Aucun autre superhéros n’est apparu autant sur le grand écran que Batman. Si l’homme chauve-souris dispose de concurrents de taille tels que Superman ou encore Spider-Man, ces deux derniers n’égalent pas la variété d’interprétations du vengeur nocturne héros des DC comics. De fait, l’histoire de cet aristocrate en costume de chauve-souris a été écrite, réécrite, adaptée et réadaptée maintes fois par des écrivains et cinéastes de divers horizons. Cependant, les adaptations de Batman à l’écran se succèdent, mais ne s’égalent pas.
Nous vous proposons notre top 15 des meilleurs films avec Batman en héros. Ce classement va du moins bon au meilleur film.
15 Batman Forever (1995)
-A1.9 I5.4 R40-
Batman continue son épopée pour rétablir l’ordre et la justice dans Gotham City. Cette fois, il affronte deux méchants unis : l’ancien procureur de district schizophrène reconverti en méchant Two-Face et le génie fou Riddler. Pour en venir à bout de cette coalition du mal, le jeune acrobate nommé Robin va l’aider. Parallèlement, il entame une romance avec le psychologue Chase Meridian (Nicole Kidman).
On se rappellera du long-métrage de Joël Schumacher pour son pingouin effrayant, son Catwoman extrêmement sexy en latex moulant et un Riddler plus loufoque que jamais. Si les interprétations de Val Kilmer, Jim Carrey ou Tommy Lee Jones valent le détour, le film prend une allure exagérément caricaturale et comique. Ce qui dessert un univers certes décalé, mais beaucoup plus sombre et aux enjeux graves.
À découvrir également: Les 30 films à ne surtout pas manquer en 2022
14 Batman : Contes de Gotham (2008)
-A3.4 I6.7 R75-
Ce film d’animation raconte les premières aventures du célèbre superhéros Batman. Il relie intrigues de 2 films ; Batman Begins et The Dark Knight : Le Chevalier Noir avec six histoires courtes de 11 à 15 minutes. Batman y affronte de nouveaux méchants qui se situent dans une chronologie postérieure à Batman Begins.
Créées par des animateurs japonais, Batman : Contes de Gotham explore l’univers sombre propre à Christopher Nolan. Cela se comprend puisque les courts-métrages qui constituent l’étoffe du film racontent servent de pont entre les deux plus grandes sorties du réalisateur américain. Cependant les histoires n’ont pas forcément des liens entre elles. Il s’agit d’une collection de bandes dessinées DC qui s’enchainent sans véritable association outre une signature japonaise bien reconnaissable dans les graphiques.
13 Lego Batman : Le film (2017)
-A3.5 I7.3 R90-
Alors que Gotham se retrouve à nouveau en danger, la ville doit une fois de plus compter sur Batman. Cette fois-ci, le superhéros est obligé d’affronter Dick Grayson, un méchant déterminé que Batman a connu dans le passé lors d’une réception. Grayson est rejoint dans sa croisade du mal par le Joker, l’éternel ennemi de Batman qui s’est échappé de l’hôpital psychiatrique d’Arkham. Une autre mordue du mal, Harley Quinn, s’est joint à la bande et est prête à des atrocités les plus folles pour affaiblir la Justice League.
Lego Batman : Le film prouve que cette franchise peut renaître sous une multitude de formules plus intéressantes les unes que les autres. Le film est une prouesse visuelle qui associe à cet aspect un rythme convaincant, un CGI de qualité et des blagues originales pour devenir un divertissement complet.
12 Batman v Superman : L’Aube de la justice (2016)
-A3.3 I6.5 R29-
Confronté à l’hégémonie d’un superhéros divin aux actions incontrôlées, l’éternel gardien de Gotham City, Batman défie le sauveur le plus vénéré de Metropolis, Superman. Pendant ce temps, le reste du monde hésite pour savoir de quel type de héros il a vraiment besoin. Tandis que la guerre fait rage entre les deux géants, une nouvelle menace émerge qui met l’humanité dans un risque aux proportions inouïes.
Pour la première fois de l’histoire, Batman et Superman se rencontre sur grand écran dans une œuvre cross-over à grand budget. Malgré l’affrontement de principe entre les deux géants Marvel et DC, c’est bien le méchant Lex Lutor incarné par Jesser Einseberg qui prend cher. La superproduction gagne une stature honorable grâce des scènes d’action époustouflantes et à ses héros dopés par la stature des deux acteurs principaux Ben Affleck et Henry Cavill.
11 Batman : Année Un (2011)
-A4.1 I7.4 R88-
La genèse d’un homme-héros qui se cache sous un masque de chauve-souris. Depuis sa jeunesse, Bruce Wayne a entrepris de lutter contre le crime, tout en nouant une relation de coopération avec le détective James Gordon. Ce dernier qui traverse des moments difficiles dans sa vie personnelle est l’un des rares flics honnêtes qui arpentent encore les rues de Gotham. Lorsque de nouvelles menaces pointent à l’horizon, ils vont devoir se serrer les coudes pour les affronter.
“Batman : Year one” a été adapté de l’oeuvre du scénariste Frank Miller et du dessinateur David Mazzucchelli sortie en 1987. En décrivant la première année d’activités de Bruce Wayne en tant que justicier, le film nous montre avec brio un Batman en apprentissage. Il est conçu pour plaire aux vrais passionnés de DC comics qui recherchent une œuvre sortie des sentiers battus.
10 Batman (1966)
-A3.5 I6.5 R79-
En apprenant que le commandant Schmidlapp a été attaqué à bord de son yacht, Batman et Robin se précipitent immédiatement à son aide. Cependant, ils tombent dans un piège tendu par quatre des plus grands méchants du monde. En effet, Le Joker, le Pingouin, le Riddler, sous la houlette de Catwoman se sont emparés d’un déshydrateur dangereux pour toute l’humanité. Leur but est d’en finir une fois pour toutes avec les deux héros infatigables. Les superhéros sauront-ils utiliser leurs pouvoirs et leurs équipements pour en venir à bout de cette alliance machiavélique ?
Cette version de 1966 est une œuvre balbutiante dont l’objectif était de lancer le superhéros sur grand écran. Charmant, coloré, absurde et particulièrement comique, le film réussit à mettre en scène un Batman qui affronte ses ennemis à l’aide des gadgets les plus ringards.
9 Batman et Red Hood : Sous le masque rouge (2010)
-A4.2 I8 R100-
Un nouveau justicier mortel apparaît à Gotham. Celui qui se fait appeler le Red Hood entame très vite une guerre territoriale sanglante avec le roi du crime de la ville, Black Mask. Cependant, Red Hood dont le visage est caché par un masque arrive à trouver un terrain d’entente avec la pègre locale. Il s’engage à éliminer Batman moyennant un pourcentage important de leur bénéfice. Batman se résout à affronter ce nouvel ennemi et en profitera pour venger son jeune apprenti Jason assassiné par le Joker.
Le film d’animation est organisé autour d’un récit saisissant porté par les voix de Bruce Greenwood, Neil Patrick Harris, Jason Isaacs et Jensen Ackles notamment. Sombre, divertissant et brutal, il compte à ce jour parmi les meilleurs dans la lignée des films d’animation originaux de l’univers DC.
8 Batman : assaut sur Arkham (2014)
-A3.9 I7.4 R75-
https://www.youtube.com/watch?v=tHLD0VblLvI
Une organisation gouvernementale secrète forme un groupe spécial de mercenaires et d’assassins appelé “Suicide Squad” pour infiltrer l’asile d’Arkham. Dirigé par Amanda Waller, leur objectif est d’extraire des informations classifiées volées des mains du prisonnier Edward “E.” Nigma, “Le Riddler”. Ils devront également assassiner le Sphinx.
Batman : assaut sur Arkham est un film d’animation très bien réalisé qui offre un bon mélange d’action, de violence et de storytelling. L’idée que des méchants exécutent une mission en échange d’une réduction de peine est populaire dans les bandes dessinées et le cinéma. Ce film l’exploite brillamment en nous servant un commando violent avec des personnalités particulièrement hétéroclites et originales.
7 Batman : Le Défi (1992)
-A3.8 I7.1 R80-
Une nouvelle menace plane sur Gotham. Deux personnages excentriques : le méchant Pingouin, abandonné par ses parents et sortant des égouts de la ville, et la mystérieuse Catwoman entament une lutte pour le pouvoir. Cette dernière semble être une menace dans la lutte pour la justice et l’ordre, mais a, dans le même temps, des sentiments amoureux pour le héros de Gotham. Le pingouin, lui, a l’intention de prendre le fauteuil du maire de la ville. Batman doit relever les deux défis.
Le film de Tim Burton marque l’interprétation de Catwoman par Michelle Pfeiffer, qui s’est avérée être l’un des meilleurs compagnons de l’homme chauve-souris depuis Batman d’Adam West. Oswald Cobblepot (Danny DeVito) s’impose également en méchant intrépide traumatisé par ses parents et la société et déterminé à prouver qu’il n’était pas qu’un rat des égouts.
6 Zack Snyder’s Justice League (2021)
-A4.3 I8.1 R71-
Inspiré par le sacrifice de Superman, Bruce Wayne retrouve foi en l’humanité. Il fait appel à une nouvelle alliée, Diana Prince/Wonder Woman, pour affronter un ennemi encore plus puissant. Les deux superhéros recrutent une équipe de surhumains pour combattre la menace particulièrement fatale pour l’humanité.
Particulièrement long, le film de Zack Snyder fait une nouvelle fois le pont entre les univers DC et Marvel. Il nous rappelle le bien-fondé de la mission existentielle de Batman ainsi que sa part d’humanité enfouie sous son armure imposante. Il s’agit dans l’ensemble d’une œuvre visuellement saisissante et particulièrement divertissante.
5 Batman Begins (2005)
-A4.1 I8.3 R84-
Enfant, le jeune héritier d’une immense fortune, Bruce Wayne, a été témoin du meurtre de ses parents. Depuis, il s’est résolu à lutter contre le crime qui gangrène sa ville natale de Gotham city. Des années plus tard, il part en voyage autour du monde pour trouver un moyen de rétablir la justice. Apprendre du sage mentor en arts martiaux Henri Ducard (Liam Neeson) lui donne force et espoir de changer son monde. De retour dans sa ville natale, Wayne devient Batman et entame une croisade contre le mal.
Avec Batman Begins, le but de la Warner Bros était de ressusciter une franchise endommagée par Batman et Robin (1997). La mission a été brillamment accomplie grâce à la vision de Christopher Nolan. Le réalisateur de génie réussit à raconter le combat de Bruce Wayne et la naissance de Batman, le tout sous la forme d’un film classique et noir. Avec ce long métrage, Christian Bale a apporté de la grâce et de l’allure au personnage tourmenté de Batman. Michael Caine particulièrement empathique est devenu la meilleure incarnation d’Alfred Pennyworth.
4 Batman (1989)
-A3.9 I7.5 R72-
Dans sa petite enfance, le jeune héritier Bruce Wayne a été témoin du meurtre de ses parents. Depuis, à Gotham, la violence, les vols et les meurtres sont devenus le quotidien des habitants. Dans une période difficile pour la ville, un héros apparaît ; un mystérieux vengeur surnommé “Batman”. Pour révéler le mystère du héros et dévoiler qui se cache derrière son masque de chauve-souris, la journaliste Vicki Vale et le journaliste Knox sondent les pistes.
Cette adaptation de Tim Burton se distingue par une nature plus sombre que les précédentes adaptations de la bande dessinée, ce qui a plu à de nombreux téléspectateurs. L’aspect comique et le ton léger des œuvres précédentes (celle de 1966 notamment) ont été remplacés par un univers plus gothique et une immersion dans l’intimité du millionnaire orphelin. Le récit nous conduit aux origines et aux motivations du héros de la DC qui gagne mieux la sympathie du spectateur.
3 The Batman (2022)
-A4.2 I8.2 R85-
Après deux ans passés à demander justice dans les rues de Gotham pour ses concitoyens, Batman (Robert Pattinson) choisit finalement de devenir le symbole d’un châtiment impitoyable. Lorsqu’une série d’attaques brutales contre l’élite a lieu dans la ville, des indices conduisent Bruce Wayne dans les coins les plus sombres de la pègre, où il rencontre Catwoman, le Pingouin, Carmine Falcone et le Riddler. Le défi pour l’homme chauve-souris est à la fois simple et complexe : distinguer le bien du mal et rétablir la justice et l’ordre au plus vite.
« Un thriller psychologique sombre à souhait et inspiré du cinéma néo-noir du début des années 70 » s’est ainsi que Matt Reeves lui-même décrit son film. The Batman réussit à mettre en scène Robert Pattinson en tant que chevalier noir vengeur et désabusé. Nourrie aux thématiques contemporaines, l’œuvre revisite l’affrontement classique du bien et du mal dans un Gotham encore plus sombre et rongé par le crime.
2 The Dark Knight Rises (2012)
-A4.3 I8.4 R87-
Il y a quelques années, Batman s’est évanoui dans la nuit et Bruce Wayne est devenu un reclus. Il s’est enfermé dans le manoir familial, se décompose moralement et physiquement et ne se soucie plus de la ville qu’il a si désespérément défendue. L’arrivée d’une cambrioleuse habile, Catwoman (Anne Hathaway) et d’un nouveau super-vilain masqué, Bane (Tom Hardy), le fait sortir de son sommeil léthargique.
Après l’immense succès de The Dark Knight, Nolan réalise ce long-métrage pour boucler une trilogie censée remodeler le genre superhéros pour les années à venir. Un ton sombre comme à l’accoutumée, un méchant avec sa propre philosophie, un héros affaibli qui doit se retrouver et renaître. Loin de l’affrontement classique entre le bien et le mal, le film questionne le combat de Batman lui-même, mais finit par lui donner raison.
1 The Dark Knight : Le Chevalier Noir (2008)
-A4.5 I9.1 R94-
Batman (Christian Bale) multiplie les succès dans sa guerre contre le crime. Avec l’aide du lieutenant Jim Gordon (Gary Oldman) et du procureur Harvey Dent (Aaron Eckhart), il a l’intention de nettoyer les rues de Gotham du crime. La collaboration s’avère efficace, mais ils se retrouvent bientôt au milieu du chaos déclenché par un criminel particulièrement redoutable connu des citadins terrifiés sous le nom de Joker.
Les suites sont rarement meilleures que leurs prédécesseurs, et les méchants encore moins. Le Chevalier Noir est un film qui dément formellement cette assertion. Avec cette œuvre, Nolan a non seulement redémarré avec succès la franchise, mais a également inventé un nouveau genre de cinéma de superhéros. Sombre et épique, le film consacre l’hégémonie du méchant avec le Joker de Heath Ledger (Oscar du meilleur acteur dans un second rôle) qui restera dans les mémoires pendant très longtemps.