Test du Huawei Mate 40 Pro

Huawei a beau souffrir du décret présidentiel passé par Trump l’année dernière, la marque continue à innover et à nous gratifier de smartphones tous plus aboutis les uns que les autres. Après l’excellent P40 Pro lancé en début d’année, la marque a donc remis le couvert avec le Mate 40 Pro.

Et après quelques semaines passées en sa compagnie, le moment est venu de vous livrer mes impressions à son sujet.

Le Huawei Mate 40 Pro, l'un des plus beaux smartphones du moment
Le Huawei Mate 40 Pro, l’un des plus beaux smartphones du moment

A moins d’avoir passé ces derniers mois coupés de tout, vous savez sans doute que Huawei s’est retrouvé en fâcheuse posture l’année dernière suite à la mise en place d’un décret par l’administration Trump, un décret qui interdit tout simplement aux entreprises américains de faire commerce avec lui.

En dépit de ce sérieux revers, Huawei a maintenu la barre et il a commencé à développer son propre écosystème. Nous en avions déjà parlé dans mon test du P40 Pro.

Et à présent, six mois plus tard, le moment semble bien choisi pour faire un nouveau bilan. Ce que nous allons faire un peu plus loin dans la vidéo.

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Design & Ergonomie

Huawei avait soufflé tout le monde avec le P40 Pro, l’un des smartphones les plus beaux du marché.

Et bien rassurez-vous, car le Mate 40 Pro s’inscrit pleinement dans la tendance initiée en début d’année et il est clairement l’un des plus beaux smartphones du moment.

L’écran, pour commencer, est tout bonnement vertigineux. Immense, il s’étire sur toute la façade du téléphone et il s’étend même à ses bordures latérales. L’effet est saisissant, d’autant que Huawei a bien fait les choses : les bordures de la dalle ne sont pas tactiles, pour éviter le risque de mauvaise manipulation.

En revanche et contrairement au P40 Pro, la dalle de s’étend pas sur les bordures supérieures et inférieures du téléphone. J’avoue que c’est un peu dommage.

Le poinçon répond toujours à l’appel et il est assez massif. En contrepartie, il abrite aussi pas mal de capteurs différents. On verra plus loin que le Mate 40 Pro les exploite intelligemment.

Un écran sublime, qui s'étire sur les bords latéraux du téléphone
Un écran sublime, qui s’étire sur les bords latéraux du téléphone

Le dos est à tomber. Encore une fois, Huawei a opté pour une finition mate afin de rendre son téléphone peu salissant, mais avec un aspect irisé qui lui donne énormément de charme. 

La marque a également fait un gros boulot sur le module photo afin de le rendre le plus looké et le plus discret possible. Les quatre capteurs et les quatre optiques qui le composent sont donc placé dans un cercle noir qui dépasse de seulement un ou deux millimètres de la coque. 

Un véritable exploit, surtout lorsqu’on sait que le Mate 40 Pro est équipé d’un zoom périscopique. 

La prise en main est agréable, et ce en dépit des dimensions généreuses du terminal. Le Mate 40 Pro a en effet l’intelligence de s’étirer en longueur et d’être du même coup assez étroit, ce qui le rend aussi plus facile à manipuler. 

Les boutons sont tous placés sur la tranche de droite, et ils tombent naturellement sous les doigts. Huawei a également teint le bouton de mise sous tension en rouge sur ce modèle afin d’attirer l’oeil. Une coquetterie qui participe au capital séduction du terminal.

Le connecteur USB Type-C est placé sur la tranche du bas, non loin de la grille du second haut parleur. Le premier haut parleur est situé de l’autre côté pour sa part, sur la tranche supérieure. Rien à dire du côté de la qualité sonore, le Mate 40 Pro sera en mesure de restituer un son bien équilibré avec une belle spatialisation. A titre personnel, j’aurais en revanche aimé un tout petit plus de basses.

Précision importante avant d’en finir avec le design, le Mate 40 Pro est certifié IP68 et il sera donc résistant à l’eau et la poussière.

Les côtés de la dalle ne sont pas tactiles pour éviter les mauvaises manipulations
Les côtés de la dalle ne sont pas tactiles pour éviter les mauvaises manipulations

Ecran, Processeur & Autonomie

Le Mate 40 Pro est donc une bonne surprise sur le terrain du design, mais le look ne fait pas tout et ce qui compte vraiment, c’est la beauté intérieure. Justement, le moment est venu de plonger corps et âme dans les entrailles du téléphone.

L’écran est à la base de tout. On peut se contenter d’un processeur moins puissant, on peut aussi survivre avec une batterie de moindre capacité. Mais si l’écran n’est pas bon, c’est toute l’expérience utilisateur qui est anéantie. 

Le Mate 40 Pro va assez loin sur ce terrain, fort heureusement. L’écran, pour commencer, est de type OLED et il atteint les 6,76 pouces avec une résolution en 2 772 x 1 344. La luminosité est bonne, de même pour les contrastes et les couleurs. Le rendu est d’ailleurs très naturel, ce qui facilitera le travail de retouche photo.

Autre point intéressant, l’adaptation de la luminosité tape vraiment juste, et ce à toute heure de la journée ou de la nuit.

Toujours est-il que le Mate 40 Pro se prête du coup très bien au jeu du multimédia. Encore plus avec ses haut-parleurs qui, comme nous l’avons vu juste avant, seront capables de restituer un son de qualité et bien équilibré.

Le poinçon ne passe pas inaperçu, mais c'est pour la bonne cause
Le poinçon ne passe pas inaperçu, mais c’est pour la bonne cause

L’une des grandes nouveautés du Mate 40 Pro, c’est son SoC : le Kirin 9000. Un SoC complètement dingue qui a pour particularité d’être gravé en 5 nm, d’embarquer pas moins de 15 milliards de transistors et d’atteindre une fréquence de 3,13 Ghz.

Sans oublier, en prime, le Mali-G78 24 cores et le tout nouveau NPU composé de deux Big Cores et d’un Tiny Core.

Avec tout ça, le Mate 40 Pro est bien armé pour affronter sereinement l’avenir… et aussi pour contenter les gamers.

Et là, clairement, je n’ai pas réussi à le prendre en défaut une seule fois durant ces semaines de test. Tout est extrêmement fluide, d’autant que l’écran est capable d’atteindre un taux de rafraichissement de 90 Hz, et une fréquence d’échantillonnage tactile de 240 Hz. 

Cela n’a l’air de rien, mais cela participe aussi énormément à cette impression de réactivité. Le moindre geste sera traité immédiatement par le téléphone. Et si vous aimez les jeux rapides, alors clairement vous serez très sensible à cet argument.

Très rapidement, il faut signaler que le Mate 40 Pro embarque 8 Go de mémoire et 256 Go de stockage, extensibles avec une carte NM, le format propriétaire de Huawei. 

Alors oui, 8 Go ce n’est pas 12 Go mais ça suffit amplement. Ca suffit maintenant, et ça suffira aussi dans les deux ou trois années à venir.

Mais il nous reste un point à évoquer : l’autonomie. Huawei est parti sur une batterie de 4 400 mAh et elle fait bien le job. Avec mes usages, le Mate 40 Pro tient en moyenne une journée et demie, parfois plus.

Et puis il y a la charge. Le Mate 40 Pro propose la charge rapide 66 W et ça fait du bien. Il se rechargera en effet complètement en 36 minutes et c’est très très appréciable. Surtout qu’il propose aussi la charge sans fil rapide, avec cette fois une puissance de 50 W. 

Je n’ai malheureusement pas pu la tester puisqu’il faut avoir le chargeur sans fil compatible, un chargeur qui ne m’a pas été fourni.

Le module photo est vraiment très looké. Une belle réussite.
Le module photo est vraiment très looké. Une belle réussite.

Photo & Vidéo

Huawei fait partie de ces constructeurs qui ont toujours accordé beaucoup d’importance aux capacités photographiques de leurs appareils. Et le Mate 40 Pro ne déroge pas à la règle. 

Il s’avère même redoutable dans cet usage, et ce sur toutes ses focales.

Le Mate 40 Pro est en effet équipé d’un module photo regroupant trois optiques et trois capteurs.

Le capteur principal atteint les 50 millions de pixels et il s’accompagne d’une optique équivalente à un 23 mm, avec une ouverture à f/1.9. S’il pourra shooter à pleine définition en basculant sur le mode dédié, il combinera par défaut quatre photosites en un afin de récupérer davantage de lumière et il sortira donc des photos de 12 millions de pixels.

Le second capteur atteint les 20 millions de pixels et il s’accompagne cette fois d’un ultra grand angle équivalent à un 18 mm, avec une très belle ouverture à f/1.8. Une ouverture qui est très rare sur ce type de focale, du moins chez les smartphones, et qui promet d’excellents résultats en basse luminosité.

Le troisième capteur, enfin, atteint les 12 millions de pixels et il est surmonté cette fois d’un téléobjectif équivalent à un 125 mm, avec une ouverture à f/3.4. Le Mate 40 Pro sera donc capable d’atteindre un grossissement optique en 5x.

On a donc une très belle polyvalence, une polyvalence qui permet au Mate 40 Pro de rester efficace dans toutes les conditions lumineuses.

En ce qui me concerne, j’ai fait le choix de le maltraiter un peu et de me focaliser surtout sur les photos de nuit. C’est généralement en basse luminosité que les smartphones montrent le plus vite leurs limites.

Et comme vous allez le voir, le Mate 40 Pro est assez bluffant dans cet exercice.

De jour, le grand angle Mate 40 Pro se montre très efficace et il est ainsi capable de récupérer une quantité impressionnante de détails sur les scènes photographiées, ce qui se traduit par un piqué constant et par de belles textures, mais aussi par une dynamique qui force le respect.

La colorimétrie est assez neutre, ce qui est indéniablement une bonne chose. Huawei a souvent eu la main lourde par le passé et le Mate 40 Pro ne tombe pas dans le piège de la saturation. 

Par effet de bord, les images produites par son biais seront aussi plus faciles à éditer.

Rien à dire du côté de l’autofocus. Il est précis et réactif grâce à la présence d’un quatrième capteur entièrement dédié à cet usage.

De nuit ou en basse luminosité, on perd un peu en détails, mais le Mate 40 Pro reste tout de même efficace, notamment grâce à la présence d’un mode nocturne bien pensé. S’il ne va pas aussi loin que celui présent à bord des Pixel, il permettra tout de même de produire de belles images en pleine nuit… du moins à condition d’utiliser un trépied.

L’ultra grand angle a pour principale particularité son ouverture. Elle atteint les f/1.8, ce qui est rare pour un smartphone. Grâce à cela, l’ultra grand angle gagnera en flexibilité et il se montrera ainsi très efficace en soirée ou à la nuit tombée.

On conserve donc un beau piqué et une belle dynamique, avec des couleurs qui tapent juste. Huawei a fait un gros travail sur la balance des blancs également et je n’ai pas noté de souci particulier. Même chose pour la gestion des artefacts, très bien maîtrisée.

De nuit, l’ultra grand angle reste efficace et il peut d’ailleurs lui aussi profiter du mode nocturne, ce qui vous donnera du même coup plus de flexibilité pour vos compositions.

Cela fait maintenant quelques générations que Huawei propose des zooms télescopiques sur ses appareils haut de gamme et le Mate 40 Pro ne vient pas rompre la tradition.

C’est même tout le contraire. Le zoom en question atteint un grossissement optique en 5x et il se montre très efficace au quotidien. Même en basculant sur un grossissement en 10x, on conservera donc des images très nettes et très détaillées.

Et attention, car ce constat vaut pour les photos prises de jour, mais aussi et surtout pour les photos prises de nuit. On peut d’ailleurs saluer le tour de force.

Le Mate 40 Pro est aussi capable de produire de beaux portraits. On conserve un très beau piqué, avec un rendu finalement assez naturel au niveau des couleurs. S’il sera toujours possible de lisser les traits de notre sujet par le biais de l’application photo, la fonction pourra être désactivée à la demande.

Le flou est plutôt naturel et assez homogène. En plein soleil et avec une lumière directe, les sujets donneront parfois l’impression d’avoir été découpés à la serpe, mais soyons clair, le mode portrait du Mate 40 Pro est clairement l’un des meilleurs qui soit. Il s’est d’ailleurs révélé efficace en toute occasion, et notamment dans les conditions lumineuses les plus difficiles.

Le Mate 40 Pro est bien entendu très efficace en selfie et l’utilisation conjointe des deux capteurs intégrés à l’écran permet d’obtenir des flous d’arrière plan très doux et très homogènes…

Des flous qui ne sont en revanche pas toujours parfait, comme en témoigne l’une des photos du dessus, une photo où le Mate 40 Pro a flouté une partie de la monture de mes lunettes. A noter que le Pixel 5 avait commis la même erreur lui aussi. A leur décharge, il faut signaler que la monture en question est transparente, ce qui ne leur facilite clairement pas la tâche.

Sans grande surprise, le Mate 40 Pro va assez loin au niveau de la vidéo. Il peut en effet filmer en 4K à 60 images par seconde, avec en prime des modes ralentis qui permettent de monter à 3 840 images par seconde en 720p ou à 240 images par seconde en 1080p.

Et ça fonctionne. De jour comme de nuit, l’appareil reste à l’aise et il est ainsi capable de générer des séquences propres, fluides et avec un beau piqué. Rien à dire non plus au niveau de la colorimétrie qui reste juste. On appréciera également le traitement logiciel qui limite l’apparition d’artefacts, ce qui permet de conserver un haut niveau de détails en pleine nuit.

Quant à la stabilisation, elle est proprement redoutable et il sera tout à fait possible de filmer à main levée et de suivre son sujet sans se retrouver avec des séquences tremblotantes.

Clairement, pour moi, le Mate 40 Pro se rapproche de la perfection. Ce qui m’a le plus frappé, finalement, c’est sa flexibilité.

Aujourd’hui, presque tous les téléphones sont capables d’obtenir de bons résultats en plein jour. Et c’est généralement lorsque la lumière baisse que vous commencez à éprouver leurs limites.

Je m’attendais à ce qu’il en aille de même pour le Mate 40 Pro, mais ce n’est le cas et le plus fou c’est que les trois focales s’en sortent très bien. En temps normal, quand je shoote en pleine nuit, je reste sur la focale la plus lumineuse. Mais là, en l’occurrence, ce n’est pas nécessaire et on se sent du même coup beaucoup plus libre.

On appréciera la petite touche colorée au niveau du bouton de mise sous tension
On appréciera la petite touche colorée au niveau du bouton de mise sous tension

Plateforme

Parler du Mate 40 Pro sans évoquer sa plateforme relève de l’impossible. Vous le savez, depuis l’année dernière, Huawei n’a plus le droit d’embarquer les outils et les services de Google sur ses téléphones. Des téléphones qui sont du même coup privés de toutes les applications du géant américain, mais aussi et surtout de ses services.

Un véritable revers pour Huawei, donc, qui n’était d’ailleurs pas très loin de devenir le numéro 1 du marché.

Maintenant, ce décret présidentiel a aussi fait l’effet d’un véritable électrochoc pour la marque. Une marque qui a durant ces derniers mois énormément investi sur son écosystème.

Ecosystème sur lequel nous ne pouvions pas faire l’impasse.

L’AppGallery, on le sait, occupe désormais une place de choix dans la stratégie de la marque. Privée du Play Store, cette dernière n’a eu d’autre choix que de se tourner vers sa propre boutique d’applications. Une boutique qui s’est considérablement enrichie au cours de ces derniers mois et qui dispose désormais d’un catalogue assez hétéroclite.

Il faut d’ailleurs signaler que Huawei a fait un gros travail éditorial ces derniers mois afin de rendre sa boutique plus agréable à utiliser. La navigation a été revue et les équipes de la boutique a élaboré pas mal de dossiers thématiques proposés sous forme de collections.

Les bordures entourant la dalle sont extrêmement fines
Les bordures entourant la dalle sont extrêmement fines

Un beau pas en avant, donc, et ce même si de nombreux grands noms manquent encore à l’appel.

Mais Huawei n’a pas mis tous ses oeufs dans le même panier et la marque a ainsi mis au point une seconde application pour nous aider à récupérer facilement nos applications préférées sous la forme de fichiers APK : Petal Search.

Je vous l’avais présentée dans mon test du P40 Pro, Petal Search était à la base pensée comme un méta moteur de recherche de fichiers APK. Il suffisait donc de taper le nom de son application pour trouver l’installeur associé, un installeur le plus souvent hébergé sur des plateformes dédiées comme l’excellent APK Pure.

Mais depuis, pas mal d’eau a coulé sous le pont et si Petal Search dispose toujours d’une rubrique consacrée à la recherche d’applications, l’outil va aussi un peu plus loin que ça désormais et il sera ainsi capable de vous faire remonter des articles d’actualités et d’autres contenus du même genre.

Il tient donc désormais davantage du portail informatif. Un choix intéressant de la part de Huawei et qui prouve que Petal Search occupe désormais une place de choix dans la stratégie de l’entreprise.

Il faut d’ailleurs signaler que l’écosystème « Petal » ne se limite plus à une seule application. Huawei a également profité du lancement du Mate 40 Pro pour annoncer le lancement d’un tout nouvel outil, Petal Maps. Un outil qui a tout simplement pour but de se substituer à Google Maps et de nous permettre de nous rendre facilement d’un point A à un point B sans nous perdre.

Le téléphone est bien équilibré, ce qui le rend du même coup très confortable en main
Le téléphone est bien équilibré, ce qui le rend du même coup très confortable en main

Bien conçue, l’application est très agréable à utiliser et elle s’est montrée très efficace durant mes tests, et ce même si elle propose un peu moins d’options que ses concurrents. 

Pour le moment, Petal Maps s’en tient en effet principalement aux itinéraires. Reste qu’on ne peut qu’être impressionné de ce que Huawei a réussi à faire en l’espace de seulement quelques mois.

Et on peut aussi évoquer Huawei Docs, qui a pour but de remplacer Google Docs et qui permettra donc aux utilisateurs de retrouver sur leur Device Huawei un traitement de texte et un tableur sans avoir besoin de mettre la main au portefeuille. Ou encore Huawei Wallet, consacré aux paiements mobiles, sans oublier toutes les applications maison que vous connaissez déjà.

Au final, c’est vraiment ça qui m’a le plus marqué durant ces semaines passées en compagnie du Mate 40 Pro. Huawei ne raisonne plus en termes de Device ou de plateforme. La marque est en train de créer son écosystème. Un écosystème qui commence vraiment à prendre forme, et ce alors même que nous n’en sommes finalement qu’au début de l’aventure.

On a aussi un haut parleur sur la tranche supérieure
On a aussi un haut parleur sur la tranche supérieure

Conclusion

Je vous l’avais dit lors de mon test du P40 Pro, on peut très bien survivre sans les applications et sans les services de Google. Je l’ai fait, et je suis certainement pas le seul.

Six mois plus tard, mon constat n’a pas changé. Certes, Mme Michu aura sans doute un peu de mal à retrouver ses repères, et le téléchargement de fichiers APK peut toujours faire tiquer, mais il est impossible de ne pas prendre la pleine mesure du chemin parcouru par Huawei en l’espace de seulement quelques mois.

Alors c’est vrai, l’absence des Google Mobile Services est toujours agaçante, du moins lorsqu’on a l’habitude d’utiliser les services de Google, mais des alternatives existent et c’est finalement ce que nous rappelle le Mate 40 Pro, le P40 Pro et tous les autres appareils de la marque.

Et cela risque à terme de devenir un véritable problème pour Google. En Chine, les gens sont déjà habitués à se passer des services du géant américain, mais ce n’était pas le cas de l’Europe et du reste du monde. Enfin pas jusqu’à présent.

Maintenant, la question que tout le monde se pose, c’est bien évidemment de savoir si le résultat des élections présidentielles va améliorer la situation de Huawei et si Joe Biden va revenir sur le décret pris par Trump.

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3 réflexions au sujet de “Test du Huawei Mate 40 Pro”

  1. Bonjour… Merci pour ce test.
    Au final est-ce raisonnable de penser que l’on peut utiliser cet excellent smartphone, au quotidien, sans trop de soucis ?

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