Test du Huawei P40 Pro, Huawei a-t-il encore réellement besoin de Google ?

Huawei a été quelque peu malmené depuis la mise en place du décret Trump, mais le constructeur n’a rien perdu de sa motivation. Il continue donc de nous proposer de nouveaux smartphones, avec quelques belles surprises à la clé. Des surprises comme le Huawei P40 Pro, dont vous allez pouvoir découvrir le test dès à présent.

Et d’ailleurs, cet article ne va pas uniquement s’arrêter sur le P40 Pro. En réalité, il sera aussi l’occasion de répondre à une question que vous êtes sans doute beaucoup à vous poser, à savoir – roulements de tambours – Huawei a-t-il encore besoin de Google ?

Le module photo du Huawei P40 Pro
Le module photo du Huawei P40 Pro

Design & Ergonomie

Avant d’être un formidable outil de communication, le smartphone est surtout un objet.

Et cet objet, il occupe une place centrale dans notre quotidien à tous.

Vous l’aurez compris, avant de nous pencher sur la fiche technique du P40 Pro, il convient de marquer une pause et de parler de son design et de son ergonomie.

Et on va être très clair. Le Huawei P40 Pro est l’un des plus beaux smartphones qui me soient passés entre les mains en cette première partie de l’année.

Les fondamentaux ne changent pas. Boîtier en verre, écran borderless, poinçon, lecteur d’empreintes intégré à la dalle, Huawei a appliqué la recette habituelle.

Oui, mais voilà, il ne s’est pas non plus contenté de la reproduire à la lettre. En réalité, il a cherché à la parfaire. Et le résultat est là.

La dalle impressionne. Elle recouvre presque toute la façade de l’appareil, mais pas seulement. Elle s’étend également aux bordures du téléphone. Mieux encore, la couche en verre ne s’arrête pas aux bordures supérieure et inférieure de son boîtier. Elle les recouvre partiellement. C’est ce que Huawei appelle le Quad-Curve Overflow.

Si cette conception donne beaucoup de style au P40 Pro, il le rend surtout très agréable à manipuler. Le toucher est en effet beaucoup plus doux lorsqu’on effectue des balayages du haut vers le bas ou inversement et aucune aspérité ne vient ainsi freiner la course du doigt.

La caméra frontale est directement placée dans la dalle, dans la forme d’un poinçon. Un poinçon difficile à ignorer.

Il est plus grand que la moyenne et c’est tout à fait logique puisqu’il va aussi plus loin que beaucoup d’appareils concurrents. Le module regroupe ainsi un capteur de 32 millions de pixels associés à un capteur infrarouge et à un capteur gestuel.

Et bien sûr, cette architecture permettra au terminal de produire des selfies de qualité, mais pas seulement. Elle permet également au P40 Pro d’offrir un système de reconnaissance faciale sécurisé et efficace, un système qui pourra fonctionner en pleine journée… ou dans la nuit.

Mieux encore, tout comme certains systèmes concurrents comme Face ID, le terminal sera en mesure de dresser une carte 3D de nos traits et il ne sera donc pas possible de le tromper avec une photo par exemple.

Cette esthétique léchée ne se fait pas au détriment de la prise en main. En dépit de ses mensurations généreuses, le P40 Pro est très agréable et très confortable en main,  notamment grâce aux tranches plates de son boîtier.

L’ergonomie n’est pas en reste. Tous les boutons sont regroupés sur la tranche droite et on trouve en plus un lecteur d’empreintes placé sous la dalle. Et c’est bien simple, je n’ai pas réussi à le prendre une seule fois en défaut durant ces deux semaines de test. Pas une seule fois.

Et puis, il y a le dos. Huawei m’a fait parvenir la version Silver Frost de son téléphone et la plaque est donc teinte dans un espère de gris irisé tirant par moment sur le blanc. Le résultat est de toute beauté, mais cette plaque n’est pas uniquement un régal pour les yeux. Très douce au toucher, elle participe aussi au confort de prise en main.

La connectique, enfin, va droit à l’essentiel. Le P40 Pro se limite au port USB Type-C placé sur sa tranche inférieure. La trappe se trouve un peu plus loin et elle pourra accepter une nano SIM et une carte NM. En prime, il sera également possible de configurer une seconde ligne en s’appuyant sur l’e-SIM intégrée à l’appareil.

Le Huawei P40 Pro est donc très beau, mais il est aussi construit pour durer. Certifié IP68, il ne craindra ni l’eau ni la poussière.

J’avais en revanche un peu peur que son dos soit sensible aux rayures, mais ce n’est semble-t-il pas le cas. Pas pour l’instant en tout cas.

L’écran du P40 Pro est vraiment magnifique
La finition Frost Silver, vraiment magnifique
La finition Frost Silver, vraiment magnifique

Écran, Processeur & Autonomie

Le Huawei P40 Pro est proposé en temps normal, au prix de 1099 €, mais on le trouve actuellement autour des 949,99 €. Cela reste une somme conséquente.

Et pour ce prix, on est bien entendu en droit d’exiger le meilleur sur le plan du design, certes, mais également en termes de perfs.

Je le dis souvent, voire très souvent, dans mes tests, mais l’écran occupe une place centrale dans l’expérience utilisateur. Peu importe que votre téléphone soit capable de calculer Pi en une fraction de seconde, si la dalle ne suit pas alors l’expérience sera dégradée.

Huawei n’a pas lésiné sur cet aspect des choses. Le P40 Pro embarque ainsi une dalle OLED dotée d’une diagonale de 6,58 pouces. Une dalle capable d’afficher une définition en Full HD+ et donc du 2640 x 1200.

Le terminal fait donc l’impasse sur le QHD. Cela ne va sans doute pas plaire à tout le monde. Maintenant, sur le principe, cela n’a que peu d’importance compte tenu de la taille de la dalle.

Si vous avez un téléviseur doté d’une diagonale de 165 cm, alors oui, vous verrez clairement la différence entre une image en Full HD et une image en 4K UHD. Mais sur un smartphone, ce n’est pas le cas. Du moins pas dans un usage normal, hors réalité virtuelle virtuelle par exemple.

Quoi qu’il en soit, cette dalle est de très bonne qualité et elle se prête merveilleusement bien au jeu du multimédia. Que vous soyez un gros consommateur de vidéos YouTube ou un inconditionnel de Netflix, vous trouverez donc votre bonheur.

Surtout que cette dalle a un autre atout : son excellent taux de rafraîchissement. Elle atteint en effet les 90 Hz et elle sera donc en mesure d’afficher des animations plus fluides. Ce qui intéressera bien entendu nos amis gamers.

D’autant que derrière, on trouve aussi une puce Kirin 990 composée de huit coeurs couplés à un GPU Mali G76 et à 8 Go de mémoire vive. Le P40 Pro ne faiblira ainsi devant aucun titre, même les plus gourmands.

Autre point important, la chauffe est bien maîtrisée, même après plusieurs heures passées sur Call of Duty Mobile. Encore une fois, on ne peut qu’être admiratif des progrès accomplis par le constructeur.

L’espace de stockage, de son côté, ne dépasse pas les 256 Go, mais il sera toujours possible de l’étendre par le biais d’une carte mémoire. Attention en revanche, car le terminal n’est pas en mesure de lire des cartes micro SD et il mise ainsi sur le format NM, un format introduit par Huawei il y a quelques années en arrière.

Mais la puissance n’est qu’une partie du problème. Un autre critère doit être pris en compte lors du processus d’achat d’un smartphone : l’autonomie.

Sur le papier, le P40 Pro n’est pas le mieux armé du marché et il se contente ainsi d’une batterie de 4200 mAh. Ce n’est pas énorme, c’est vrai, mais la consommation électrique est bien maîtrisée et le terminal peut tenir, en moyenne, entre une journée et une journée et demie sans trop de difficulté.

J’ai également fait tourner PC Mark sur l’appareil et cette fois il a tenu plus de 13 heures avec l’écran en FHD et en 90 Hz, ce qui est plutôt correct pour un terminal de ce gabarit et de ce niveau de puissance.

Huawei s’est également montré très généreux au niveau de la charge. Le P40 Pro propose donc le SuperCharge, avec une puissance maximale de 40 W. En prime, il est compatible avec le SuperCharge Wireless, qui offre une puissance de charge sans fil de 27 W.

Et ça fonctionne bien. L’appareil atteint les 100 % de charge en moins d’une heure. Attention en revanche, car il faudra impérativement utiliser le chargeur fourni pour bénéficier de cette puissance de charge. Idem pour la charge sans fil, qui s’appuie une fois encore sur une station élaborée par la marque.

La vitre de protection de l'écran remonte sur les quatre tranches du téléphone.
La vitre de protection de l’écran remonte sur les quatre tranches du téléphone.
Le P40 Pro propose un taux de rafraichissement de 90 Hz
Le P40 Pro propose un taux de rafraichissement de 90 Hz

Photo & Vidéo

Si vous me suivez sur Twitter ou sur Instagram, alors vous avez sans doute vu passer quelques photos prises avec le P40 Pro ces derniers jours. Et vous savez donc que ce dernier excelle littéralement dans cet usage.

Fidèle à ses habitudes, Huawei a en effet mis le paquet sur cette dimension. Le P40 Pro est donc équipé d’un module photo arrière composé de quatre capteurs différents.

Le capteur principal atteint les 50 millions de pixels. Il s’agit de ce que la marque appelle un capteur « ultra vision ». Il est couplé à un grand angle ouvrant à f/1.9 et équipé d’un OIS.

Ensuite, on a un second capteur cinématographique de 40 millions de pixels couplé à un ultra grand angle ouvrant à f/1.8. Une très belle ouverture, que l’on ne retrouve pas souvent sur ce type de focale.

Le troisième capteur atteint les 12 millions de pixels et il est couplé à un téléobjectif stabilisé offrant une ouverture à f/3.4.

Quant au quatrième capteur, il se focalise sur le calcul de la profondeur de champ et il interviendra donc en soutien des autres capteurs.

Mais le P40 Pro a une autre particularité intéressante. Cette fois, tous les capteurs sont équipés d’un filtre RYYB. Ce filtre est différent de ce que l’on trouve habituellement sur les smartphones. Plutôt que de reposer sur trois couleurs, à savoir le rouge, le vert et le bleu, il remplace le vert par deux jaunes. Plus concrètement, ces filtres sont censés collecter plus de photons en basse lumière, et donc récupérer plus d’informations sur les scènes photographiées. On parle quand même d’un gain de l’ordre de 40 %.

Le P30 Pro était déjà équipé d’un filtre de ce type, mais uniquement sur le capteur principal placé sous le grand angle. Cette année, Huawei a donc choisi de l’étendre à tous les capteurs présents à bord du P40 Pro.

Mais il y a un autre détail technique important à prendre en considération : la taille du capteur principal. Il atteint en effet les 85,4 millimètres carrés, contre 43 millimètres carrés pour celui qui était présent à bord du P30 Pro.

Et forcément, qui dit capteur plus grand dit aussi plus de lumière collectée. Ce qui se traduit par des performances accrues.

Le Huawei P40 Pro est exceptionnel en pleine lumière. Il sera en effet capable de sortir des images extrêmement piquées, avec un haut niveau de détails. La dynamique est tout aussi exceptionnelle, et ce que ce soit dans les ombres et les hautes lumières.

Le P40 Pro sera en effet en mesure d’enregistrer énormément d’informations, ce qui nous donnera du même coup beaucoup plus de souplesse en post production.

Idéal pour les inconditionnels de la retouche photo. D’autant que les couleurs restent assez neutres dans l’ensemble.

En raison de la petite taille de leurs capteurs, les smartphones ont souvent tendance à montrer leurs limites en basse luminosité. Ce n’est pas le cas du P40 Pro. Grâce à son très grand capteur, mais également à son filtre RYYB, il sera une fois encore capable de récupérer beaucoup de détails sur les scènes photographiées.

Rien à dire non plus sur la dynamique, si ce n’est qu’elle est exceptionnelle. Je ne m’attendais effectivement pas à une plage aussi étendue sur un smartphone.

Et encore une fois, ce n’est pas un détail anodin. Il suffit d’ailleurs de passer par la case Lightroom pour s’en rendre compte. On peut effectivement aller assez loin en retouche, et ce même en shootant en JPG.

Aucun souci particulier au niveau de l’autofocus. Que ce soit en pleine journée ou à la nuit tombée, il tombe étonnamment juste.

J’ai également eu l’occasion de tester le mode nuit en plaçant le terminal sur trépied et j’avoue avoir été séduit par le rendu. Contrairement à certains appareils concurrents, le P40 Pro ne blanchit pas trop les scènes photographiées et on conserve donc l’ambiance de la nuit.

Le P40 Pro propose trois focales : l’ultra grand angle, le grand angle et le téléobjectif. Attention en revanche, car ce dernier est limité à un grossissement optique 5x. Si vous allez au delà, vous basculerez sur un zoom numérique et vous perdrez alors en qualité.

Au maximum, le terminal propose un niveau de zoom en 50x mais il sera clairement préférable de ne pas monter au-dessus des 10x pour conserver une bonne qualité d’image. Si vous allez plus loin, les images perdront énormément en netteté.

La colorimétrie change un peu du grand angle à l’ultra grand angle, mais la différence est beaucoup moins marquée que du temps du P30 Pro. Huawei a visiblement pas mal bossé sur ses algorithmes.

Autre point important, le grand angle n’est pas la seule focale qui s’en tire bien en basse luminosité. L’ultra grand angle est lui aussi capable de belles prouesses et c’est suffisamment rare pour être mentionné.

S’il y a un terrain sur lequel le P40 Pro est parfaitement à l’aise, c’est bien sur celui des portraits.

Non content de bénéficier d’une mise au point rapide et précise, le terminal sera en mesure de sortir des photos très nettes avec un flou d’arrière-plan à la fois doux et naturel. Les sujets ne sont pas découpés à la serpe et le détourage s’avère très précis. Encore une fois, on ne peut qu’être admiratif du chemin parcouru par Huawei depuis l’année dernière.

Le P40 Pro propose beaucoup de modes de prise de vue supplémentaire, mais c’est finalement le mode monochrome qui m’a le plus tapé dans l’oeil.

Présent sur les appareils de la marque depuis plusieurs générations maintenant, il est toujours aussi efficace et il permet de sortir des images extrêmement convaincantes grâce à la belle dynamique de ses capteurs. Et ce que l’on reste sur le grand angle ou que l’on bascule sur l’ultra grand angle ou le téléobjectif.

Le Huawei P40 Pro est capable de shooter de belles images, donc, mais il s’accompagne aussi de quelques fonctions clés. Et la plus importante de toutes est le Golden Snap.

Boostée, à l’IA, cette fonction permet de faire trois choses : supprimer les effets de réflexion sur nos photos, comme lorsqu’on shoote de derrière une vitrine par exemple, supprimer des sujets en mouvement passant dans la scène au moment de la prise de vue et choisir la meilleure photo lorsqu’on shoote une scène en mouvement.

J’étais assez sceptique, mais ça fonctionne très bien et ça permet du coup de gommer tous les petits défauts de nos photos et de gagner en productivité.

Le P40 Pro réserve aussi de bonnes surprises sur le terrain de la vidéo. Il sera toujours capable de sortir des images piquées, avec une belle dynamique, mais c’est finalement la stabilisation qui m’a le plus surpris. Elle est très efficace et elle permet de supprimer la plupart des tremblements intempestifs de l’utilisateur.

En prime, Huawei propose aussi pas mal de filtres qui permettent de jouer sur la colorimétrie des images. Il manque en revanche un profil flat.

Voilà pour les grandes lignes. Je vous avoue qu’il a fallu que je me fasse violence pour être le plus synthétique possible.

Le P40 Pro se prête bien au multimédia
Le P40 Pro se prête bien au multimédia
Voilà ce qui est sans doute l'un des meilleurs modules photo du marché
Voilà ce qui est sans doute l’un des meilleurs modules photo du marché

Plateforme & Fonctions

Depuis le début de l’année dernière, Huawei n’a plus le droit d’utiliser les applications et les services mobiles de Google.

Concrètement, cela veut dire que si le P40 Pro fonctionne bien sous Android, et plus précisément sous la version open source de la plateforme, il est livré sans les applications de la marque. Et donc sans Gmail, sans Google Maps et surtout sans le Play Store.

Il existe cependant des solutions pour contourner le problème.

L’AppGallery est la première d’entre elles. Il se présente sous la forme d’un store alternatif dans lequel les éditeurs et les développeurs peuvent proposer leurs applications. S’il est loin d’égaler la richesse du Play Store, il compte tout de même pas mal de têtes connues comme Snapchat, TikTok ou même l’incontournable Fortnite.

Ce n’est cependant pas le seul outil que la marque met à notre disposition. Elle a effectivement lancé un peu plus tôt dans l’année Petal Search, un outil de recherche intelligent capable de trouver des applications, et ce qu’elles soient dispos sur l’AppGallery ou sur d’autres stores alternatifs comme APKMonk et APK Pure.

Grâce à lui, il sera ainsi possible de télécharger et d’installer des programmes non distribués par le biais de l’AppGallery en récupérant leur fichier APK. Mieux encore, l’outil sera même capable de nous avertir lorsqu’une mise à jour est disponible.

Mais Petal Search ne se limite pas aux fichiers APK. Il se pose davantage comme un moteur de recherche universel et il nous permettra ainsi de trouver pas mal de choses comme des fiches contacts ou même des sites web.

Huawei a en effet signé un partenariat avec Qwant et il est donc possible d’accéder au moteur de recherche depuis l’application.

Et pour garder l’outil sous la main en permanence, il sera même possible d’intégrer un widget à nos écrans d’accueil.

Ces alternatives fonctionnent bien, mais attention tout de même : les applications utilisant les Google Mobile Services resteront inaccessibles et elles ne pourront pas tourner sur le P40 Pro.

Cela vaudra notamment pour des outils comme Gmail ou Google Maps, mais également pour certains outils tiers. Il sera bien entendu toujours possible de bricoler et d’installer manuellement ces services, mais la tâche peut s’avérer difficile pour le grand public.

La plateforme, de son côté, reste efficace. Le P40 Pro fonctionne sous EMUI 10, lui-même basé sur la dixième version d’Android.

Toutes les composantes habituelles répondent présentes. Cela vaut pour le système de navigation gestuelle, mais aussi pour le mode sombre ou les pressions prolongées sur les icônes.

Dans l’ensemble, tout est resté fluide durant ces semaines de test et je n’ai pas noté de latence excessive, même lors des calculs les plus gourmands. Aucun bug à déplorer non plus.

Peu de smartphones arrivent à égaler le P40 Pro sur le terrain de la photo, voire même aucun
Peu de smartphones arrivent à égaler le P40 Pro sur le terrain de la photo, voire même aucun
Huawei a mis en place des solutions logicielles pour contrebalancer le décret Trump
Huawei a mis en place des solutions logicielles pour contrebalancer le décret Trump

En Conclusion

Si Huawei a réussi à se hisser à la seconde place du podium consacré aux constructeurs officiant sur le marché de la téléphonie mobile, ce n’est pas uniquement pour ses beaux yeux.

Et le P40 Pro fait justement office de piqûre de rappel. Le terminal a peu de défauts.

Il est looké, il a beaucoup de style et sa fiche technique ne laisse aucune place au hasard. Et puis, surtout, il est l’un des meilleurs photophones du marché. Si ce n’est le meilleur.

La seule chose qui lui manque, finalement, ce sont les applications et les services de Google.

On sent bien que Huawei met tout en oeuvre pour contourner les restrictions arbitraires imposées par l’administration Trump – Petal Search est une vraie bonne surprise – mais il faut tout de même accepter de tourner le dos à certaines applications. Et en ce qui me concerne, il y en a vraiment trois qui m’ont manqué : Google Analytics, le YouTube Studio et Google Maps.

Alors c’est vrai, on peut toujours contourner le problème en passant directement par leur site web respectif, mais on perd tout de même un poil en fluidité et en flexibilité.

Ceci étant, il y a tout de même un point intéressant à souligner. Les services et applications de Google m’ont moins manqué sur le P40 Pro que sur les autres appareils de la marque que j’ai eu l’occasion de tester ou de prendre en main l’année dernière. Ce qui prouve aussi que le constructeur a su s’adapter au fil des mois.

Et au final, on en vient à la réponse à la question posée dans le titre de la vidéo. Plus le temps passe et moins Huawei semble avoir besoin de Google. C’est évidemment une bonne chose pour le premier, mais un peu moins pour le second quand on connaît le nombre de terminal que le géant chinois arrive à écouler chaque année.

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14 réflexions au sujet de “Test du Huawei P40 Pro, Huawei a-t-il encore réellement besoin de Google ?”

  1. On parle pas du son ??un seul haut parleur en mono comme le p30 pro?oui bien bien Huawei…
    Pas d’écran 90 herts ??pas d’écran 120 herts ????
    Le meilleur smartphones 2020 est le oppo find x 2 pro il est bon partout mieux que ce p40..

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  2. Un photophore est une sorte de bougie… Un porte bougie… Bref pas un photophone… J ai l impression que ton smartphone a corrigé le mot automatiquement..

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  3. Et pour Android auto ?!
    Personne ne parle JAMAIS de Android auto …. Marche ou marche pas ?
    C’est un critère important
    Waze ?
    Et pour toutes les applications qui utilise les googles services ? C’est HS aussi pour elles ?
    Et le capteur d’empreintes sous l’écran ? Il est compatible avec les coques de protection ?

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    • Le capteurs marche bien avec une vitre en verre trempé (faut faire l’enregistrement de ton doigt après l’avoir appliquer.)

      Les services Google prend 5 minutes a installer et après tout marche bien.

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  4. L’auteur va attiré les haters lol mais je suis d’accord avec lui. J’adore mon p40 pro et moi j’ai mis les services Google manuellement dessus.

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