TikTok se retrouve au cœur d’une vague de crimes

Depuis le début de la pandémie, TikTok a connu un succès fulgurant, surtout auprès des plus jeunes. En à peine trois ans, l’application a dépassé la barre des milliards de téléchargements dans le monde. Cependant, bien que très populaire, elle a été au centre de plusieurs scandales concernant des défis viraux, souvent dangereux. Lancés sur la plateforme, ces derniers ont été à l’origine de graves incidents.

TikTok sur un smartphone

L’année dernière, TikTok a déclaré avoir supprimé plus de 80 millions de vidéos pour avoir enfreint les directives communautaires. Malheureusement, avec plus de 800 millions d’utilisateurs actifs mensuellement, ce chiffre représente moins de 1% du contenu partagé sur l’application.

Dernièrement, les jeunes sur TikTok sont de plus en plus exposés à des actes de vandalisme partagés en ligne. Selon la police, ces vidéos ont entraîné une tendance continue et inquiétante.

Des abonnés à tout prix !

Récemment, le New Zealand Herald a été témoin de contenus troublants montrant des adolescents en train de commettre des infractions. Les vidéos postées sur TikTok dévoilaient des jeunes en plein pillage de magasins sur un fond de musique rap. Même si a priori, les images ressemblent à des crimes, aucune arrestation n’a été effectuée.

Étant donné que les clips sont courts et chaotiques, il est difficile d’analyser les détails et la véracité des actes. Par ailleurs, il arrive que les faits soient simulés ou montés par les utilisateurs afin d’augmenter leurs audiences en ligne. C’est le cas des deux adolescentes qui ont été convoquées devant un juge pour un « faux meurtre ». Il s’agissait en réalité d’un challenge lancé sur le réseau social TikTok.

Par conséquent, ces défis pourraient favoriser la délinquance chez les jeunes en quête de notoriété. D’ailleurs, la police avait déclaré recevoir « de temps en temps des rapports d’incidents qui ont été vus sur des plateformes de médias sociaux ».

Des vidéos qui influencent dangereusement les jeunes ?

Le Dr Ian Lambie met en garde sur l’impact que ces vidéos pourraient avoir sur les jeunes. En effet, la tolérance du partage de telles activités criminelles pourrait désensibiliser les spectateurs sur la gravité de l’infraction.

« Bien que les crimes présumés ne soient pas nécessairement un nouveau problème, le fait qu’ils soient si facilement partagés auprès de jeunes esprits impressionnables est préoccupant. »

Dr Ian Lambie, professeur de psychologie clinique à l’université d’Auckland

En outre, il a également exposé le fait que, chez les adolescents, une partie du cerveau est encore en développement. Il s’agit de celle qui influe sur la capacité à donner des réponses raisonnées, informées et réfléchies. Non seulement ils sont influençables, mais les adolescents prendraient également de plus grands risques en groupe.

SOURCE : NEWS.COM

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