
TikTok va enfin afficher un avertissement lorsque vous regardez des vidéos aux infos non vérifiées
TikTok rencontre un vif succès chez les ados, toujours plus nombreux et plus actifs sur la plateforme. Avec parfois, et comme nous l’avons vu un peu plus tôt dans la semaine, de graves débordements. Une situation problématique et qui avait conduit Donald Trump à tenter d’interdire l’application sur le sol américain. Avec le résultat que l’on connaît.
De son côté, la plateforme semble avoir conscience de ses responsabilités, car elle vient d’annoncer une nouvelle fonction de fact-checking.

Grâce à un partenariat tendu avec PolitiFact, Lead Stories et SciVerify, elle sera donc capable à présent de prévenir ses utilisateurs s’ils regardent un contenu dispensant des informations non vérifiées – et par extension potentiellement fausses.
TikTok s’engage dans la lutte contre les fausses informations
Concrètement, cette fonction de fact-checking se présentera sous la forme d’une bulle flottante située vers le haut de l’écran. Une bulle grise, contenant un message d’avertissement. Les utilisateurs sauront alors qu’ils doivent se montrer prudents et prendre les informations de la vidéo avec un minimum de distance.
Il y a plus cependant. La fonction ne se limite pas seulement à cette infobulle et TikTok affichera également une alerte lorsque l’utilisateur tentera de partager le contenu avec sa communauté.
Cette fois encore, un message s’affichera à l’écran, l’informant qu’il s’apprête à partager un contenu non vérifié. Message lui demandant de confirmer son choix, avec deux options possibles : oui et non.
Un système d’avertissement doublé
Comme l’explique TikTok, l’idée n’est pas de bloquer ou de limiter l’utilisateur, mais plutôt de le pousser à réfléchir à deux fois avant de partager un contenu non vérifié. De cette manière, la plateforme espère freiner la propagation de contenus non vérifiés.
Et il semblerait que les premiers tests menés en interne soient plutôt encourageants. Toujours selon TikTok, depuis la mise en place de cette fonction sur sa base de test, les partages de contenus non vérifiés auraient diminué de 24 %. Certes, ce n’est pas grand chose, mais il faut tout de même rappeler que la plateforme compte des millions d’utilisateurs à travers le monde, avec en prime un très gros taux de rétention.
Seul bémol, pour le moment, cette fonction se limite à l’Amérique du Nord et donc aux Etats-Unis et au Canada. On ignore encore quand elle sera déployée en Europe.