Taxi volant : Wisk va faire des essais en Nouvelle-Zélande

Les taxis volants se rapprochent de plus en plus de la réalité. En effet après Volocopter, Joby Aviation, Uber ou encore Vertical Aerospace, c’est au tour de la start-up Wisk de donner de bonnes nouvelles concernant son taxi aérien « Cora ».

La société de mobilité aérienne urbaine a indiqué avoir reçu l’autorisation de la Nouvelle-Zélande pour tester son véhicule volant sur le territoire, avec des personnes à son bord.

Taxi
Crédits Pixabay

Mardi  4 février, il a été annoncé que le gouvernement néo-zélandais a donné son aval via un protocole d’accord (MOU). Grâce à ce protocole, Cora pourra transporter ses tout premiers passagers à travers la région de Canterbury, dans le sud du pays.

Cora va bientôt prendre son envol

Wisk est une jeune pousse, fondée l’année dernière par Kitty Hawk et Boeing.  Depuis, la start-up s’est consacrée corps et âme dans le développement de Cora. S’apparentant plus à un avion capable de décoller et atterrir verticalement, le taxi volant présente la double particularité d’être non seulement électrique, mais également autonome.

Grâce à la mise en place du MOU, Cora va enfin pouvoir faire ses preuves. Maintenant que l’accord est établi, toutes les procédures pour commencer les essais sont en cours de préparation et validation. Le taxi volant de Wisk n’attend plus que la certification de la New Zealand Civil Aviation Authority pour s’envoler avec des passagers à travers Canterbury.

La Nouvelle-Zélande, le paradis des taxis volants ?

Cette collaboration entre Wisk et la Nouvelle-Zélande est née d’une initiative du gouvernement qui est constamment à la recherche de partenaires industriels innovants pour tester des aéronefs autonomes sur le territoire.

Pour Gary Gysin, le PDG de la société, ce partenariat est une véritable aubaine pour Wisk : « nous sommes ravis d’avoir maintenant un accord signé avec le gouvernement néo-zélandais, qui propulsera l’entrée de Cora sur le marché du taxi aérien. Nous considérons cet accord comme un signe de confiance dans nos produits et nos capacités à développer et à fournir un service de taxi aérien sûr et fiable, à partir de la Nouvelle-Zélande. »

De son côté, le gouvernement néo-zélandais a également exprimé sa satisfaction concernant le projet : « cet essai est le premier du genre et la technologie innovante de Wisk et son engagement en Nouvelle-Zélande en font un partenaire idéal pour faire avancer l’avenir des voyages en Nouvelle-Zélande et dans le monde », a indiqué la ministre de la Recherche, des Sciences et de l’Innovation, Megan Woods.

Et ce n’est que le début, car la Nouvelle-Zélande souhaite attirer davantage de collaborateurs en proposant un écosystème d’innovation prospère, avec des experts enthousiastes et des technologies de pointe à portée de main.

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