Twitter accuse Elon Musk de cacher ses échanges sur Signal

Le bras de fer entre le richissime Elon Musk et Twitter continue ! Les avocats des deux parties se sont de nouveau affrontés devant la Cour de chancellerie du Delaware avant le procès qui donnera le verdict final sur l’affaire. Beaucoup de points ont été soulevés pendant l’audience qui a duré plus de trois heures. Par ailleurs, le point le plus important se rapportait à l’utilisation de l’application de messagerie cryptée « Signal » par Elon Musk.

Les avocats de la plateforme ont apporté des preuves pour soutenir leurs allégations et ont demandé au juge de sanctionner Musk pour la gestion de ses messages. Pour minimiser l’utilisation de Signal par l’entrepreneur, son équipe d’avocats a soutenu que « Signal n’est pas un mécanisme exotique, il est très courant dans la Silicon Valley d’utiliser cette plateforme ».

Signal
Crédits : Signal

Twitter met tout en œuvre pour le procès

Rappelons qu’Elon Musk voulait initialement acquérir Twitter et les deux parties se sont convenu sur la somme de 44 milliards de dollars. Mais à la grande surprise de tous, Musk a changé d’avis quelque temps après. Il soutient que Twitter n’a pas réussi à satisfaire ses demandes d’informations au sujet de l’activité des bots. Twitter a catégoriquement refusé que l’entrepreneur se défasse de leur accord et l’a traîné en justice.

Lors de la récente audience, les avocats de Twitter ont déclaré au juge Kathaleen St. J. McCorrmick, chargé de l’affaire : « Nous pensons que le moment est venu pour le tribunal d’imposer une sanction sévère ». Ils affirment que Musk retient des messages qu’il aurait dû remettre, en citant les échanges de celui-ci avec Jared Birchall, Morgan Stanley et Marc Andreessen.

Les avocats de Musk tentent de minimiser la situation

Les preuves montrent que Musk a utilisé les messages cryptés de Signal pour discuter de l’accord avec Birchall, son chef du family office. Auparavant, ils ont tous les deux niés avoir utilisé l’application. Toutefois, l’équipe de Musk a dit : « Il n’y a en fait aucune preuve que nous ayons détruit des preuves ».

Elle a ajouté qu’« en fait, les dirigeants de Twitter ont témoigné qu’un certain nombre d’entre eux utilisent en fait la messagerie Signal ». Pour le moment, la juge ne semble pencher ni pour l’une ni pour l’autre partie. Il faudra donc attendre le procès du 17 octobre pour connaître l’issue de cette affaire.

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