Test de Cyberpunk 2077 : Un excellent jeu victime de sa communication bien rôdée

Déjà 13 millions de copies pour Cyberpunk 2077 malgré les polémiques. Car sur PS4 et Xbox One, les performances sont loin d’être au rendez-vous et de multiples bugs entachent l’expérience des joueurs. Un véritable cas d’école pour CD Projekt, forcé de se plier aux exigences des investisseurs pour tenir les délais, ne pas frustrer les joueurs impatients, sacrifiant au passage la santé mentale et physique de ses équipes dévouées.

Maintenant que le décor est planté, Cyberpunk 2077 est-il le naufrage vendu par bon nombre d’utilisateurs sur les réseaux sociaux ? Avouons-le, la colère est justifiée, mais ces critiques souvent disproportionnées – pour un jeu qui aurait dû sortir plus tard. Ou se contenter de sortir sur PS5, Xbox Series X/Series S, PC et Stadia.

Cyberpunk 2077 vous laisse une grande liberté, jusqu’à vos romances – Crédit : CD Projekt/Fredzone

Si la déception est si grande, ce n’est pas un hasard. Le jeu a largement été victime de sa communication bien rodée. Pendant deux ans, CD Projekt a distillé peu d’images de son bébé, promettant un jeu qui révolutionnerait le genre. Si la révolution n’est pas celle annoncée, le plaisir de jeu est bien présent. En découle une excellente expérience vidéoludique, que la rédaction a pu essayer sur un PC doté d’une carte graphique GeForce RTX 2080.

Le talent d’écriture de CD Projekt fait des merveilles

Si les tests annoncent une durée de vie entre 20 et 25 heures, il s’agit uniquement de la quête principale. Car pour peu que vous soyez fan de RPG, Cyberpunk 2077 multiplie les embranchements scénaristiques et vous détourne régulièrement de votre tâche pour raconter de grandes histoires.

Au moment de la rédaction du test, ce sont 45 heures de jeu qu’empile votre rédacteur. Et le générique de fin n’est pas encore arrivé.

Après être passé par la création de V, plutôt complète (vous pourrez même jouer un personnage transgenre), Cyberpunk 2077 vous demande de sélectionner une origine parmi les trois proposées : Nomade, Corpo ou Enfant des rues. En dehors d’une mise en bouche très courte, de dialogues supplémentaires le long du récit et rencontres, comme avec Jackie, c’est un peu la déception.

Votre origine ne change pas grand chose, dans les faits.

L’introduction sera surtout l’occasion de vous familiariser avec les mécaniques, assez nombreuses et confuses au départ. Fort heureusement, après plusieurs heures, il devient aisé de comprendre comment fonctionne Cyberpunk 2077, finalement bien pensé. Si le jeu vous laisse une grande liberté pour terminer les quêtes, il vous prend tout de même par la main à la façon d’un Red Dead Redemption II.

Entrer ici en marchant, s’asseoir à cette place précise, boire (ou non) un petit coup en discutant avec la serveuse, attendre que votre rendez-vous arrive avec un contrat de mercenaire à remplir…

La mise en scène est souvent brillante pour le joueur qui aime prendre son temps – Crédit : CD Projekt/Fredzone

Et c’est de ce côté que Cyberpunk 2077 se démarque d’un autre AAA : son écriture brillante. Tous les personnages ont une personnalité propre, des dialogues riches, complets, bien rodés. C’est un véritable plaisir de discuter des heures avec eux. La structure des quêtes est souvent la même, mais fonctionne. Un contrat vous est confié, puis ce dernier prend une tournure inattendue. Vous devez alors faire des choix et conclure la quête selon différentes directions. Il est toujours amusant de comparer sa propre expérience à celles de ses amis et réaliser qu’il existe une multitude de conclusions à une quête.

Si les quêtes se présentent naturellement à vous, en général, d’autres doivent être trouvées. Des marqueurs apparaissent alors sur la carte, avec le niveau de difficulté, et demandent à V de s’y rendre.

CD Projekt a fait le grand effort de ne pas créer des quêtes génériques, mais de toutes les écrire, renforçant la sensation d’un monde cohérent. On tombera sur un braquage dans un restaurant, un moine prônant la fin du transhumanisme, un énième cyberpsycho à affronter… Il vous faudra énormément de temps pour trouver tous les marqueurs, qui apparaissent lorsque vous êtes dans la zone.

Plusieurs quêtes, secondaires ou principales, risquent de marquer votre expérience et vous chambouler profondément. On pense, sans spoiler, au récit sur Joshua ou Evelyn, le passage avec les prostitués du Clouds, la rencontre avec de vieux amis de Johnny Silverhand, le casse avec Jackie, le passage chez les Voodoo Boys de Pacifica, la piste d’un tueur en série au mode opératoire glaçant… La liste est longue comme un bras augmenté par les lames Mantis et vous demandera plusieurs dizaines d’heures de votre temps. Mais ce temps ne sera pas perdu si vous acceptez d’être transporté dans l’univers imaginé par Mike Pondsmith, créateur du jeu de rôle Cyberpunk et consultant sur Cyberpunk 2077.

Vous pourrez voir votre V dans le menu – Crédit : CD Projekt/Fredzone

Un grand soin a été apporté à la mise en scène, renforçant l’immersion. Le joueur voit les mains de V bouger lors des dialogues, ses jambes croisées sur un canapé… Vous ne jouez pas le personnage, vous êtes le personnage. Et c’est justement là l’une des grandes forces de Cyberpunk 2077 : V existe et a une identité, un passé, avant même que vous n’en preniez le contrôle. On accepte sans rechigner de monter dans la bagnole d’une personne croisée lors d’une quête pour discuter, regarder  les sublimes décors par la fenêtre lors du trajet, comme dans la vraie vie. On prend le temps de suivre quelqu’un en bavardant jusqu’au marqueur, décrocher les appels (parfois un peu trop envahissants) et répondre aux SMS. Beaucoup se sont plaints, avant même la sortie du jeu, qu’une vue à la troisième personne ne soit pas disponible (en dehors des phases de conduite, beaucoup plus agréables avec cette caméra extérieure). Dans les faits, une telle proposition aurait gâché la mise en scène de Cyberpunk 2077 et son essence.

Rassurez-vous : il sera possible de regarder votre personnage. Dans le menu, onglet Inventaire, ou devant des miroirs disséminés ici et là dans Night City et les Badlands. Mais Cyberpunk 2077 ne veut pas que vous ayez un regard extérieur, car c’est tout le propos de son récit. Votre cohabitation avec Johnny Silverhand, terroriste et rockeur tête brûlée qui vit dans votre tête, va dans ce sens et donne l’impression que l’homme vous guette à tous les instants, même les plus intimes, et influence vos choix par sa psyché. Un monde déshumanisé, où le corps n’est plus qu’une enveloppe, une marchandise. On naît dans l’indifférence, tentant de se faire une place avant de disparaître, oublié de tous.

Vous passerez beaucoup de temps dans la tête de Johnny Silverhand, et vice-versa – Crédit : CD Prokekt/Fredzone

Après un premier acte long de plusieurs heures, le récit de Cyberpunk 2077 prend un virage inattendu. Sans spoiler votre aventure, Johnny Silverhand arrive dans votre vie et les choses vont changer. Si le terroriste et rockeur n’est pas très sympathique, au fil de vos échanges, de ses souvenirs, un drôle de lien risque de vous unir. Pour peu que vous écoutiez ce que ce grand torturé, contre les corporations, a à vous dire.

Les échanges philosophiques avec Johnny Silverhand soulèveront de véritables questions quant au transhumanisme, à la place de l’individu dans une société de plus en plus froide et obsédée par l’argent, le souvenir que chacun laisse à sa mort. C’est ce virage inattendu qui font des actes suivants de Cyberpunk 2077 de véritables claques d’écriture, impliquant toujours plus le joueur, V, dans ce monde qui évolue au fil de ses actions.

Les personnages que vous rencontrerez se souviendront de vous et votre dynamique avec sera différente en fonction de vos choix passés.

Mais Johnny Silverhand n’est pas qu’un rockeur grincheux et cynique. Personnage ambigu, le terroriste sème souvent le doute quant à ses véritables intentions et il sera difficile de lui faire confiance. Et votre jeu vous demandera parfois de faire des choix en rapport avec Silverhand qui peuvent mettre V en danger. Cyberpunk 2077 n’hésite pas à vous malmener avec des décisions compliquées. Plutôt peste ou choléra ?

Arriver à séduire l’élu de votre cœur ne sera pas toujours aisé – Crédit : CD Projekt/Fredzone

Comme dans The Witcher 3, CD Projekt a pris le soin de mettre en scène plusieurs romances. Des romances qui peuvent être de longues relations ou des coups d’un soir, avec différents personnages. Et comme dans la vraie vie, ces derniers ont une orientation sexuelle bien précise. En tant qu’homme, il ne sera pas possible de nouer une histoire d’amour avec une femme lesbienne. En tant que femme, il ne sera pas possible de nouer une histoire d’amour avec un homme hétérosexuel. Vous avez compris le principe.

Ces romances renforcent l’écriture de Cyberpunk 2077 et vous donne une place dans ce monde. D’autant plus que ces dernières sont généralement bien écrites et vous demanderont de faire des choix précis pour plaire à l’élu de votre cœur, lors de longues heures de quêtes, discussions, appels, SMS… On se prend, avec surprise, d’affection pour la personne qui partage notre vie dans une ville de Night City très individualiste.

Night City, ville tentaculaire de toutes les luxures aux personnages expressifs

Night City va vous immerger pendant des heures – Crédit : CD Projekt/Fredzone

Night City est une ville de débauche, ultra libérale et sous le joug de corporations. Plutôt ironique lorsque l’on sait que les développeurs de Cyberpunk 2077 ont été étrillés par le système et des actionnaires et joueurs impatients, une communication beaucoup trop tape-à-l’œil…

L’hypersexualité a une place importante dans Night City. On trouve des sextoys un peu partout, publicités vulgaires, drogues posées négligemment sur la table d’un vieux motel pourri et totalement acceptées dans cette métropole indépendante. Il est sûr que l’univers et la direction artistique de Cyberpunk 2077 ne plaira pas à tout le monde, mais pour peu qu’on adhère à ce monde mature, de débauche, la magie opère. Malheureusement cassée à de nombreuses reprises par les bugs qui ponctuent l’aventure.

D’un PNJ au comportement étrange à une arme invisible dans vos mains en passant par des scripts qui demanderont un reload de la save pour s’activer. Et la sauvegarde, parlons-en. Comme dans tout bon jeu de rôle, vous appuierez, à de nombreuses reprises, sur la touche F5 (chez les joueurs PC) pour effectuer une sauvegarde rapide.

Une fonction fatale pour votre partie puisqu’entre 6 et 8 mo, cette dernière sera définitivement corrompue. Encore un bug fâcheux pour un jeu inachevé d’un point de vue technique (ndlr : un patch a été déployé afin de corriger le problème).

Pour revenir à l’immersion, si Night City est aussi fascinante, c’est grâce aux nombreux districts qui composent la ville, tous dirigés par des gangs. Au centre-ville, on trouve les plus riches. Pacifica est un quartier pauvre où la police ne met plus les pieds. Quant aux Badlands, désert où marginaux, nomades, tentent de vivre paisiblement, loin de l’agitation d’un Night City dont on aperçoit, au loin, les lumières néons qui rappelleront Blade Runner aux cinéphiles. La vie est riche et on se surprend à s’arrêter devant la discussion de passants, écouter un conspirationniste dénonçant la mainmise des corporations pendant que deux jeunes femmes se prennent en photo avec pour s’en moquer. Night City est définitivement organique.

Les expressions faciales sont réussies – Crédit : CD Projekt/Fredzone

Les personnages tiennent une place centrale dans la vie de Night City. Et graphiquement, CD Projekt n’a pas fait les choses à moitié, aussi bien avec les décors, modélisations, les expressions faciales réalistes. Tous ceux qui croiseront votre route sembleront vivants et naturels. On pense notamment au jeu sur le mouvement des mains, la démarche, lorsqu’un homme qui vous parle d’une affaire importante tourne dans la pièce, réfléchissant à un plan.

Au-delà de l’animation des personnages tous très attachants, Night City regorge de néons, bâtiments impressionnants, zones que vous apprendrez à connaître. Il sera ici quasiment nécessaire de jouer en Élevé/Ultra avec le Ray-tracing activé pour profiter au maximum des sublimes jeux de lumière, d’effets de particules réalistes.

Si un jeu n’a pas nécessairement besoin d’être photoréaliste pour être bon, Cyberpunk 2077 s’en voit presque obligé dans son désir d’immerger dans un monde crédible.

C’est cette vie riche qui donne envie de se replonger le plus vite possible dans Night City et laisser sa trace dans ce monde cyberpunk. Avec une seule idée qui trotte en tête : après le générique, lancer une nouvelle partie pour tenter de nouvelles approches, choix différents. Car côté gameplay, Cyberpunk 2077 fait bien le travail, sans être une révolution.

Des gunfights peu révolutionnaires, mais un gameplay qui tente des choses

Les gunfights fonctionnent assez bien – Crédit : CD Projekt/Fredzone

A ceux qui s’attendaient à un gameplay révolutionnaire, ne vous emballez pas. C’est la première fois que CD Projekt s’attaque au corps-à-corps (en vue à la première personne) et aux gunfights, et il y a encore des efforts à faire de ce côté. Cependant, on prend tout de même un grand plaisir à utiliser les armes à feu à disposition, entre fusils à pompe, pistolets, snipers.

Des armes à feu accompagnées de modifications permettant d’utiliser des balles intelligentes, capables notamment de traquer une cible, et autres augmentations. Si les premiers affrontements sont assez lambdas, augmenter V en passant chez le Charcudoc pour améliorer vos réflexes, doter vos bras de lames, vous permettre d’effectuer un double saut, rendra le tout plus dynamique.

Pour le corps-à-corps, notamment les poings et lames, les sensations ne sont pas forcément géniales, mais le minimum syndical est atteint de ce côté. Plusieurs fois pendant le développement de Cyberpunk 2077, le studio polonais a laissé entendre que cette partie du gameplay était encore à revoir.

Globalement, on ne rechignera jamais à dégainer ses armes même si le jeu se révèle rapidement aisé, même en difficile, lorsque les mécaniques sont acquises. Sans oublier que l’intelligence artificielle aux fraises des ennemis vous facilitera souvent la tâche. On s’attend à mieux de Cyberpunk 2077 : il ne s’agit pas d’un Ubisoft rushé en une année !

L’une des missions vous offrira le choix d’un gameplay létale ou non – Crédit : CD Projekt/Fredzone

Il sera aussi possible de rendre vos armes non-létale ou opter pour la furtivité, si vous cherchez une approche « humaniste ». Car à plusieurs reprises, ne pas laisser de victimes changera les dialogues avec certains personnages. Sans oublier ce challenge supplémentaire d’arriver au bout de plusieurs heures de jeu sans jamais tuer personne. La meilleure option restera le piratage, vous permettant d’aveugler les ennemis, prendre contrôle des objets connectés, diffuser chez eux un virus non-létale qui se transmet par proximité… Mais rien ne vous empêchera de forcer un individu à se tirer une balle dans le crâne en le piratant.

Pour choisir votre gameplay, on passe par la traditionnelle fiche de personnage, avec plusieurs sections (intelligence, sang-froid, piratage…) ouvrant des sous-catégories, entre compétences actives ou passives. A chaque niveau acquis, vous pourrez attribuer un point à l’une de vos sections puis à une compétence, tout simplement. A vous d’équilibrer au maximum V pour obtenir le build parfait pour votre session de jeu. De côté, c’est assez riche.

Autre particularité du gameplay, les danses sensorielles. A plusieurs reprises dans le jeu, vous utiliserez cette réalité augmentée++ pour dénicher des détails de scènes vécues et enregistrées. Le tout fonctionne comme une vidéo : avance, rembobinage, pause… Les différents indices sont alors visuels ou sonores et vous demanderont une grande attention pour préparer votre contrat. Si ces scènes impressionnent au début, elles deviennent vite quelconques par la suite, à certaines exceptions, comme lors d’une quête avec un tueur en série.

Une conduite vraiment désagréable à prendre en main

La conduite n’est pas vraiment au point – Crédit : CD Projekt/Fredzone

Là où Cyberpunk 2077 se plante totalement, c’est du côté de la conduite. Voitures comme motos ne sont pas très agréables à conduire, et vous pousseront à passer par le voyage rapide, ce qui empêche de profiter d’une ville de Night City pourtant sublime. Prenez une voiture de sport : vous aurez du mal à tourner sans faire un 360 ou rentrer dans le mur. On vous recommandera d’opter pour une moto puisque généralement, vous prendre un mur ou un autre véhicule ne vous fera même pas vaciller. Sans oublier la possibilité de passer entre les voitures. Ne parlons même pas de la quête secondaire très désagréable vous demandant de remporter plusieurs courses de rue. Un virage serré et vous pouvez dire adieu à la victoire, même si vous étiez premier. Et que dire des adversaires qui se téléportent derrière votre véhicule lorsque vous êtes en tête… Pas très juste !

Mais la conduite est un peu rattrapée par la construction de Night City. Très souvent, un objectif à 200 mètres vous demandera de passer par l’autoroute, prendre tel embranchement, et le marqueur pourtant si près vous paraîtra si loin. Et croyez-nous, ce choix de modélisation tentaculaire est étrangement agréable et oblige à voir du pays !

En conclusion

Bourré de défauts, certes, mais avec d’immenses qualités – Crédit : CD Projekt/Fredzone

Certes, une fois manette en main, Cyberpunk 2077 n’est pas la révolution annoncée, et les nombreux bugs pourront vite avoir raison de vos nerfs. Mais reconnaissons-le : son atmosphère, l’ambiance de Night City, l’écriture et dialogues aux petits oignons, les graphismes… Impossible de haïr l’œuvre de CD Projekt, et on se risque même à parler d’excellence (nous ne sommes pas vendus au studio, promis) (ndlr : nous avons d’ailleurs acheté nos exemplaires avec nos fonds propres). Au final, une expérience immersive et grisante, qui vaut le détour et vous fera passer plusieurs dizaines d’heures agréables, c’est indéniable.

Espérons que les nombreux correctifs rendront Cyberpunk 2077 plus agréable et, surtout, le jeu qu’il devait être. Sans oublier les DLC gratuits à venir qui promettent des heures de jeu supplémentaires.

On vous recommandera expressément de mettre la main sur Cyberpunk 2077 sous plusieurs conditions :

  • Vous aimez l’univers cyberpunk et des œuvres comme Ghost in the shell, Blade Runner…
  • Vous êtes un aficionados de jeux de rôle.
  • Vous possédez un PC puissant, une Xbox Series X/Series S, PS5 ou encore Stadia. Joueurs PS4 et Xbox One, fuyez. Loin.
  • Vous n’avez pas peur d’un univers ultra sexualisé, froid et déshumanisé, souvent violent. Certains ont été rebutés.
  • Vous ne redoutez pas les longues dialogues et moments contemplatifs, où vous serez simple passager d’une voiture.
  • Vous êtes prêts à passer l’éponge sur les bugs, qui bloquent rarement votre partie.

Dans le cas contraire, passez votre chemin. Cyberpunk 2077 n’est ni un FPS, ni un GTA-like. On s’approche beaucoup plus d’un Red Dead Redemption II, en grossissant le trait.

1 réflexion au sujet de « Test de Cyberpunk 2077 : Un excellent jeu victime de sa communication bien rôdée »

  1. Le problème de la conduite vient du fait que les voitures de sport puissantes sont majoritairement des propulsions. A mon sens c’est plus les gens qui n’ont peut être pas l’habitude de gérer ce genre de voitures.
    Avec une manette on peut doser l’accélération, comme on le ferait dans la vie avec ce genre de voiture : plein gaz à faible vitesse dans un virage et c’est le tête à queue assuré. Tout le monde à déjà vu ce genre de vidéo où le mec veut faire le malin avec sa grosse Mustang et se plante lamentablement après avoir fait à peine 20 m … Avec un clavier, l’accélération c’est tout ou rien donc autant dire que c’est mission impossible !
    Jouant sur PC, je trouve cela dit la conduite des voitures à transmission intégrale plus facile.

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