Test du Galaxy A50

Samsung m’a fait parvenir le mois dernier un Galaxy A50 pour mes tests. Après la mise en ligne de ma prise en main, le moment est venu de passer aux choses sérieuses et d’attaquer le test du terminal.

Certains d’entre vous le savent sans doute, mais Samsung a pris la décision de remettre ses gammes au goût du jour. L’entreprise a ainsi tiré un trait sur les Galaxy J et la gamme a été fusionnée avec celle des Galaxy A.

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En parallèle de cette annonce, le constructeur a également dévoilé plusieurs appareils sur le milieu de gamme.

Le Galaxy A50 en fait partie et il propose pas mal de nouvelles choses.

Comme à l’accoutumée, ce test ira assez loin. Après être revenir sur le design de l’appareil, nous parlerons de son écran, de son processeur, de son autonomie ou encore de son module photo.

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Design & Ergonomie

Sans aller aussi loin que les Galaxy S10, le Galaxy A50 propose tout de même de jolies choses en matière de design.

L’appareil est ainsi doté d’un boîtier en plastique renforcé par une armature métallique. Les finitions sont solides et Samsung a eu la bonne idée d’opter pour une plaque arrière légèrement incurvée. Elle épousera donc parfaitement le creux de la main, ce qui aura bien entendu un impact positif sur la préhension. Moins sympa en revanche, la firme a opté pour une finition brillante afin de reproduire un effet miroir. Ce qui veut aussi dire que le téléphone est très salissant.

C’est plutôt sympa, mais ce n’est pas fini. De l’autre côté, on trouvera en effet un très bel écran AMOLED aux bordures contenues, un écran Infinity.

Cet écran a été présenté l’année dernière, avec d’autres dalles. Il a pour principale particularité de proposer des bordures très fines et une toute petite encoche en forme de goutte d’eau. Il faut d’ailleurs signaler que tous les Galaxy A récemment présentés sont équipés d’un écran de ce type, les écrans à poinçon restant pour leur part l’apanage des Galaxy S et Galaxy Note.

Cet écran recouvre donc une bonne partie du téléphone et on trouve simplement une petite encoche en haut et un menton assez fin en bas. L’ensemble est du coup bien équilibré, et plutôt joli à regarder.

Mais ce n’est pas la seule particularité du Galaxy A50. Ce dernier a aussi la très bonne idée de proposer un lecteur d’empreintes directement placé sous la dalle. Une fois encore, c’est une caractéristique que l’on retrouve habituellement sur les haut de gamme de la marque et c’est donc intéressant de voir un tel lecteur présent sur l’A50.

En revanche, il manque cruellement de réactivité par rapport au lecteur d’un P30 Pro ou même d’un OnePlus 7.

Pas de gros changements pour le reste. Les trois boutons habituels sont toujours placés sur la tranche droite et le connecteur se trouve au niveau de la tranche inférieure, aux côtés de la prise casque.

De manière plus générale, la prise en main est vraiment sympa et on sent tout de suite le soin apporté au terminal. Samsung a vraiment fait de gros efforts de ce côté-là et on apprécie bien entendu la montée en gamme. Encore plus dans la mesure où le prix du terminal tourne autour des 329 €.

Perso, j’aime beaucoup le look and feel de la plaque arrière et le fait que Samsung ait pensé à teindre les bordures métalliques de la même couleur que cette dernière.

Le seul reproche qu’on peut faire au Galaxy A50, finalement, du moins sur le terrain du design, c’est qu’il est un véritable aimant à traces de doigts. Du coup, j’aurais préféré une finition mate.

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Ecran, Processeur & Autonomie

En toute franchise, vu le prix de vente du Galaxy A50, j’avais un peu peur de me retrouver face à un écran aux couleurs palottes. Contre toute attente, Samsung est cependant parti sur une dalle Super AMOLED avec des contrastes très marqués. Et il faut bien l’avouer, ça fonctionne plutôt bien.

Si le Galaxy A50 ne va bien entendu pas aussi loin qu’un Galaxy S10 sur le terrain de la définition, il est tout de même capable d’afficher de la Full HD. Ce qui sera largement suffisant dans la plupart des cas.

Comme si cela ne suffisait pas, Samsung propose aussi plusieurs modes d’écran et il sera ainsi possible d’opter pour un mode adaptif qui fera varier la colorimétrie en fonction de l’usage, le mode Cinematic AMOLED, le mode Photo AMOLED ou le mode basique. Dans certains cas, on pourra même modifier la tonalité de l’écran ou prendre la main sur les couleurs.

Dès les premières minutes passées en compagnie du Galaxy A50, on est comme happé par ce très bel écran, et c’est d’autant plus vrai lorsqu’on commence à regarder quelques vidéos. Que ce soit sur YouTube ou Netflix, on réalise immédiatement que le téléphone a été pensé pour un usage multimédia.

Le résultat est en effet très qualitatif et je ne pensais pas trouver une aussi belle dalle sur un téléphone proposé à ce prix.

Côté processeur, Samsung est parti sur un Exynos 9610 composé de huit cœurs. La puce est épaulée par 4 Go de mémoire vive. On est donc sur un SoC milieu de gamme, certes, mais se plaçant tout de même sur la tranche supérieure.

Et ça fonctionne plutôt bien. Durant la première semaine, j’ai noté quelques ralentissements, mais Samsung a déployé une MAJ le 17 mai et elle a visiblement corrigé pas mal de problèmes. Le téléphone est donc plutôt fluide pour une utilisation courante.

Il n’a aucune difficulté à faire tourner les titres les plus gourmands non plus. Il sera même possible de jouer à PUBG Mobile avec les détails au maximum, ce qui est plutôt bluffant. Sans non plus égaler les puces équipant les Galaxy S10, l’Exynos 9610 ne manque donc pas de répondant.

Concernant l’autonomie, Samsung est parti sur une batterie de 4000 mAh. Et franchement, le Galaxy A50 s’en tire avec tous les honneurs. Certes, il ne fera pas aussi bien que le Redmi Note 7 (testé ici) et ses 14 heures d’autonomie en usage mixte, mais il sera tout à fait possible de tenir une journée et demie avec une seule charge sans trop de difficultés.

On a pas mal déblayé, mais il nous reste encore à parler du modem du téléphone. Et comme à mon habitude, j’ai choisi de m’appuyer sur nPerf pour évaluer ses débits, en utilisant ma SIM Sosh depuis la région parisienne.

Je l’ai évidemment fait tourner plusieurs fois à différents moments pour obtenir une moyenne histoire d’être le plus représentatif possible.

Le Galaxy A50 a atteint les 20 Mbps en réception et les 1,53 Mbps en envoi, avec une latence de 13 ms. Au niveau des scores, on est à 78 % en navigation et 93 % en vidéo, avec un score total de 75 000 points.

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Photo, Vidéo & Son

Parce que nous sommes de plus en plus nombreux à utiliser notre smartphone comme appareil photo, il est impossible de ne pas aborder ce point lorsqu’on teste un téléphone. Et le moment est justement venu d’évoquer le module photo du Galaxy A50.

Sur le papier, l’offre est plutôt solide. Le Galaxy A50 embarque en effet un module composé de trois capteurs différents. Le capteur de 25 millions de pixels est le capteur principal et il est placé sous un grand angle ouvrant à f/1.7. Pour l’accompagner, on trouve un capteur de 8 millions de pixels accompagné d’un ultra grand angle ouvrant à f/2.2 et un capteur de 5 millions de pixels consacré au calcul de la profondeur de champ.

En pleine journée, le Galaxy A50 s’en sort plutôt bien. Il peut prendre des clichés très piqués avec une colorimétrie assez juste. En revanche, la dynamique pèche un peu, notamment sur les hautes lumières, et il faudra donc éviter soigneusement les situations compliquées comme les contrejours.

Enfin sauf si vous aimez vous retrouver avec des hautes lumières cramées et des ombres bouchées.

J’avais très peur de voir les performances du téléphone s’écrouler en basse luminosité, mais ce n’est étonnamment pas le cas. La belle ouverture du capteur principal permettra en effet de compenser le manque de lumière dans la plupart des cas.

En revanche, si vous voulez obtenir les meilleurs résultats possible, il sera préférable de basculer en mode pro et de réduire manuellement la sensibilité de l’appareil pour limiter autant que possible l’apparition d’artefacts.

Le module photo du Galaxy A50 embarque un grand angle et un ultra grand angle. Il est possible de passer facilement de l’un à l’autre par le biais de l’application. Attention en revanche, car il y aura un délai d’une ou de deux secondes entre les deux modes. Ce qui peut bien entendu s’avérer assez pénible lorsqu’on doit shooter vite.

En outre, et c’est sans doute le plus important, l’ultra grand angle a tendance à déformer les images sur les bords, avec un effet fisheye à la clé. Il sera toujours possible de réduire l’effet en post prod avec une solution comme Lightroom, mais ce sera problématique pour les novices.

Les selfies m’ont assez déçu. La caméra frontale n’est pas mauvaise, mais la mise au point est clairement perfectible et les photos générées par son biais manquent cruellement de piqué. Je m’attendais vraiment à mieux de ce côté-là. Samsung a préféré mettre le paquet sur la définition en intégrant un capteur de 25 millions de pixels, mais je ne pense pas que ce soit un choix heureux.

Plus globalement, l’application est toujours aussi facile d’accès. Un simple balayage suffit pour passer de mode en mode et on trouve assez facilement ce que l’on recherche.

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Conclusion

Vous le savez sans doute, mais en temps normal, une partie de mes tests porte sur la partie logicielle.

Ce ne sera cependant pas le cas cette fois. One UI a en effet été pas mal évoqué dans mon test des Galaxy S10 et je ne pense pas qu’il soit nécessaire de revenir dessus.

Très concrètement, le Galaxy A50 est un téléphone surprenant à bien des égards. Je m’attendais à me retrouver face à un milieu de gamme classique, mais ce n’est pas le cas.

Ce n’est pas le cas, parce que Samsung a fait de très gros efforts. Entre la dalle OLED, le processeur véloce et l’excellente autonomie du téléphone, ce petit Galaxy A50 a de solides arguments à faire valoir. Le seul terrain où il ne m’a pas totalement convaincu, finalement, c’est au niveau de la photo. L’ultra grand angle m’a en effet laissé sur ma faim et la caméra frontale aurait gagné à bénéficier d’une mise au point plus réactive.

Pour tout le reste, c’est vraiment pas mal, d’autant que l’on parle ici d’un téléphone proposé à un tarif assez accessible.

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