Dockcase Smart SSD Enclosure : Test, avis et présentation de l’accessoire

Je préfère être clair dès le tout début : le DOCKCASE Smart SSD Enclosure m’a franchement épaté. La marque a très bien compris l’essentiel pour les utilisateurs de disques dur portables : la conservation des données… Et c’est sans parler de la vitesse de transfert de fichiers : Dockcase a pensé au public et s’est assuré de proposer un produit non pas en fonction de nos attentes, mais bien au-delà ! Un écran d’information sur un SSD ? Il fallait vraiment y penser…  

SSD Dockcase smart enclosure
SSD Dockcase smart enclosure

C’était un pur plaisir de tester cette merveille. D’une part, parce que Dockcase s’est récemment érigé en spécialiste du domaine, avec ses campagnes Kickstarter parfaitement réussies jusque-là – je n’allais bien évidemment pas rater l’occasion de tester un produit Dockcase ! D’autre part, en bon curieux que je suis, le principe même sous lequel ce disque dur a pris vie a très vite attiré mon attention. Je devais m’en faire un avis… et je ne suis pas déçu du résultat.  

Bon, si on passait aux détails de mon test maintenant ? 

Découverte du produit

Alors, j’ai en main l’emballage d’un Dockcase Smart SSD Enclosure PLP-10s. Ça commence tout en finesse, avec un emballage assez compact, au design soft… rien d’extravaguant sur la face avant, juste le logo Dockcase et la mention “Smart SSD Enclosure”. Pourquoi en mettre plein la vue sur l’emballage quand l’appareil à lui seul peut vous mettre “bouche bée” ? 

Au dos de l’emballage, on a droit à quelques informations sur le produit, ainsi que des spécificités sur le modèle dont il est question. Bon, tout plein d’excitation, j’ouvre l’emballage : je n’en pouvais plus de faire durer le suspens. En dehors de cette fine odeur du tout neuf, l’emballage est constitué : 

  • d’une notice ;
  • du boitier du disque dur PLP-10s ;
  • d’un câble USB-C vers USB-C/A ;
  • de vis ;
  • et d’un tournevis. 

Je reviens d’abord sur le boitier, le cœur même du SSD Enclosure. On pense tout de suite élégance et portabilité dès le premier coup d’œil. Et ce n’est pas à tort… niveau élégance, le boitier est un sublime alliage gris de verre trempé et de zinc. Il n’y a rien à contester sur ce point, il se marie extrêmement bien avec mes autres équipements hi-tech – particulièrement avec mon ordinateur d’ailleurs. 

Le boitier est également pourvu d’une couverture de palmes qui, en plus de sublimer l’aspect de l’appareil, le rend plus facile à porter – plus de glissades incontrôlées ; on aurait dit qu’il est collé à la paume de ma main. Toujours niveau portabilité, je trouve qu’elle est encore plus aisée avec ses 127*39*14 mm de dimensions et son poids de 148,5 g. Je le glisse sans encombres dans ma poche et il tient bien en plus ! 

Après une petite promenade dans mon jardin avec mon disque tout neuf, je peux confirmer que les rumeurs sont bien fondées : le disque ne m’a posé aucun problème pendant mes déplacements et j’étais véritablement libre de mes mouvements. Bien entendu, il ne s’agissait pas de faire de la gymnastique pour en tester les limites… ni même les miennes ! Je n’ai rien à critiquer sur l’aspect du DockCase Smart SSD Enclosure, c’est du sublime ! Qu’en est-il à présent de ce qu’il a “dans le ventre”  ? 

SSD Dockcase smart enclosure
SSD Dockcase smart enclosure

Mise en route du Smart SSD Enclosure 

  • Installation du SSD dans le boitier

J’ai mon boitier, le câble de transfert et mon ordinateur… il ne me manque plus que le SSD en lui-même. Eh oui, vous devez savoir que pour fonctionner, il faut installer un SSD de capacité convenable pour vos besoins. Pour sa part, le Smart SSD Enclosure supporte des SSD de types M Key M.2 (NVMe) et B&M Key M.2 (NVMe/SATA) – tout ça pour quatre différentes dimensions de SSD : 22*30, 22*42, 22*60, 22*80.

De mon côté, j’avais préalablement acheté un SSD NVMe/SATA d’1 To, de dimensions 22*80. Il suffisait ensuite de me saisir du tournevis fourni pour ouvrir délicatement le boitier, par l’arrière. En effet, la vis d’ouverture se trouve sur la face opposée à celle de l’écran LCD. Le boitier est à peine, ouvert qu’on sent toutes les ressources technologiques qui ont concourues à la conception de ce bijou. 

Il ne me restait plus qu’à glisser le SSD dans son port, puis à le maintenir bien en place avec la vis d’ajustement – également fournie dans l’emballage. Très facile à monter, même pas besoin de serrer fort pour qu’il tienne en place. Je referme le boitier avec la même aisance et je suis fin prêt à le brancher.

  • Branchement du SSD 

Vu que je devais brancher le disque à mon ordinateur portatif, je me suis simplement servi du port USB du câble. Allez, on a trop longtemps attendu cette étape : je le branche maintenant ! 

Et là, surprise – non pas que je ne m’y attendais pas, mais j’ai quand même bien ressenti cet effet surprise : un écran qui s’allume dès le contact du Smart SSD Enclosure avec l’ordinateur… comment ne pas être ébahi ? Surtout qu’il s’agit du tout premier disque du type que je tiens entre mes mains, l’excitation est à son comble ! 

L’écran en question, ou encore le “contrôle exclusif D-Key” est supposé présenter des informations techniques sur l’état du disque dur. Sur le mien, je peux voir “10 Sec PLP Ready” : il dit clairement qu’il s’agit d’un boitier Power Less Protection avec un délai de protection contre les coupures de 10 secondes. Le D-Key  précise surtout que mon disque dur est prêt à l’usage. Juste en dessous, j’ai 1 TB / NVMe(SATA)  10 Gbps : ce sont bien les caractéristiques de mon SSD là… super pratique – au moins je suis certain que j’ai inséré le bon SSD. 

On poursuit avec la mention “LIFE 100%   72 hours”, puis “Good” en bas… inconsciemment j’ai esquissé un léger sourire : je me suis senti rassuré ! Mon disque “va bien” et mon boitier est capable de m’en informer. Que demander de plus ? On croirait que toutes ces informations suffisent amplement, mais il y a mieux : on a également droit à une petite précision sur le type de partition (GPT pour moi) et le nombre de partitions surtout. Mon disque en a 2 pour un total de 935 Go en tout (il suffit de regarder juste au-dessus de la mention du type de partition pour voir le total en question).

En clair, d’un coup d’oeil, j’ai pu connaitre : 

  • l’état de santé du SSD ; 
  • sa durée de vie ; 
  • les temps de mise sous tension du disque ;
  • la capacité restante. 

Par ailleurs, je vous l’ai dit plus haut : je suis très curieux aussi. Je n’ai donc pas hésité à naviguer entre les différents menus que propose l’écran, parce qu’en plus d’informer, le D-Key permet aussi de paramétrer et d’accéder à plus de détails. Pour ça, je n’avais qu’à appuyer sur un bouton situé sur la face latérale du boitier et le tour était joué. J’ai pu dénombrer 4 pages au total : 

  • SSD Information – un étalage complet de tous les détails du SSD ;
  • Partitions Information – tout ce qu’il faut savoir sur les types de partitionnement ;
  • Disk Management – cette page concerne surtout la gestion des partitions disponibles 
  • Et un dernier écran qui présente les informations du disque (entre autres la version du système, la langue…).

Comme je le disais, il est possible de paramétrer certains aspects du boitier depuis cet écran à votre guise. Bien sûr, ce n’est nullement nécessaire – les paramètres de base sont largement convenables. D’ailleurs j’ai préféré tout laisser tel quel… Je pense que le plus important à retenir à ce niveau, c’est la possibilité de connaitre l’état de son disque dur, sans avoir à l’ouvrir ou à le confier à un spécialiste. 

Fini toutes mes nuits blanches, à penser à ce qu’il pourrait bien advenir de mes fichiers, avec un quelconque disque qui lâche des cliquetis inquiétants à chaque branchement.  

  • Test des copies

Maintenant, petit coup d’œil sur ce qui se passe sur mon ordinateur : ce dernier reconnait le périphérique et j’y ai accès. C’est parfait, je peux tester une copie… ça vous dit ? J’ai pris les devants, et donc sauté sur l’occasion pour faire une lourde copie, à mon sens. Pour ma part, j’adore les séries, j’en ai énormément sur mon disque et, résultat : elles peuvent parfois m’empêcher de me concentrer sur mon travail. Pourquoi ne pas en copier un maximum sur le disque ? Histoire de les rendre légèrement plus difficile d’accès… Allez, j’y vais.

Donc là, je sélectionne la plupart des films et séries dont je dispose et j’en arrive à un total de 45 Gb environ (sacrée taille). Puis top, je lance la copie. En temps normal, avec tout autre disque lambda, j’étais parti pour 30 minutes d’impatience au moins – un quart d’heure à me tourner les pouces. Mais là, 45 secondes environ, et c’est déjà de l’histoire ancienne. La fusion du câble USB 3.2 Gen 2 Type-C à la technologie ultrarévolutionnaire du boitier – les protocoles de transmission accélérés UASP en l’occurrence – concourt justement à une sur-optimisation de la vitesse de copie : 10 Gbps ou 1050 Mo/s, quel que soit le type de fichier.

C’est du jamais vu, surtout dans les faits ! Très peu de constructeurs promettent et font. Et ça, simplement, relève de l’extraordinaire. 50 secondes… énormément de choses peuvent se produire en 50 secondes, me direz-vous. Encore que là, il ne s’agissait que de 45 G de fichiers, des films en l’occurrence (les films ça peut se streamer!). Mais qu’en sera-t-il d’une copie plus lourde, avec donc un délai de transferts plus grand et des fichiers plus importants ? Qu’adviendra-t-il de votre copie – ou des miennes – en cas de coupure inattendue d’électricité ou de quelque autre panne qui pourrait entraver la poursuite de la copie ? Eh bien, Dockcase y a pensé aussi ! 

Vous n’y aviez peut-être pas prêté attention, mais pour les deux déclinaisons du Smart SSD Enclosure, nous avons deux indications distinctes qui font justement la différence entre les deux modèles : 5s et 10s. Elles ne sont pas là par hasard et apportent une information capitale en rapport au boitier : 

  • 5s, pour dire que le boitier confère 5 secondes de temps d’écriture après une panne de courant ;
  • 10s, pour signifier qu’on dispose plutôt de 10 secondes d’écriture après une panne.

Si cette prouesse fut rendue possible, c’est simplement grâce aux supercondensateurs intégrés (EDLC) : ils servent à conserver l’alimentation du Dockcase assez longtemps pour permettre aux données contenues dans le tampon de cache de l’appareil, d’être écrites dans la mémoire flash. Les tables de mappages sont ensuite réécrites… Ce qui favorise non seulement la protection des données en cours d’écriture, mais également la protection du disque lui-même contre tous dommages. 

Je lance donc une copie de 10 Gb pour en avoir le cœur net et à 5 secondes de copie, je débranche le disque : le boitier m’affiche une barre de progression qui décroit pendant 10 secondes. Résultat : je retrouve tous mes fichiers sans exceptions – bien sûr après avoir rebranché le disque. Je dois préciser qu’à chaque allumage du Enclosure, j’ai eu droit à une petite salutation chaleureuse “ A NEW START “, ça suffit à me mettre de bonne humeur. 

On poursuit avec notre test et il faut noter que le boitier n’a pas chauffé malgré toutes les manipulations effectuées jusque-là. La puce du boitier est équipée d’un système de contrôle de température ultra-efficace. Comparativement aux autres puces du même type d’appareil, on se retrouve à 10 degrés de moins avec cette architecture. Et ce n’est pas tout : la fine couche de tampon termal en graphite élargit la zone de dissipation de la chaleur qui elle-même s’échappe continuellement. 

Le SSD garde sa vigueur et sa forte vitesse de transfert grâce au double système de refroidissement avec lequel il est conçu. 

  • Bonus 

C’est bien beau tout ça, mais on oublie un aspect important : la chute du boitier. Il peut tout à fait arriver que le boitier tombe – ce qui pourrait éventuellement provoquer une panne désagréable. J’ai donc opté pour l’équipement “ Protection Extra Chute ” sur Smart SSD Enclosure. En termes clairs, c’est un étui en silicone spécialement conçu pour le Smart SSD Enclosure. Il protège tout le boitier (sous 360°), et tient également compte de l’aspect refroidissement. Plus aucun utilisateur ne pourrait encore manquer de battements cardiaques dès qu’il voit son disque chuter, bien évidemment si l’étui est installé !   

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