Uber n’a plus qu’un service en activité en Italie

Uber n’est visiblement pas le bienvenu en Europe. Après l’Allemagne, la Suisse ou en encore la Hongrie, c’est au tour de l’Italie d’interdire les activités de l’entreprise sur son territoire. Des chauffeurs de taxi italiens ont en effet porté plainte pour « concurrence illégale » contre la firme. Ils exigeaient que cette dernière et ses partenaires cessent toute activité sur le territoire italien. Ils ont obtenu gain de cause.

Ce sont presque tous les services de transport privé d’Uber qui sont concernés par l’interdiction : Black, Lux ou encore SUV.

Uber Italie

L’unique rescapé est UberEats, le service de commande et livraison repas à domicile du groupe. En plus, ce dernier a également été sommé de stopper toute publicité.

Uber accusé de concurrence déloyale

La firme californienne a cependant décidé de faire appel. Elle a dix jours pour convaincre la justice de la légitimité de ses activités et faire annuler la décision du tribunal.

Le vendredi 7 avril dernier, le tribunal de Rome a donc annoncé que l’entreprise devait cesser toute activité et publicité sur le territoire italien. Depuis fin 2016, des plaintes n’ont cessé d’être déposées à l’encontre de la société californienne.

Les chauffeurs de taxi l’accusent d’avoir monté un business aussi bien illégal que déloyal. Cette interdiction prend effet à compter de ce mois d’avril et concerne tous les services de transport privé de l’entreprise.

Si jamais l’entreprise et ses partenaires vont à l’encontre de la décision du tribunal, ils se verront obligés de payer une lourde amende. La firme devra notamment s’acquitter de 10 000 euros par infraction constatée tandis que les conducteurs devront payer 100 euros.

Encore un procès pour Uber

« Des milliers de conducteurs professionnels sous licences exploitent l’application Uber pour gagner de l’argent et fournir un moyen de transport fiable aux Italiens rien qu’en appuyant sur un bouton, » a déclaré un porte-parole à ce sujet.

Uber compte donc s’appuyer dessus pour justifier ses activités et pour se défendre.

Ce n’est pas la première fois que le groupe se retrouve en conflit avec les chauffeurs de taxi italiens. Cela fait déjà plusieurs mois, voire des années, que ces derniers organisaient des mouvements et manifestations contre la firme américaine. En 2015, un de ses services, l’Uber Pop, avait même été interdit d’exploitation par un tribunal de Milan.

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