Un astéroïde de 100 mètres de diamètre est passé à proximité de la Terre

L’espace n’est pas aussi vide que beaucoup le pensent. En plus des étoiles, des planètes et de leurs lunes, les systèmes stellaires abritent ainsi des millions d’astéroïdes. Et certains d’entre eux peuvent même atteindre une taille proche de celle des planètes naines.

Le système solaire ne fait pas exception à la règle. En plus des astéroïdes situés dans ses deux ceintures, notre système reçoit aussi parfois la visite de voyageurs extrastellaires.

Simulateur astéroïdes
Crédits Pixabay

Les astéroïdes sont donc monnaie courante, mais ils représentent également un danger potentiel pour les mondes habités comme le nôtre.

Un gros astéroïde nous a rendu visite plus tôt dans la journée

Si notre atmosphère nous protège des plus petits corps, elle n’est pas un rempart infranchissable pour autant et les astéroïdes les plus imposants n’ont donc aucun mal à passer cette barrière.

Nous l’avons d’ailleurs vu avec l’événement de la Toungouska ou plus récemment avec le super bolide de Tcheliabinsk.

C’est évidemment un problème. Les corps les plus massifs représentent en effet un danger direct. Certains géocroiseurs seraient même potentiellement capables de détruire des villes entières ou même de provoquer d’immenses tsunamis s’ils venaient à entrer en collision avec la Terre.

La NASA a parfaitement conscience de l’ampleur du problème et l’agence suit donc de près les géocroiseurs s’approchant de notre planète.

Or justement, si l’on en croit une de ses nombreuses bases de données, alors la Terre aurait reçu la visite d’un astéroïde du nom de 201 OD. Découvert un peu plus tôt dans l’année, le corps atteindrait un diamètre compris, selon les premières estimations, entre cinquante et cent dix mètres. Il serait donc tout à fait capable de survivre à une entrée dans notre atmosphère.

Un corps qui est passé à une distance équivalente à 0,93 fois celle séparant la Terre de la Lune

Il y a plus, cependant. Toujours selon la NASA, le corps est passé à une distance équivalente à 0,93 fois celle séparant la Terre de la Lune, et donc à environ 353 000 kilomètres de notre position. Bien sûr, à notre échelle, ce chiffre semble immense, mais cela représente peu de choses lorsqu’on raisonne à l’échelle du système solaire.

Il ne faut cependant pas noircir le tableau pour autant. Comme l’a indiqué récemment la NASA, les astéroïdes capables de détruire une ville ne courent pas les rues. Cela n’enlève cependant rien à l’utilité et l’intérêt des programmes de surveillance mis au point par les agences spatiales.

En décembre 2017, la NASA avait ainsi identifié par moins de 9 520 astéroïdes de type Apollo et 6 618 astéroïdes de type Amor. Et certains d’entre eux sont suffisamment grands pour représenter une menace pour notre espèce. C’est notamment le cas de (1862 Apollon) qui a donné son nom à la classe évoquée plus haut et qui atteint les 1,7 kilomètre de diamètre ou encore de (1620) Géographos qui atteint les 5 kilomètres de long.

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