Uber : des chauffeurs soupçonnés de revendre de la drogue

Uber se serait sans doute bien passé de cette publicité. Plusieurs chauffeurs de la société auraient en effet tenté de vendre de la drogue à leurs clients. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que la compagnie californienne fait face à de telles accusations.

Uber fait la une de tous les médias depuis le début du mois, mais pas forcément pour les meilleures raisons du monde. Entre le mouvement de grève initié par les chauffeurs et les révélations faites par un de ses anciens employés, l’entreprise collectionne les casseroles.

Uber Drogue
Uber se retrouve une nouvelle fois en mauvaise posture.

Cette nouvelle affaire ne tombe donc pas au meilleur moment. Loin de là.

Uber : une affaire de drogue qui ne tombe pas au bon moment

En effectuant des recherches en ligne, The Times a en effet remarqué que de nombreux clients de la marque se plaignaient de leurs chauffeurs depuis quelques semaines sur les réseaux sociaux.

Des dizaines de personnes ont ainsi affirmé sur Twitter et sur les autres médias sociaux que leur conducteur leur a proposé de leur vendre de la drogue durant leurs courses. Le phénomène ne serait d’ailleurs pas un cas isolé et certains clients ont ainsi indiqué que cette pratique était devenue très courante dans certaines villes.

Intrigué, le quotidien a lancé une enquête auprès de plusieurs clients et il a notamment eu l’occasion de s’entretenir longuement avec un restaurateur travaillant en partenariat avec Uber Eats. Durant l’entretien, l’homme a confié aux journalistes du site qu’un de ses anciens employés avait tenté à plusieurs reprises de vendre du cannabis à ses clients.

Il avait fini par se rendre compte du stratagème et il l’avait immédiatement licencié en apprenant la nouvelle. De nombreux autres témoignages similaires ont été publiés en ligne, des témoignages impliquant vraisemblablement plusieurs chauffeurs différents.

Uber n’a pas tardé à réagir. La compagnie a directement contacté ces clients afin de leur demander plus de précisions. Elle compte mener sa propre enquête en interne.

Il y a eu des précédents

Plusieurs médias ont contacté l’entreprise pour connaître sa position officielle. Un porte-parole a déclaré que c’était la première fois que la société était confrontée à une telle situation et qu’elle prenait ces affaires très au sérieux. Il a ensuite rappelé que tous les chauffeurs désireux de travailler avec elle devaient avoir un casier judiciaire vierge.

En attendant et comme évoqué un peu plus haut, ce n’est pas la première fois que Uber se retrouve dans une telle situation. Le mois dernier, les autorités britanniques ont procédé à l’arrestation de Lorenzo Bocchini, un ancien joueur de rugby italien. Il a été reconnu coupable de trafic de drogue et de cinq autres chefs d’inculpation. L’homme avait en effet installé un laboratoire de meth à son domicile et il avait utilisé un pilote Uber comme coursier pour livrer de la drogue aux quatre coins de la capitale.

L’affaire avait fait beaucoup de bruit à l’époque, cela va sans dire.

Si l’on en croit l’enquête menée par Motherboard plus tôt dans l’année, alors il y aurait eu au cours de ces deux dernières années au moins quatre affaires pénales impliquant Uber et un trafic de drogue.

En octobre 2015, un homme originaire de Boston travaillant comme chauffeur pour Uber avait été arrêté pour violation du Code de la route. Il avait grillé un stop. En effectuant une fouille complète, les agents avaient trouvé de l’argent et un kilo d’héroïne dissimulé dans le véhicule. Quelques mois plus tôt, un autre chauffeur de l’entreprise a été arrêté en Californie suite à une enquête de longue haleine.

La police avait trouvé à son domicile de la cocaïne, de la méthamphétamine, de la MDMA et plusieurs armes à feu.

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