The Last of Us est disponible depuis la semaine dernière et les critiques, presse comme joueurs, sont unanimes. Il s’agit là d’un chef d’oeuvre, celui attendu depuis plusieurs années après l’immense succès de The Last of Us. Cette fois-ci, l’aventure place dans la peau d’une Ellie plus âgé que dans le premier épisode et son DLC. Au cœur d’une Amérique toujours plus apocalyptique, les survivants tentent de s’en sortir au milieu d’autres humains hostiles, infectés par un virus sous forme de champignons. Une mythologie assez riche pour donner envie à Naughty Dog de rempiler pour un troisième opus.
Et c’est justement à ce propos que Neil Druckmann, vice-président de Naughty Dog, a été interrogé par IndieWire.
À l’heure actuelle, l’homme reconnaît ne pas avoir d’idée pour un troisième jeu The Last of Us.
Un point de départ nécessaire pour imaginer un The Last of Us 3
Neil Druckmann le reconnaît aisément : “Nous aurions à trouver comment donner naissance à une expérience digne de l’impact émotionnel de ces histoires (ndlr : celles de The Last of Us 1 et 2). Et je ne sais pas comment faire, pour le moment“. Le vice-président de Naughty Dog explique qu’après plusieurs années de développement pour The Last of Us 2, dont la sortie fait l’impasse sur le Moyen-Orient, il est difficile de s’y remettre de suite. Du moins avec le bon angle.
Comme vous vous y attendez, je vais rester un peu vague et évasif, mais je pense que ce qui fera en sorte de décider si nous devons faire The Last of Us 3 ou pas sera similaire à ce que nous avons observé pour savoir si nous devions faire la seconde partie ou non.
À lire aussi : The Last of Us 2 : Naughty revient sur la violence du jeu
Mais Neil Druckmann revient également sur le premier jeu, expliquant qu’il n’y avait pas d’attente particulière à ce moment et que les équipes se sentaient libres. Mais par la suite, Naughty Dog a mis en place des “personnages, thèmes et processus“, faisant comprendre aux employés qu’il fallait créer une suite “au niveau de l’émotion au cœur du premier jeu pour justifier sa création”. Pour lui, sans quelque chose de similaire, “il n’y a aucune raison de créer une troisième partie“.
Neil Druckmann explique également que retrouver cette essence pour la suite a été plus difficile qu’imaginer le premier jeu, et que le véritable défi a été de justifier un retour dans cet univers. Pour finir, l’homme précise “il y a déjà tant de choses que vous avez vues avec cette histoire et le début de l’épidémie“.