Uber est dans l’obligation de réduire son effectif pour la bonne marche de l’entreprise. Comme c’est le cas de plusieurs secteurs actuellement, l’entreprise rencontre des difficultés à cause de la pandémie du Covid-19 qui sévit dans le monde.
La distanciation sociale et le confinement font que le domaine du transport connaisse une baisse considérable de ses activités. Les gens sortent de moins en moins et les voyages se font rares, ce qui fait qu’un grand nombre d’employés d’Uber se retrouvent sans travail.
Malgré le fait que Dara Khosrowshahi, PDG de la boîte, accepte de ne pas percevoir son salaire jusqu’à la fin de l’année, ainsi que la mise en place d’un service de livraison de nourriture, ces dispositions s’avèrent insuffisantes pour compenser les pertes engendrées par cette crise sanitaire.
Les employés très affectés
Des licenciements pourront être observés dans les départements support clients et recrutement de l’entreprise. De plus, 180 centres de service aux conducteurs de Greenlight Hub seront fermés définitivement afin d’amoindrir les coûts en cette période difficile.
Il faut savoir que Uber n’est pas à son premier licenciement massif. En effet en 2019, environ 1 000 travailleurs dans différents départements ont perdu leur emploi. À présent, 14 % de l’effectif mondial de ses employés seront mis à pied, soit 3 700 salariés.
Ses concurrents sont également touchés comme Lyft qui a dû licencier 1 000 employés ou encore une des filiales de Uber, Careem qui a réduit de 30 % ses travailleurs avec l’arrêt provisoire de son application pour les transports en commun dont les bus.
S’en sortir plus fort après la crise
Il n’a pas été facile pour Uber de prendre de telles décisions, surtout avec l’ampleur que l’entreprise et ses services ont prise dans de nombreux pays. En licenciant un tel nombre de personnes, la société sera obligée de leur verser des indemnisations dont le montant pourra s’élever à 20 millions de dollars, selon les informations recueillies.
De plus, une diminution de 70 % des activités dans les grandes villes, et un abaissement de 80 % du nombre de voyages en mars ont été enregistrés. Ce qui a engendré une certaine crainte chez les investisseurs et entraînant ainsi pour Uber une baisse de ces actions.
Malgré ces problèmes, la société dispose encore de 4 milliards de dollars en espèces pour terminer cette année et 2 milliards de dollars en crédit renouvelable. Ces sommes devraient permettre de faire face à la crise, de maintenir l’entreprise en vie et s’en sortir encore plus fort après cette épreuve.