
TikTok rejoint l’initiative contre la vengeance pornographique
De nouvelles entreprises et plateformes technologiques ont rejoint l’initiative visant à réduire la propagation du « revenge porn », rapporte Engadget. Il s’agit de TikTok et du site de rencontres Bumble. Ils s’associent désormais avec le site Web StopNCII.org, Stop Non-Consensual Intimate Image Abuse, pour réduire la propagation des images et vidéos intimes partagées sans le consentement du sujet.
Pour information, ce site Web héberge un outil développé en partenariat avec Meta. Désormais, toutes les images qui figureront dans la banque de hachage de StopNCII.org seront détectées et bloquées par TikTok, Bumble, Facebook et Instagram.

En quoi consiste cette initiative ?
En fait, le site Web StopNCII.org permet aux utilisateurs de créer des hachages des images et vidéos faisant l’objet d’un partage non consenti sur les réseaux sociaux. Autrement dit, ces fichiers auront des empreintes numériques uniques composées d’une chaîne de lettres et de chiffres. Le processus de hachage se déroule sur l’appareil des utilisateurs et les fichiers réels ne sont pas téléchargés sur le site Web.
Les hachages seront par la suite soumis à StopNCII.org et partagés avec les entreprises qui ont rejoint l’initiative. Si une image ou une vidéo présente sur les plateformes correspond au hachage et « répond aux exigences de la politique des partenaires », alors elle sera envoyée à leurs équipes de modération. Par la suite, si les modérateurs constatent que les images et/ou vidéos enfreignent les politiques de leurs plateformes, alors ils les supprimeront et les autres partenaires empêcheront également le partage des fichiers.
Vers une répression plus large du revenge porn ?
Pour information, cela fait actuellement un an que l’outil de StopNCII.org existe. Depuis sa création jusqu’à maintenant, plus de 12.000 personnes l’ont utilisé pour empêcher la propagation d’images et vidéos intimes sans consentement. Plus de 40.000 hachages auraient été effectués à ce jour, d’après Engadget.
Par ailleurs, il semblerait que nous assistons à une plus large répression de la vengeance pornographique. En effet, le gouvernement britannique prévoit par exemple d’obliger les plateformes hébergeant du contenu généré par les utilisateurs à supprimer rapidement les images intimes divulguées sans consentement. Cela ferait l’objet d’un projet de loi sur la sécurité en ligne.