Titanic : James Cameron explique son discours gênant aux Oscars
James Cameron cartonne dans le monde entier avec Avatar : La Voie de l’Eau. Mais le réalisateur n’en est pas à son coup d’essai. On lui doit plusieurs grands succès du cinéma comme Terminator puis sa suite, Aliens : le retour ou encore Titanic. Ce dernier, sorti en 1997 avec Leonardo DiCaprio et Kate Winslet, a rapporté plus de 2 milliards de dollars au box-office tout en décrochant plusieurs Oscars dont celui du meilleur film ou encore du meilleur réalisateur.
Sauf que pendant son discours en 1998, James Cameron a laissé un goût amer dans la bouche des spectateurs en citant son propre film : « Je suis le roi du monde ».
Une citation arrogante pour certains sur laquelle James Cameron a décidé de revenir en interview (via ScreenRant).
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Le réalisateur comprend les critiques
James Cameron a-t-il été trop arrogant lors de son discours aux Oscars pour la victoire de Titanic ? Lors d’une interview, le réalisateur s’est exprimé à ce propos et dévoilé que l’émotion a pris le dessus à ce moment.
Ouais, peut-être, je veux dire, je pense que le péché a été flagrant tel qu’il a été perçu, comme de l’arrogance. Un sens de la conquête. Mais ce n’est pas ce qu’il s’est passé dans ma tête. J’ai voulu exprimer la joie et l’excitation que j’ai ressenti pour ce film. Et le moment le plus joyeux du personnage de Leonardo DiCaprio, c’est quand il est libre, sur la proue du bateau [ndlr, la scène où Jack crie : « Je suis le roi du monde » avec Rose, le personnage de Kate Winslet].
Mais ce que j’ai appris, c’est qu’il ne faut pas citer son propre film à l’Académie [des Oscars] si on gagne. Parce que ça gêne. Cela laisse entendre que vous n’avez pas gagné par une marge étroite mais que chaque personne présente dans le public a vu et aimé Titanic. Et nous ne saurons jamais de combien nous avons gagné mais ce n’était pas devant tout le monde.
Donc vous savez, j’ai certainement été critiqué les 25 années qui ont suivi mais vous vivez et vous apprenez, je pense que ce qui a été interprété comme de l’arrogance ou un énorme doigt d’honneur, ce n’était pas le cas dans ma tête.
Mais vous devez faire attention à ce que vous dites dans votre discours. Moi et Sally Fields (ndlr, productrice, actrice, scénariste et réalisatrice), nous avons désormais un groupe d’entraide à ce sujet.
James Cameron
