Switch : Nintendo n’a toujours pas l’intention de baisser son prix

Alors que les ventes de la Switch sont en recul et qu’il pourrait donc être temps de la baisser de prix, Nintendo estime que ce n’est pas à l’ordre du jeu. Car oui, un très gros argument commercial vient de faire son entrée sur le marché en ce jour même.

L’information est récente, la Switch ne s’est pas aussi bien vendue que Nintendo l’espérait sur la précédente année fiscale, même si la performance de la machine sur cette période peut être perçue comme remarquable sur plusieurs plans.

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Souvent, quand un produit ne se vend pas ou moins bien, la solution d’une baisse de prix est souvent… payante. Mais on parle ici de la Switch, soit la troisième console de jeux vidéo la plus vendue au monde derrière la PS2 de Sony et la Nintendo DS. Une console sortie, qui plus est, il y a plus de six ans.

Pas de baisse du prix de la Switch : le président de Nintendo reste prudent sur l’inflation

Durant la conférence téléphonique où les derniers résultats financiers en date de l’entreprise ont été communiqués, le président de Nintendo Shuntaro Furakawa a répondu à la sempiternelle question d’une baisse de prix de la Switch. Avec un “non” transparaissant à chaque argument avancé :

“En ce qui concerne le matériel, les prix de certains matériaux ont baissé, mais les coûts globaux restent élevés. Nous devons également continuer à prendre en compte l’impact de facteurs tels que l’inflation et les taux de change.

La production a été fortement affectée au cours de l’exercice précédent, c’est pourquoi nous veillons à ce que nos achats de pièces soient effectués suffisamment à l’avance pour garantir une production stable.

“Même si les prix des matières premières diminuent, il faudra du temps pour que cela se répercute sur les coûts de fabrication. Actuellement, il n’est pas prévu de réduire le prix de notre matériel au cours de cet exercice.

“D’autre part, bien que nous n’ayons pas non plus l’intention d’augmenter les prix, le yen continue d’être faible et les coûts d’approvisionnement restent élevés.”

Et de cette manière, les premiers acheteurs n’auront pas à se sentir lésés par rapport aux derniers. Enfin presque.

Source : VGC

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