CNN et le Washington Post ont récemment rapporté de nouvelles déclarations de Peiter « Mudge » Zatko, l’ancien responsable de la sécurité de Twitter. D’après ces affirmations, les statistiques de l’entreprise sur l’activité des bots sont trompeuses. Les allégations disent que l’approche de la sécurité de l’enseigne est mauvaise. Elles rajoutent également que les dirigeants ne sont pas incités à chercher plus loin.
Twitter examine de près les accusations
Elon Musk a avancé des arguments selon lesquels il devrait être autorisé à rompre son accord d’achat de Twitter pour 44 milliards de dollars (44 143 000 000 euros). Le PDG de Twitter, Parag Agrawal, a répondu aux accusations dans un e-mail qu’il a envoyé aux employés. Cet e-mail a d’ailleurs été publié sur Twitter par CNN, notamment grâce à la journaliste Donie O’Sullivan.
Dans son message, Agrawal revient sur les raisons du licenciement de Zatko. En effet, ce dernier ne travaille plus pour la firme depuis quelques temps. Les causes de son renvoi résident dans le fait qu’il ne possédait pas un leadership efficace et qu’il n’avait pas les performances requises.
En ce qui concerne ses accusations, le PDG affirme que la société examine ce qui a été publié. Cependant, ils n’ont vu qu’un faux récit avec des incohérences et inexactitudes. Aussi, aucun contexte important n’a été présenté. Par ailleurs, Agrawal certifie qu’après plus de six mois après son licenciement, Mudge décrit son travail de façon très inexacte. Pourtant, il y était responsable de plusieurs aspects.
L’affaire arrive jusqu’au tribunal
Avant la date du procès du 17 octobre concernant l’affaire Twitter, l’équipe juridique de Musk a convoqué Zatko mais également l’ancien PDG de Twitter, Jack Dorsey. En s’adressant au Washington Post, Zatko a déclaré qu’il remplissait toujours son obligation envers Jack Dorsey ainsi qu’envers les utilisateurs de la plateforme.
Il reste cependant à voir dans quelle mesure ses déclarations pourraient changer l’affaire. On attend également les preuves selon lesquelles les dirigeants de Twitter ont intentionnellement induit en erreur le conseil d’administration ainsi que les investisseurs. Par ailleurs, une déclaration d’Anthony Casey est mentionnée dans l’article de Post. Ce professeur de droit et d’économie à la Faculté de Droit de l’Université de Chicago a déclaré que le dossier est faible, malgré tout ce qui a pu être dit.