Twitter a supprimé plus de 50 000 fake news sur l’Ukraine
Depuis l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes le jeudi 24 février, la guerre terrestre s’est étendue au niveau médiatique. En effet, beaucoup d’informations et de désinformations sont mises en ligne sur les réseaux sociaux. Cela entraîne un excès des publications des nouvelles, selon les points de vue de chaque partie.
Que ce soit la Russie ou l’Ukraine, tous semblent avoir une version divergente de la guerre qui est en train de se tramer. C’est pourquoi, d’un côté, le gouvernement russe a restreint à son peuple l’accès aux plateformes en ligne telles que Twitter ou Instagram. D’un autre côté, plusieurs grands noms de l’industrie des réseaux sociaux ont chacun pris des mesures pour bannir les médias parrainés par le Kremlin, ou encore pour limiter l’écho des informations publiées par la Russie et les pro-russes.
Justement, face à ces infox, Twitter a réagi en supprimant de sa plateforme plus de 50 000 contenus désinformateurs.
75 000 comptes supprimés
Outre les 50 000 contenus, Twitter a aussi dévoilé avoir supprimé 75 000 comptes pour « comportement non authentique » ainsi que pour des spam. Ces utilisateurs avaient, entre autres, utilisé l’hashtag #IStandWithPutin. Contrairement à Meta et à YouTube, Twitter n’a pas banni les médias Russia Today et Sputnik.
Il a découvert que la propagation de la désinformation provenait principalement des faux comptes. Ces derniers sont à l’origine de la propagation des anciennes images et vidéos du conflit, en faisant croire à une nouvelle attaque. Sans compter les profiteurs qui ont établi des réseaux d’escroquerie en utilisant de fausses collectes de fonds pour aider l’Ukraine.
Les actions du gouvernement de Vladimir Poutine
La Russie a interdit l’utilisation de nombreux réseaux sociaux à sa population. Cependant, les auteurs d’infox ont intensifié leurs publications concernant de nombreuses théories concernant la guerre avec l’Ukraine.
Une de ces théories est que l’Ukraine, aidé par les Etats-Unis, crée des armes biologiques. Cette théorie soutenue par la Russie a été amplifiée par les médias d’Etat chinois, par des personnalités d’extrême droite et de droite aux Etats-Unis, rapporte Engadget.
