Uber adopte une nouvelle tarification en réponse à une loi californienne

Afin d’éviter de se soumettre à une nouvelle loi qui impose à Uber de reclasser ses conducteurs en tant qu’employés, l’application des services de transport adopte une nouvelle tarification, rapporte Bloomberg. Le prix fixe ne sera plus d’actualité pour tous les trajets privés. À la place, Uber propose l’affichage d’une fourchette de prix estimée.

En d’autres termes, le prix final sera calculé qu’à la fin du voyage. L’application propose également au client de planifier des trajets avec les conducteurs de leurs choix. Quant aux conducteurs, ils pourront découvrir combien ils gagneront à chaque trajet.

L'application Uber
Crédits Pixabay

Uber exige cependant de ces conducteurs de respecter la politique de la société et la loi californienne. De ce fait, ils ne peuvent pas refuser un trajet pour éviter certains quartiers.

Des changements dus à une nouvelle loi californienne

Le mercredi 8 janvier 2020, Uber avait annoncé les changements apportés à son application. Il s’agit entre autres de la fourniture d’estimations qui prend la place des tarifs fixes. Seuls les trajets privés sont concernés par ces modifications. Les prix fixes sont encore en vigueur pour les autres types de voyages.

La nouvelle loi californienne découlant de « l’économie des concerts » impose aux applications de services de transports comme Uber ou Lyft de reclasser ses conducteurs en tant qu’employés. Le problème c’est que ces sociétés seront soumises aux lois du travail entre autres à l’augmentation du salaire ou encore aux congés payés.

Le système d’Uber propose un statut d’entrepreneur à ses conducteurs. De ce fait, ces derniers sont rémunérés en fonction des trajets qu’ils effectuent.

Il s’agit donc d’un travail flexible selon la disponibilité et le choix des conducteurs.

Uber & Co vont bientôt répliquer

À part Uber, Lyft, DoorDash et Postmates sont également confrontés à cette nouvelle loi californienne. Le problème reste le même : celle du reclassement des entrepreneurs en tant qu’employés afin d’être soumis aux lois du travail. Notons que cette nouvelle loi soulève un autre problème : l’éventuelle hausse des prix des trajets en Californie.

En fin décembre, Uber et Postmates avaient d’ailleurs attaqué en justice l’Etat californien. Le mercredi 8 janvier 2020, ils ont également demandé à un juge fédéral de Los Angeles de bloquer la loi. Uber & Co comptent entrer en lice pour les élections californiennes prévues en novembre 2020.

Ils annuleront ainsi cette loi à condition de récolter des signatures pour l’initiative de vote. Uber & Co promettent d’ores et déjà un salaire minimum de 21 dollars de l’heure pour les conducteurs en plus de certains avantages.

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