientifique, technique et industriel concernant le traitement automatique de l’information par l’exécution de programmes informatiques par des machines : des systèmes embarqués, des ordinateurs, des robots, des automates, etc.

    Cordialement

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