
Très haut débit : le déploiement s’accélère
Le très haut débit s’installe timidement en France, et il reste encore beaucoup de régions et de foyers éloignés des grandes villes qui ne bénéficient pas d’une connexion internet digne de ce nom. La situation s’améliore pourtant progressivement grâce à de nouvelles mesures prises par l’état et les collectivités, permettant au déploiement de s’accélérer.
C’est dans l’optique d’accélérer le processus qu’Emmanuel Macron – Ministre de l’économie, de l’industrie et (c’est ce qui nous intéresse ici) du numérique – et Axelle Lemaire – secrétaire d’Etat chargée du Numérique – ont tout deux présidé une réunion en compagnie des opérateurs Français de télécommunication pour faire avancer le Schmilblick en terme d’investissement dans les réseaux.

Cette réunion a été l’occasion de constater que les objectifs fixés par François Hollande en 2013 ont été tenus voir même dépassés. Une bien bonne nouvelle pour les internautes, qui devraient pouvoir profiter d’ici 2022 d’une connexion très haut débit uniformisée à travers tout le pays, mais aussi hors métropole.
Un accès très haut débit pour 50% de la population d’ici fin 2017
C’était l’un des objectifs du gouvernement et il est fort possible qu’il soit dépassé. En effet, le cap des 50% de la population éligible au très haut débit pourrait bien être franchi dès cette fin d’année, au lieu de l’année prochaine, puisqu’au terme du premier trimestre 2016 la couverture était de 47,4%.
Pour mener à bien ce déploiement et couvrir la totalité du territoire d’ici 2022, l’Etat et les collectivités vont devoir investir une coquette somme. Le budget est estimé à pas moins de 20 milliards d’euros, dont 12 sont pris en charge par les collectivités locales via les réseaux d’initiative publique (RIP). L’Etat quant à lui participe à hauteur de 2.5 milliards, le reste du budget sera visiblement déboursé par des partenaires tiers.
Très haut débit ne rime pas toujours avec fibre…
Il ne faudra toutefois pas s’attendre à voir débarquer les plaisirs de la fibre optique dans tous les foyers de France et de Navarre. Malheureusement pour les internautes, très haut débit de rime pas forcément avec fibre, et l’engagement du gouvernement ne stipule pas que la fibre devra équiper tous les ménages.
Pour autant ce qui est induit par le terme “très haut débit” n’est ni plus ni moins que le réseau ADSL amélioré (VDSL 2), le câble, parfois la fibre optique et dans certaines situations, les connexions via satellites ou mobile 4G. En clair, toute une panoplie de réseaux permettant un débit supérieur à 30 Mo/s.
Nul doute que les moins bien lotis d’entre nous serons tout de même disposés à troquer leur connexion fébrile contre un réseau plus stable.