L’entreprise Twitter gérée par Elon Musk se retire d’un accord important de l’UE

L’homme d’affaires américain Elon Musk continue de défrayer la chronique avec ses décisions controversées. Alors que Twitter avait adhéré aux codes de bonnes pratiques de l’UE contre la désinformation en juin dernier, il compte se retirer de l’accord. Cette mesure intervient quelques mois après que des responsables de l’instance européenne ont interpellé son réseau social sur un rapport non conforme aux dispositions précédemment établies.

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Crédits Photos : Twitter

Un moyen de protéger la confidentialité de l’entreprise ?

En février 2023, de hauts responsables de l’Union européenne avaient dénoncé Twitter pour un rapport non complet qui leur est adressé. Celui-ci ne mentionne pas toutes les informations requises pour se conformer aux codes de bonnes pratiques contre la désinformation. La commission de l’UE estime que d’autres firmes technologiques avaient fait preuve d’un « fort engagement envers le signalement » comparativement à Twitter d’Elon Musk.

Pourtant, les anciens propriétaires du réseau social Twitter avaient clairement signé le code en juin 2022, au même titre que Google, Meta, Microsoft et TikTok. Il s’agit d’un règlement volontaire qui comprend des engagements comme assurer la transparence des politiques et coopérer avec les instances européennes pour vérifier des faits. Bien que le respect de ses dispositions ne soit pas obligatoire, les firmes technologiques doivent s’y conformer.

Dans le cas contraire, elles risquent de payer une lourde amende équivalente à 6 % de leur chiffre d’affaires annuel. Selon des sources proches de la société, Twitter devrait toutefois suspendre sa participation au code dans les prochains jours. Le milliardaire américain Elon Musk prévoit à cet effet d’approuver un plan de retrait à adresser à l’UE.

Violation flagrante des codes de bonnes pratiques

Les codes de bonnes pratiques de l’Union européenne stipulent par ailleurs que les entreprises doivent fournir aux chercheurs l’accès aux données de la plateforme. Cependant, Twitter a demandé aux enquêteurs de supprimer les données qu’ils ont obtenues dans le cadre de contrats historiques d’ici fin mai. Dans le cas contraire, ils devraient payer 42 000 $ à la société chaque mois. Pire, l’entreprise a fermé ses bureaux de Bruxelles chargés de se conformer aux normes avec ses séries de licenciements.

En suspendant sa participation à l’accord sur la désinformation avec l’UE, Elon Musk compte-t-il tourner le dos à l’Europe ? Il y a quelques jours, le patron de Twitter a rencontré le président français Emmanuel Macron qui souhaite attirer plus d’investisseurs dans son pays. Ensemble, ils ont discuté des futurs investissements potentiels et des opportunités d’affaires qu’il faudrait saisir.

Source : INSIDER

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