Twitch bannira les comptes propageant de fausses informations
Le site de streaming phare, Twitch, a ressenti les préjudices de la propagation d’infox sur sa plateforme. Il s’agit entre autres des désinformations sur les vaccins contre le Covid-19, sur la santé publique et sur les fraudes électorales. C’est pour cela que Twitch a pris des mesures.
Dans un communiqué de presse paru le jeudi 3 mars, la plateforme de diffusion de contenu direct a annoncé sa nouvelle politique au sujet de la désinformation. Les utilisateurs qui diffuseront à maintes reprises de fausses informations seront désormais bannis du site.
Les critères d’identification des désinformateurs
Twitch a établi trois critères pour identifier les propagateurs de désinformations. Premièrement, si le streamer partage sans cesse de fausses informations, il y aura bannissement. Deuxièmement, si le streamer publie des informations erronées et les partage à un large public, il sera banni. Troisièmement, si les sujets de désinformation sont des sujets fragiles et sensibles, le désinformateur sera banni. Mais les utilisateurs qui ne font que discuter de tels sujets entre eux, sur une chaîne privée, ne seront pas sanctionnés.
Outre ces critères, les autres utilisateurs de Twitch peuvent aussi signaler les comptes des streamers qu’ils jugent désinformateurs. Pour signaler, il s’agit d’envoyer par e-mail à [email protected] le pseudo du streamer en question avec des preuves à l’appui.
Pourquoi appliquer de telles mesures ?
Plusieurs raisons ont déjà été évoquées. Mais la raison principale est que les utilisateurs de la plateforme Twitch sont tenus de signaler les fausses informations concernant des sujets prédéfinis ; des sujets entraînant des actions immorales voire violentes dans le monde réel.
D’ailleurs, un cas de désinformation à grande échelle a été dénoncé par un chirurgien américain du nom de Vivek Murthy. Selon le New York Times, Murphy aurait demandé des comptes à plusieurs entreprises technologiques. Murphy a exigé les sources de la désinformation Covid-19 sur leurs services, le public exposé et leur position démographique.
Les grandes entreprises technologiques, en question, ont jusqu’au 2 mai pour répondre à la demande du chirurgien. Ce dernier a toutes les raisons de vouloir un compte rendu détaillé, puisque la désinformation au sujet de la pandémie pourrait mener à une « psychose de formation de masse ».